Proverbe 4.23
Pendant quinze longues années, j’ai entretenu l’idée que j’étais un voleur ; il en découlait que chaque jour, tout ce que j’entreprenais allait dans ce sens, ce qui m’a bien entendu conduit à évoluer dans un univers très sombre où j’ai plusieurs fois échappé de très près à la mort.
Un adage dit : “Tel homme pense en son cœur, tel il est” ; en d’autres mots, nous sommes ce que nous pensons être. Le cœur est le siège de nos pensées, de nos sentiments ; il renferme nos désirs, il est la source de toutes nos actions.
En regardant en vous-même, voyez-vous des pensées et des attitudes qui pourraient déplaire à Dieu ? Sachez qu’il n’ignore rien de l’état de votre cœur : Hébreux 4 verset 13 nous dit : “Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.” Dieu vous connaît en profondeur, aucune de vos pensées les plus secrètes ne lui échappe. Votre être intérieur, celui que vous voulez souvent cacher aux autres, lui est précieux et il vous demande de veiller à ce que rien de mauvais n’y pénètre.
Si vous en ressentez le besoin, acceptez qu’il déracine de votre cœur tout ce qui est contraire à sa volonté et qu’il le nettoie de toute forme d’impureté. “Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur (…) conduis-moi sur la voie de l’éternité !” (Psaume 139.23-24).