15.1 C
Ouagadougou
samedi, 28 décembre 2024
Accueil Blog Page 6

Nord du Burkina : Le gouverneur invite les populations à éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h

0

Le gouverneur de la région du Nord du Burkina Faso, Kouilga Albert Zongo recommande aux populations d’éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h du matin. À travers le communiqué ci-dessous, en date du 25 juillet 2023, il exhorte tout un chacun à prendre les dispositions idoines pour préserver sa sécurité et celle d’autrui.

On parle d’infection urinaire avec #Dr_Abdoul_Gafourou_Arsène_Ouédraogo, médecin infectiologue

0
On parle d’#infection_urinaire lorsqu’on assiste à une invasion des muqueuses des voies urinaires et/ou du rein par des bactéries ou autres germes.
Qui peut contracter une infection urinaire ?
L’infection urinaire concerne tout le monde. Aussi bien l’enfant, la personne âgée, la femme et l’homme. En revanche elle touche plus la femme que l’homme du fait de la brièveté de son urètre.
👉Chez la #femme, le risque augmente avec l’âge avec deux pics : l’un au début de l’activité se.x.uelle et l’autre à la période post-ménopausique. La grossesse est aussi un facteur favorisant.
👉Chez l’#homme, l’incidence augmente après 50 ans en relation avec la pathologie prostatique.
👉Chez le #jeune_enfant, l’infection urinaire est souvent le témoin d’une malformation de l’arbre urinaire.
Conseils pratiques et informations diverses pour éviter les infections urinaires
– Boire suffisamment d’eau de boisson (2,5 à 3 litres par jour)
– Eviter de retenir les urines pendant longtemps
– Eviter la constipation en allant régulièrement à la selle)
– Aller aux toilettes (pisser) après les rapports se.x uels
– Eviter de perturber la flore vaginale par l’excès d’hygiène
– Consulter un agent de santé dès l’apparition des premiers symptômes
– Eviter l’automédication.

Burkina : Le gouvernement réglemente les interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées

0

(Ouagadougou, 6 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi le Conseil des ministres qui a délibéré sur plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, intérimaire du ministre porte-parole du gouvernement.

Au titre du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil a adopté un rapport relatif à la problématique des interventions des agents publics de santé dans les structures sanitaires privées. Pour le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, cet encadrement passera par des signatures de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé, les universités desquelles relèvent ces agents de santé et les structures privées de santé où ils doivent intervenir ». Selon lui, la réglementation permettra aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé, soit en une journée, soit en deux demi-journées.

A cet effet le Conseil a également adopté des dispositions transitoires très importantes sur la question. « Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir dans les structures privées est d’une durée de deux ans maximum au bout de laquelle les spécialistes seront invités à choisir formellement entre être dans le public et être dans le privé », a expliqué le ministre KARGOUGOU, qui a ajouté que pour le reste des corps de la santé, cette autorisation est d’une durée d’un an maximum au bout de laquelle un choix devra être opérer pour l’exercice de la fonction. Le ministre en charge de la santé a précisé également que l’adoption du présent rapport permettra de clarifier l’intervention des agents publics de santé dans le privé, de minimiser les conflits d’intérêt, d’améliorer la disponibilité des agents dans les structures sanitaires publiques et d’améliorer l’accès équitable de la population au service de santé de qualité.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO a fait au Conseil une communication orale sur la célébration de la 5e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) qui se tiendra le 15 juillet prochain dans la région du Centre. Selon le ministre en charge de l’environnement, cette journée se tiendra sous le thème : « arbre, symbole de résilience des communautés dans un contexte d’insécurité » et va servir également de cadre pour le lancement de la campagne nationale de reforestation 2023. Cette édition a précisé le ministre BARO, « permettra de mettre en terre dans la région du Centre 60 000 plants sur un espace dans 100 hectares ».

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina/Promotion immobilière : Ce que dit la nouvelle loi

0

Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé, le 3 juillet 2023 le décret de promulgation de la nouvelle loi portant promotion immobilière au Burkina Faso qui a été votée par une majorité le 20 juin 2023. Cette nouvelle loi qui régira désormais la promotion immobilière prévoit plusieurs dispositions.

Au titre des dispositions prévues, il y a les conditions générales de promotion immobilière à respecter. Dans ces conditions générales, il est signifié qu’en dehors des zones urbaines déjà aménagées, et à l’exception des projets ou programmes immobiliers initiés par l’Etat, aucun projet ou programme immobilier ne peut être réalisé dans une commune qui ne dispose pas de document de planification urbaine dûment approuvé.

Dans le cadre des activités de promotion immobilière, l’Etat et les collectivités territoriales s’obligent à réaliser un sectionnement cadastral de la commune du ressort territorial du projet ou programme immobilier.

Toujours dans la liste des conditions générales prévues par la loi, il est noté que les produits immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers ne peuvent faire l’objet d’une vente, d’une location-vente ou d’une location simple qu’après délivrance d’un certificat de conformité, par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.

En sus de ces conditions générales à respecter dans la pratique de la promotion immobilière, il y a les conditions d’accès et d’exercice de l’activité de promotion immobilière.

En effet, l’exercice de l’activité de promotion immobilière est soumis à l’obtention préalable d’un agrément délivré par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.

Les personnes morales de droit public, exerçant l’activité de promotion immobilière, sont dispensées de l’obligation d’obtenir un agrément.

Dans les conditions d’accès et d’exercice de la promotion immobilière, l’agrément délivré pour une durée déterminée, peut être renouvelé, suspendu ou retiré par le ministre chargé de l’urbanisme et de la construction.

Ainsi, les conditions d’obtention, de renouvellement, de suspension et de retrait de l’agrément de promotion immobilière sont précisées par décret en conseil des ministres.

Aussi, le promoteur immobilier ne peut ni céder, ni transmettre son agrément. Et toute modification de la forme ou de la raison sociale au cours de ses activités, ainsi que le changement d’un ou de plusieurs associés, induisant un changement de contrôle ou de la détention majoritaire du capital de la société implique l’obligation du renouvellement de l’agrément.

Infractions et peines

Cette nouvelle loi encadrant désormais l’exercice de la promotion immobilière au Burkina prévoit plusieurs sanctions et peines lorsqu’elle n’est pas respectée. Il est prévu une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et une peine d’amende de 100 000 000 de FCFA à l’hectare de terrain aménagé et la moitié du montant des investissements réalisés pour celui qui pratique l’activité de promotion immobilière sans agrément.

La loi punit quiconque entreprend ou réalise une opération de lotissement ou de restructuration, dans le cadre de la promotion immobilière, sans autorisation préalable. La sanction prévue pour cette infraction va d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 100 000 000 de francs à l’hectare de terrain aménagé.

Il est aussi dit que quiconque réalise un remembrement urbain sans autorisation préalable et vend une parcelle nue d’une opération de promotion foncière irrégulière ou d’une opération de promotion immobilière est puni par loi. Pour les deux cas, des sanctions sont prévues. Il s’agit d’une peine d’emprisonnement de deux à sept ans et d’une peine d’amende d’un million de francs par parcelle remembrée pour la première infraction et d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 10 000 000 de francs par parcelle vendue pour le deuxième cas.

La loi punit en outre la réalisation d’opérations de promotion foncière par les personnes physiques ou personnes morales de droit privé. Quiconque enfreint à cette interdiction de la loi écope d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une peine d’amende de 100 000 000 de francs à l’hectare de terrain aménagé et du double du montant des parcelles vendues.

Désormais au Burkina Faso, tout promoteur immobilier ne respectant pas le niveau de viabilisation prévu dans les cahiers des charges générales et spécifiques, est puni d’une peine d’amende égale au double du coût de viabilisation. Il faut aussi souligner que l’autorité administrative compétente pour la délivrance du permis de construire peut ordonner la démolition des constructions édifiées en violation des dispositions applicables et la remise en état initial des lieux, aux frais du contrevenant.

Burkina/Fonction publique : 5 383 postes aux concours professionnels et 7 218 postes aux concours directs sont à pourvoir

0

Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale était face à la presse dans la matinée de ce mardi 23 mai 2023 pour le lancement des concours directs et professionnels 2023. Un point de presse présidé par le secrétaire général Hamidou Sawadogo.

Fidèle à cette tradition de communiquer avant le début des opérations d’organisation des concours, le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a donc convoqué les hommes et femmes de média pour donner des informations sur l’organisation des concours, édition 2023.

Pour la session de 2023, ce sont au total, 5 383 postes qui sont à pourvoir pour les concours professionnels et 7 218 postes sont prévus pour les concours directs.
Selon les chiffres présentés par le secrétaire général du ministère de la Fonction publique Hamidou Sawadogo, 128 concours professionnels seront organisés dont 106 concours à composition électronique. Les 22 concours à épreuves classiques dont 15 pour le compte du ministère de l’Education nationale et 7 pour le compte du ministère de la Santé, se dérouleront sur table en raison des effectifs élevés.

Hamidou Sawadogo, SG du ministère de la Fonction publique rassure que des dispositions sont prises pour éviter les dysfonctionnements constatés lors de la session de 2022

Le dépôt des candidatures se déroule du 22 au 31 mai 2023 pour les concours professionnels. La composition des épreuves des concours professionnels se déroulera à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin 2023 pour la composition électronique et en début juillet 2023 dans les 13 chefs-lieux de région pour l’administration des concours professionnels déconcentrés pour le compte du ministère de l’Education nationale et celui de la Santé.

Au titre de la session de 2023, il est prévu l’organisation de 127 concours directs. Pour ces concours directs, les dépôts se dérouleront du 5 au 14 juin 2023 pour les concours de niveau supérieur ou égal au Baccalauréat et du 15 au 24 juin 2023 pour les concours de niveau BEPC.

Les responsables du ministère lors de cette conférence de presse

L’administration des épreuves écrites des concours directs est prévue dans le mois d’août 2023. « A l’issue de cette phase, interviendront immédiatement le scannage des copies, les corrections électroniques de concours à épreuves de questions à choix multiples (QCM) et les délibérations », a assuré le secrétaire général Hamidou Sawadogo.

Les dépôts de ces concours professionnels comme directs seront reçus exclusivement en ligne via la plateforme gouvernementale www.econcours.gov.bf.
Tenant compte des difficultés rencontrées dans l’organisation des concours de l’année passée, le département en charge de la fonction publique, a introduit des innovations pour cette session 2023. Il s’agit de l’internalisation de la plateforme e-concours avec ses 3 composantes que sont l’inscription en ligne, la composition et la correction électroniques ainsi que sa gestion domestique par des techniciens burkinabè, la mise en place d’un système SMS pour renseigner les candidats sur leurs programmations et leurs différents résultats aux concours, la diversification des moyens de paiement (SMS, mobile money), le renforcement du parc informatique des concours avec de nouvelles acquisitions de matériels informatiques (ordinateurs, scanneurs, photocopieurs et imprimantes) pour éviter les doubles flux lors de la composition électronique.

La salle d’assistance technique des candidats aux différents concours

Comme innovations, on note aussi l’administration de tous les concours professionnels déconcentrés du MENAPLN et de la santé sur table, le relèvement à la hausse du nombre de postes aux concours directs exclusivement dédiés aux personnes vivant avec un handicap (visuel, auditif et physique), la vulgarisation des consignes aux candidats sur les différentes plateformes (sites web et réseaux sociaux), la mise à disposition d’un centre d’appel pour assister les candidats ayant des difficultés d’inscription ou de paiement des frais d’inscription, la réalisation et la diffusion de spots et de tutoriels indiquant les procédures d’inscription en ligne, de composition électronique et de codage du récépissé (le récépissé du candidat sera codé sur 6 positions cette année contre 16 positions les 3 dernières années).

Les journalistes fortement mobilisés pour ce point de presse

Selon Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère de la Fonction publique, ces innovations visent entre autres, l’équité, la transparence dans l’organisation des concours, la minimisation des risques d’erreurs, la facilité offerte aux candidats dans la recherche de l’information sur les concours, la réduction des délais de publication des résultats ainsi que les coûts d’organisation des concours.

Il a profité de l’occasion pour mettre en garde, « tous ceux qui s’adonnent à des publications mensongères, diffusent ou partagent de fausses informations sur les concours à travers les réseaux sociaux dans le but de discréditer le processus d’organisation des concours ». « Le ministère se réserve le droit d’engager des poursuites, à l’encontre des auteurs de la diffusion de ces fausses informations sur les concours », prévient-il.

Samson Traoré, directeur général de l’agence générale de recrutement de l’Etat

Selon Samson Traoré, directeur de l’agence générale de recrutement de l’Etat, le budget alloué pour l’organisation des concours professionnels et directs 2023 s’élève à plus de 2 milliards de FCFA contre plus de 3 milliards de FCFA en 2022.
Après ce point de presse, les journalistes se sont rendus dans la salle d’assistance technique des candidats aux différents concours.

Ousséni Gombané, directeur des systèmes d’informations du ministère de la Fonction publique

Pour Ousséni Gombané, directeur des systèmes d’informations au ministère, ce centre vise à recueillir les appels des différents candidats qui ont des difficultés à s’inscrire afin de les guider en fonction de la préoccupation. Les différents numéros à appeler en cas de difficulté sont disponibles sur la plateforme www.econcours.gov.bf.

Crises socio-politiques au Burkina Faso : Dix milliards de FCFA prévus pour l’indemnisation des victimes et leurs ayants droit en 2023

0

La ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, a procédé à l’installation du comité interministériel d’indemnisation des victimes et des ayants droit des victimes des crises socio-politiques survenues au Burkina Faso de 1960 à nos jours. La cérémonie d’installation a eu lieu dans l’après-midi de ce mardi 16 mai 2023, en présence de la ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Bako/Traoré.

Dans le cadre des activités de renforcement de l’inclusion socioculturelle, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, le gouvernement burkinabè a mis en place en février 2023, au sein du ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire, le Secrétariat technique de la réconciliation nationale et du vivre-ensemble (ST/REViE). C’est dans ce sens qu’un comité interministériel d’indemnisation des victimes et ayants-droit de victimes des différentes crises socio-politiques au Burkina Faso a été créé au sein de ce même ministère.

La cérémonie du jour consacre l’installation solennelle de ce comité interministériel d’indemnisation. Cette installation s’est faite en marge de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix (JIVEP), célébrée chaque 16 mai. Ce comité interministériel d’indemnisation est présidé par Karim Zina, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire.

Les travaux du comité vont porter sur l’examen des dossiers par catégorie de préjudices. Supervisé par la ministre en charge de la réconciliation nationale, le comité a la lourde tâche de travailler dans la transparence et dans l’équité au cours des sessions. Les membres du comité sont chargés d’analyser tous les dossiers des victimes éligibles à l’indemnisation, d’appliquer les résultats découlant des simulations faites par le HCRUN lors du traitement et de l’évaluation des dossiers des autres victimes, d’échanger avec certaines victimes afin de s’accorder sur de nouvelles propositions pour le paiement des dossiers faisant objet de griefs, de faire des propositions de paiement pour les dossiers enregistrés au HCRUN après le dépôt de son rapport général au ministère de la Réconciliation nationale.

Les indemnisations concernent les victimes et ayants-droit de victimes dont les dossiers ont été traités et évalués par le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et/ou par le ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.

Selon Nandy Somé/Diallo, ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, il s’agit de créer des conditions favorables pour une véritable réconciliation nationale, gage de paix et de stabilité pour un développement durable au Burkina Faso. Elle a précisé qu’une enveloppe financière de dix milliards de FCFA est prévue pour le processus d’indemnisation des victimes et leurs ayants-droit pour le compte de l’année 2023.

Tout en reconnaissant que la mission est certes laborieuse et délicate, Nandy Somé/Diallo a invité les membres du comité à plus de probité dans leur travail pour l’apaisement des cœurs et la cohésion sociale et pour un Burkina Faso uni et solidaire. « Au regard de la délicatesse de cette mission mais aussi de ses enjeux très importants dans la mise en œuvre de la cohésion sociale et le vivre ensemble, je voudrais également vous inviter au respect strict de certaines valeurs que sont l’intégrité, la dignité, la bonne gouvernance, le dialogue et l’inclusion », a-t-elle déclaré.

De son côté, Karim Zina, président du comité interministériel d’indemnisation a laissé entendre que ce comité est une des pierres angulaires pour amorcer un processus de réconciliation sincère et inclusif, « où tous les fils et filles de notre pays se sentiront concernés et acteurs pour la restauration de la paix et la cohésion sociale ».

Conscient des attentes et des espoirs placés en eux, Karim Zina a, au nom de ses pairs, réaffirmé leur engagement à accomplir cette mission. « Il nous est confiée une mission certes difficile, mais pas impossible. On dit chez nous qu’à cœur vaillant, il n’y a rien d’impossible. Ainsi donc, nous, membres du comité interministériel d’indemnisation des victimes et ayants droit de victimes, acceptons la mission à nous assignée par les hautes autorités de notre pays. Nous sommes prêts et nous nous engageons à répondre aux attentes du gouvernement burkinabè, à dissiper les inquiétudes du peuple burkinabè et à satisfaire aux sollicitations des victimes et ayants-droit de victimes dans la mesure des dispositions statutaires du comité interministériel d’indemnisation », précise-t-il.

Karim Zina a rassuré qu’ils (membres du comité) ne ménageront aucun effort pour la réussite de cette mission et la satisfaction totale de leurs mandataires, des victimes et des ayants-droit des victimes.

Burkina : Le nouveau timbre fiscal de 200 FCFA présenté officiellement

0

La Direction générale des impôts (DGI) a présenté officiellement le nouveau timbre physico-numérique FIBERTAG, ce mardi 23 mai 2023 au cours d’une conférence de presse. Il s’agit du timbre fiscal de 200 FCFA.

A 48 heures de son entrée en vigueur, le nouveau timbre fiscal fait son apparition officielle devant les professionnels de médias. Et c’est le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, et son équipe qui ont tenu à donner toutes les informations nécessaires concernant ce nouveau timbre.

Il y a des différences fondamentales d’avec l’ancien timbre fiscal, informe la Direction générale des impôts. C’est un timbre à la fois physique et numérique d’où son appellation “physico-numérique”.

Quant à FIBERTAG, Daouda Kirakoya a indiqué qu’il s’agit d’une technologie qui contient des éléments d’empreinte. « Cela permet à chaque timbre d’être unique », a affirmé le directeur général des impôts. Toutefois, il a précisé que cela va être installé bientôt.

Le nouveau timbre fiscal va être opérationnel dès le 25 mai 2023

Caractéristiques du nouveau timbre fiscal

Le nouveau timbre fiscal permet de suivre le niveau d’évolution de la commande et de l’utilisation. « Le timbre fiscal est lié à une base de données pour savoir s’il est authentique », a affirmé Daouda Kirakoya. Une nouvelle forme pour lutter contre la contrefaçon. Et c’est l’occasion pour le premier responsable de la DGI d’inviter les citoyens à procéder, eux aussi, au contrôle afin de ne pas consommer de faux timbres fiscaux.

Le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya, promet la digitalisation de ce timbre fiscal dans les jours à venir

Sur ce timbre fiscal, on identifie le monument des héros nationaux, les armoiries du Burkina Faso, un code d’identification et de traçabilité et une empreinte d’authentification.

Le timbre est autocollant, contrairement à l’ancien qui nécessitait du liquide pour être collé sur un papier.

Dans certaines localités, le nouveau timbre est déjà distribué, ont annoncé les conférenciers. « Il reste trois régions qui seront approvisionnées d’ici demain », a précisé Daouda Kirakoya.

Un made in France en attendant le local

A la question de savoir pourquoi c’est uniquement le timbre de 200 FCFA qui est changé, le directeur général des impôts a pointé du doigt sa rupture. Dans ses explications, il a fait savoir que les autres timbres fiscaux sont là pour le moment. « Au fur et à mesure que les timbres vont s’épuiser, nous allons les changer », a-t-il promis.

Selon le colonel Léonard Ouoba, l’actuel producteur du timbre fiscal a un contrat d’une année

Contrairement à certaines versions livrées sur les réseaux sociaux, ce nouveau timbre fiscal n’est pas produit au Burkina Faso, a clarifié la direction générale des impôts. « On se bat toujours pour que d’ici là, nous puissions avoir des timbres produits ici au Burkina », a déclaré le colonel Léonard Ouoba, directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’État.

Le nouveau timbre fiscal est produit en France, ajoute-t-il. L’ancien timbre était imprimé au Canada.

Burkina/Utilisation des réseaux sociaux : Voici les dix commandements de Conseil supérieur de la communication

0

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a présenté, ce mardi 23 mai 2023, les dix conseils aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe, dans le contexte de crise sécuritaire et de tension sociale. Le président de l’instance de régulation des médias, Abdoulazize Bamogo, a remis de façon symbolique ces « dix commandements » au secrétaire général du Conseil national de la jeunesse, Siébou Coulibaly.

Selon le président du CSC, ces dix conseils sont inspirés de « nos valeurs morales, de sagesses et de bon sens ». « Ce sont des règles qui s’imposent à chacun de nous, au regard de la situation de fragilité de notre pays, au regard du défi sécuritaire et de la nécessité de maintenir des liens solides dans notre vivre ensemble, nous devons les respecter pour donner à notre nation tous les soins dont il a besoin pour rester debout », plaide le président du CSC.

Une vue des invités présents à la présentation des dix conseils

Processus d’élaboration

Parlant du processus d’élaboration, Abdoulazize Bamogo a indiqué que le Conseil supérieur de la communication a bénéficié de l’accompagnement de techniciens du digital comme le Dr Cyriaque Paré et Hyacinthe Sanou, après un travail effectué par l’ensemble des directeurs de l’institution sur ce que peuvent être les bons comportements sur les réseaux sociaux. Par la suite, un atelier a été organisé afin d’élaborer ces dix conseils qui ont été validés par les associations actives dans le domaine de l’éducation aux médias et à l’information au Burkina Faso.

Le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, a invité les Burkinabè au respect des conseils

Quelques conseils pour éviter les tensions

La présentation des conseils a été faite par le directeur de l’instruction des plaintes et des études au CSC, Abdoulaye Dao. Le premier conseil invite les Burkinabè à demeurer honnêtes en ne parlant que de ce dont ils ont été témoins. Dans le contexte actuel de tensions où certains Burkinabè jouent sur la fibre religieuse ou ethnique, la prudence doit être de mise. Ainsi, le CSC conseille d’éviter d’indexer une personne, une ethnie, une religion, un groupe spécifique quand il est question de faits graves qui pourraient provoquer des réactions violentes.

Contre les fausses informations

A l’heure des fakes news diffusées à profusion sur les réseaux sociaux, difficile parfois pour des jeunes de se retrouver dans ce capharnaüm. « Dans ce contexte où la saine information est un besoin vital pour les citoyens en quête de résilience face aux forces du mal, l’on constate que les réseaux sociaux ont, aujourd’hui, envahi l’espace public avec la diffusion d’informations fausses et trompeuses, conduisant l’opinion publique à une mauvaise appréciation des faits et à des comportements dangereux », regrette le président du CSC.

Le secrétaire général du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Siébou Coulibaly, a indiqué que les dix conseils seront largement diffusés

Eviter de démoraliser les forces combattantes

Au regard de ce triste constat, le régulateur des médias conseille aux citoyens de toujours vérifier si une image, une vidéo ou un audio est authentique, si sa source est crédible avant de la/le partager. Dans la même veine, le huitième “commandement”, conseille : « Avant de publier, de partager, de liker ou de commenter, assurons-nous que le message transmis n’est pas interdit par la loi : les informations à caractère confidentiel ou personnel, les opérations sécuritaires, les données militaires, les messages de nature à démoraliser les forces combattantes ».

Plaidoyer pour une diffusion large

Le Conseil supérieur de la Communication dit compter sur l’implication des acteurs de l’éducation et de l’enseignement, des médias, des organisations de la société civile, actives auprès de la jeunesse pour promouvoir ces dix conseils.

Le président du CSC posant avec les représentants des structures invitées

En l’absence du président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Moumouni Dialla, c’est le secrétaire général de l’organisation Siébou Coulibaly qui a reçu le tableau des dix conseils. Il a annoncé que le CNJ va diffuser ces conseils au sein de tous ces démembrements à travers le pays, au niveau régional, provincial et communal. Le conseil compte également toucher les écoles et les universités pour répandre la bonne graine.

Présent à la cérémonie de présentation des dix conseils, le directeur de cabinet du ministre de la communication, Atéridar Galip Somé suggère que ces conseils soient traduits dans les langues nationales pour une plus large diffusion.


  • Les dix conseils aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe
  • 1. Exprimons-nous toujours avec honnêteté. Parlons de ce dont nous avons été nous-mêmes témoin. Parlons des faits que nous connaissons vraiment.
  • 2. Faisons preuve de bon sens et d’esprit critique quand nous recevons des informations sensationnelles surtout si elles émanent de personnes qui ne sont ni liées aux faits, ni professionnelles de l’information.
  • 3. N’approuvons pas, ne relayons pas les messages graves quand nous ignorons la source, les vrais auteurs et leurs intentions, même si l’information nous paraît vraisemblable.
  • 4. Évitons d’indexer une personne, une ethnie, une religion, un groupe spécifique quand il est question de faits graves qui pourraient provoquer des réactions violentes.
  • 5. Évitons l’incitation à la haine, l’apologie de la violence, l’attisement des conflits et la stigmatisation des personnes en raison de leur origine, de leur race, de leur croyance.
  • 6. N’agressons personne dans nos propos. Exprimons notre point de vue avec un effort d’argumentation, dans le respect et la courtoisie.
  • 7. Avant de partager une image, une vidéo ou un audio, vérifions si elle est authentique, si sa source est crédible et si le sens qu’on lui donne à travers les réseaux sociaux correspond bien au contexte dans lequel l’élément a été enregistré.
  • 8. Avant de publier, de partager, de liker ou de commenter, assurons-nous que le message transmis n’est pas interdit par la loi : les informations à caractère confidentiel ou personnel, les opérations sécuritaires, les données militaires, les messages de nature à démoraliser les forces combattantes…
  • 9. Avant de partager, de liker ou de commenter, assurons-nous que le message transmis n’est pas incompatible avec nos convictions et nos ambitions personnelles.
  • 10. Publions, partageons, likons, commentons les contenus qui contribuent au renforcement de la cohésion sociale et à la construction de la paix.

Médias : Après un demi-siècle de vie, le doyen des quotidiens burkinabè réfléchit à sa mue

0

Certains donnaient à peine trois mois à vivre à ce quotidien privé d’informations, au regard de l’environnement socioéconomique et politique de la Haute-Volta de l’époque, mais l’Observateur Paalga, malgré les difficultés, souffle ses 50 bougies et réfléchit à sa mue face au numérique, a relevé mardi son fondateur Edouard Ouédraogo, au début d’un colloque international.

«50 ans après, nous voilà. Nous sommes encore là. Quand nous le lancions, c’était tellement risqué que beaucoup de gens disaient que c’était une lubie. Certains ne nous donnaient pas trois mois de vie car il savait que gérer un quotidien dans le contexte de la Haute Volta (actuelle Burkina Faso) était plus qu’un pari»,  a affirmé le fondateur de l’Observateur Paalga Edouard Ouédraogo.

‘’Le doyen’’ s’exprimait à l’ouverture d’un colloque international, à l’occasion des activités marquant le demi-siècle de vie de son journal.

«Ce pari avec l’aide de tout le monde,  d’abord d’une équipe autour de moi,  d’un grand frère industriel (Macaire Ouédraogo, ndrl) qui n’a pas lésiné sur les moyens pour soutenir le journal, de tous les lecteurs et de l’opinion nationale, nous avons pu relever le défi», a-t-il dit.

 

Le premier quotidien privé, indépendant, imprimé et illustré par la photo a vu le jour le 28 mai 1973, avant de connaitre une traversée du désert entre le 10 juin 1984 et le 12 février 1991, suite à l’incendie de son imprimerie.

Il a connu par la suite une période florissante marquée par aucun invendu pendant une dizaine d’années, précise le doyen.

Mais passé «les années grasses»,  le journal selon Edouard Ouédraogo, doit faire face  «au  tournant du numérique» qui entraine une baisse des ventes et des recettes publicitaires au niveau des médias traditionnels.

Pour le doyen, le chalenge n’est pas facile à relever d’où l’idée de porter la réflexion à travers le colloque:  «Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis».

Mardi et mercredi, une quinzaine de communications seront données par d’éminents panelistes venus du Burkina Faso et d’ailleurs.

Pour le ministre en charge de la Jeunesse Boubakar Savadogo, représentant son collègue en charge de la Communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, bien qu’ébranlés dans leurs fondations, les médias traditionnels doivent savoir saisir les opportunités qu’offrent les TIC et les réseaux sociaux.

M. Savadogo a salué l’audace, le génie, la perspicacité, l’engagement au service de la Nation et le leadership de l’Observateur Paalga.

Le ministre a rendu un vibrant hommage à Edouard Ouédraogo, le sage, le patriote, le bâtisseur et le pionnier,

Il a  aussi reconnu les sacrifices consentis et les difficultés surmontées par le personnel.

Boubakar Savadogo a assuré que le gouvernement ne veut pas priver les journalistes de leur liberté chèrement conquise  ni remettre en cause leurs acquis,  arrachés de haute lutte, parfois au prix du sang.

Mais il a insisté sur le respect de la responsabilité sociale du journaliste dans le contexte de lutte contre le terrorisme.

«Nous sommes embarqués dans le même bateau et nous vaincrons ensemble ou périrons ensemble», a-t-il dit.

Augmentation des prix des médicaments : Le Syndicat des pharmaciens s’explique

0

Le Syndicat des pharmaciens du Burkina Faso a animé une conférence de presse ce mardi 23 mai 2023 pour évoquer la situation du secteur pharmaceutique au Burkina Faso. Le principal sujet abordé a trait à l’augmentation des prix des médicaments de spécialités.

Depuis février 2023, les officines pharmaceutiques ont procédé à un réajustement des prix des médicaments de spécialités pharmaceutiques. Des explications des conférenciers du jour, depuis 1994, le syndicat a demandé aux officines d’appliquer une marge de 1,32% sur les médicaments. De cette marge sont déduites toutes leurs charges. Au fil des années et l’inflation aidant, cette marge de 1,32% ne permet plus aux pharmacies de couvrir toutes leurs charges.

Des charges qui sont pourtant à la hausse du fait d’un certain nombre de facteurs. Ce sont, entre autres, les loyers qui peuvent passer de 150 000 à 500 000 voire plus de 1 000 000 de FCFA lorsqu’il s’agit de l’installation d’une pharmacie ; la fiscalité (les pharmacies sont soumises au droit fiscal commun) ; le maintien de la chaîne de froid pour les médicaments thermosensibles ; l’imposition d’une marge incompréhensible de 32% sur les médicaments essentiels génériques CAMEG et consommables qui consacre une vente à perte dans les pharmacies.

Le même arrêté consacre une marge de 37,5% dans le public ; l’insécurité (cambriolage, braquage) qui oblige les pharmaciens à mettre des sommes importantes pour assurer la protection de leurs locaux ; l’inflation généralisée de 14,5% en 2022 ; etc.

Dr Ismaël Bidiga, président du Syndicat des pharmaciens du Burkina Faso.

C’est dans ce contexte donc, que depuis 2016, le syndicat des pharmaciens a entrepris des discussions avec le ministère de la Santé afin de revoir les marges pour leur permettre de tenir leurs engagements. « Les démarches récentes du syndicat ont débuté en 2016 et l’actuel ministre en charge de la santé était secrétaire général puis conseiller technique ; donc la situation ne lui est pas étrangère. Lors de nos discussions, il a toujours été question de fixation de la marge et nous avions proposé des marges au ministère de la Santé. A chaque fois, les autorités usaient de dilatoire en nous faisant miroiter des éventuels allègements fiscaux », a déclaré le président du syndicat, Dr Ismaël Bidiga. C’est donc de guerre lasse, que le syndicat a décidé du réajustement des prix en février 2023 engendrant ainsi une augmentation de 12% pour les médicaments de spécialités. Une augmentation qui selon le syndicat, n’atteint pas le taux d’inflation au Burkina qui est de 14,5%.

Et c’est cette augmentation qui fait grincer des dents au sein de la population et du gouvernement au point où le ministre du commerce a déclaré à l’issue du conseil des ministres du 17 mai 2023 que le gouvernement va fixer des marges plafonds pour les médicaments de spécialités. « Eu égard à l’actualité récente qui nous a permis de constater la flambée généralisée des prix des produits de spécialités dans les officines pharmaceutiques, ce rapport adopté nous permet de poursuivre la procédure en la matière pour fixer désormais des marges plafonds sur les prix des produits de spécialités », avait indiqué le ministre Serge Poda.

Cette sortie du ministre du commerce n’est pas du goût du syndicat, qui estime qu’il n’est pas contre une règlementation des prix des spécialités, mais souhaite que cela soit fait de concert avec toutes les parties comme il l’a toujours souhaité depuis 2016. Selon le syndicat, à l’issue d’une rencontre tenue avec la partie gouvernementale le 18 avril 2023, il était prévu qu’une commission technique soit mise en place pour discuter de tous les points afin d’améliorer l’apport du secteur pharmaceutique sur le système de santé au Burkina Faso.

Mais jusqu’à présent cette commission n’a pas encore été créée. Le syndicat s’interroge donc sur la volonté du gouvernement à aller au dialogue. « Le rapport du conseil des ministres du 17 mai 2023 et l’intervention du ministre en charge du commerce suscitent des interrogations quant à la volonté du gouvernement de dialoguer. « Le ministre dit par ailleurs qu’on assiste à une flambée généralisée des prix des spécialités en février. Nous tenons à rappeler que malgré les difficultés que vit notre pays pour approvisionner certaines zones difficiles d’accès aujourd’hui, le prix du médicament reste approximativement le même à Dori, Djibo, Sebba, Solenzo, Nouna, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Garango, Réo. Nous saluons au passage, le sens du devoir de nos chers confrères pharmaciens des zones à fort défit sécuritaire. Malgré les difficultés d’approvisionnement, les pertes de leurs produits au cours des attaques de convois, ils continuent de se battre pour assurer leur mission de santé publique et ne répercutent pas leurs charges supplémentaires sur le prix du médicament », a laissé entendre le président du syndicat, ajoutant que le secteur pharmaceutique ne pratique pas de spéculation sur les prix des produits de santé.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Tout compte fait, le syndicat se dit toujours ouvert au dialogue et espère qu’il va se poursuivre avec le gouvernement afin de trouver un compromis acceptable pour tous. « Nous mettons en garde les ministres en charge du commerce et de la santé contre toute décision hasardeuse qui déstructurerait le secteur pharmaceutique privé tout comme les décisions hasardeuses sur la CAMEG en 2016 ont conduit à une déstructuration du secteur public qui souffre aujourd’hui de multiples ruptures. La rupture du circuit d’approvisionnement entraînera inéluctablement une catastrophe sanitaire dont les pharmaciens ne seront pas tenus pour responsables. Il est temps que chacun assume les conséquences de ses actes. Le Burkina vit des périodes difficiles en ce moment et il n’y a aucun intérêt à créer d’autres crises là où les acteurs sont ouverts à la discussion », ont conclu les conférenciers.