Cesse de te comparer
Lorsque j’ai débuté ma vie de maman, j’ai très vite eu l’impression d’être accaparée H-24 avec les jumelles. Mes premiers pas en tant que mère, je les ai faits en double. Doubles tétées (j’ai allaité jusqu’à leur six mois), les couches, les coliques, les dents… en double. L’amour et la charge étaient multipliés par deux.
À un moment donné, je ne pouvais plus servir dans l’église tant j’étais prise. À l’époque, je n’avais pas compris que mon ministère premier, ce n’était pas à l’église, ni l’écriture, mais prendre soin des miens.
« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » 1 Timothée 5.8
Je me suis sentie frustrée et coupable de ne pas servir comme les autres femmes de l’église à plein temps. Je ne cessais de me comparer à unetelle, plus ointe et plus spirituelle.
Mais vous savez quoi ? C’était faux ! Il est capital de fleurir là où tu dois être. Dieu ne me demande pas d’être cette femme-là, mais de savoir ce qu’Il a mis entre mes mains et d’en prendre soin.
Quand j’ai cessé de vouloir être comme les autres, lorsque j’ai arrêté de me comparer, j’ai vu ce que Jésus avait mis en moi. J’ai débuté ce processus libérateur de faire ce pour quoi je suis née : être maman, être une épouse et être auteure.
Mes filles me voient dans la vie quotidienne, j’espère être une source d’inspiration pour elles dans le futur et non un boulet. Je prie pour être là afin de les équiper pour leur futur : mariage, maternité et leur destinée.
C’est mon devoir, mon ministère premier : équiper mes filles pour leur futur !
Prendre soin de mes filles: On n’égalera pas notre Seigneur, qui est notre berger par excellence, mais être une épouse et être maman, c’est aussi être un pasteur pour les siens. En tant que mère, on panse les blessures de l’âme, on écoute, on console, on ramène notre enfant lorsqu’il se perd à faire une bêtise.
« C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade » Ezéchiel 34.15
De manière concrète, j’essaye de parler à mes filles de Dieu lorsqu’elles se comportent mal, je leur montre ce que dit Dieu. De la même façon, quand une des filles agit bien, je lui explique qu’elle a manifesté l’amour de Dieu…
Je ne crois pas qu’on puisse avoir une seule bonne façon d’éduquer ses enfants. Il y a un modèle et des conseils donnés dans la parole, sur lesquels je m’évertue à enseigner les filles. Pour autant, l’éducation dépend également de notre nationalité. La façon d’éduquer est différente d’un pays à un autre : en Chine, en Inde, en France, en Espagne, au Canada… bref ! Cessons de nous mettre un joug et faisons selon le modèle donné par notre Seigneur. Améliorons-nous de jour en jour, de semaine en semaine, d’année en année.
Ce qui compte à la fin de la journée est ceci :
« C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » 2 Corinthiens 3.2-3
Comme je le dis souvent dans des dévotions précédentes, nos enfants sont notre lettre, mon livre le mieux écrit, celui que tous pourront lire. L’encre avec laquelle je le fais : mon amour.