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vendredi, 27 décembre 2024
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Change de lunettes !

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Rouge ou vert ??

Comme un homme sur douze aux Etats-Unis, je suis daltonien. C’est un héritage que mon père nous a laissé, à mon frère et moi. Merci, papa. Ce n’est pas si terrible. Il faut juste se rappeler que les feux sont verts en bas et rouges en haut quand on conduit, et tout va bien. L’orange ne pose pas de problème. Le vert et le rouge sont plus délicats !

Un soir, je regardais un match de football, avant que le soleil se couche. Les tenues de l’équipe qui accueillait ont attiré mon attention. « C’est assez inhabituel, des tenues en vert et blanc comme ça. Mais elles sont plutôt belles », ai-je pensé.

Quand le soleil s’est couché, j’ai changé d’avis. « En fait, ces uniformes sont rouge et blanc mais pas mal, cela dit. »

J’ai entendu parler de ces lunettes qui t’aident à voir les différentes couleurs. Il y a une vidéo sur YouTube qui montre ce vieux gars qui met une paire de lunettes et voit les couleurs correctement pour la première fois. Il en pleure.

Je ne sais pas si je pleurerais ou pas, mais ça serait bien de voir un sapin vert à chaque fois et pas une fois vert et une fois rouge, selon la lumière.

Des lunettes pour voir la vie en couleurs éblouissantes

Voilà un verset qui m’a touché récemment. Il parle de voir correctement.

“Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut.” (1 Thessaloniciens 5.8)

Vivre dans l’espérance nous donne une nouvelle paire de lunettes à travers laquelle regarder le monde. Il ne s’agit pas de verres teintés en rose, qui sont beaux mais distordent la réalité. L’espérance est davantage comme ces lunettes qui permettent aux daltoniens de voir le monde tel qu’il est vraiment.

C’est le casque de l’espérance du salut. Le casque protège notre tête et c’est là que se trouve le cerveau, chez la plupart des gens. Il est vrai que certains ont plus à protéger que d’autres, mais il est tellement important que nos pensées soient infusées par l’espérance. Si le doute, la peur, l’incrédulité ou la convoitise sont ce qui motive nos pensées, nous risquons d’avoir des problèmes.

Mais si l’espérance – c’est-à-dire attendre avec impatience le retour du Seigneur et profiter pleinement de Son salut dès maintenant – infuse nos pensées, notre vie change. Il ne s’agit pas de pensée positive. Il s’agit de baser ta vie sur la vérité, de voir les choses comme Dieu les a faites. Des couleurs éblouissantes !

Il est vrai qu’il est plus facile de penser comme ça quand des choses bien nous arrivent – tu as eu ton augmentation, tu as eu ton rendez-vous, ce n’était pas le cancer, finalement, tes enfants ont nettoyé la maison sans que tu leur demandes, ton mari a arrêté de ronfler. Mais nous avons tout particulièrement besoin de ce processus lorsque les choses sont difficiles. Nous avons besoin de mettre nos lunettes afin de voir comment les choses sont en RÉALITÉ.

Quelles lunettes ? 

Des lunettes d’espérance. Elles sont vraiment super, parce qu’elles sont aussi :

Des lunettes de la Parole de Dieu. Lis-la. Médite-la. Vois les choses à travers les yeux de Dieu.

Des lunettes de reconnaissance. Elles ne donnent pas l’impression que tout leur est dû. Elles sont reconnaissantes pour des milliers de choses et de gens.

Des lunettes de la création de Dieu. Elles permettent de Le voir dans les couchers de soleil, les montagnes, de beaux animaux, toute Sa création.

Des lunettes à frères et sœurs. Elles permettent de voir Dieu chez ceux qui L’aiment. Remarque : elles montrent Dieu chez les frères et sœurs, pas leurs fautes.

Une espérance surnaturelle

Notre espérance du salut est une attitude qui chasse les doutes fumeux et nous permet de vivre positivement, même lors des attaques de l’ennemi. D’après M. Strong, le mot grec pour espérance dans le texte ci-dessus, elpis, signifie « anticiper, la plupart du temps avec plaisir ; attendre (à la fois abstraitement et concrètement) et avoir confiance : foi et espoir. » Peux-tu imaginer passer la journée avec ce genre de pensée ?

Il y a tellement de négativité dans le monde. J’essaie de rester informé en regardant les nouvelles, mais parfois, je les éteins. Sinon, le négativisme risque de déclencher une crise soudaine de boulimie. J’ai même refusé de lire certaines nouvelles chrétiennes, simplement parce qu’elles se concentraient sur le négatif.

Le malheur et la tristesse attirent plus de lecteurs et de téléspectateurs que l’espérance. C’est triste, pas vrai ?

Non seulement je suis daltonien, mais mon estomac est parfois un peu délicat. Je ne supporte pas les régimes à base de gémissements, de pleurnicheries et de discours sur ce que le diable fait. Parle moi plutôt de ce que le Seigneur est en train de faire ! C’est là que je commence à voir plus clairement.

Je veux mettre mes lunettes d’espérance. Et toi ?

Je jeûne et je prie et il ne se passe rien !

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Mon église organise régulièrement des semaines Jeûne et Prières et c’est là que j’en profite pour prendre du temps pour Dieu, avec Dieu, en mettant d’ailleurs en mode “pause” certaines de mes activités. 2017 et 2018 ont été propices en idées, projets et propositions, et mon cerveau a disjoncté quelquefois me causant plusieurs insomnies… Là, Lisa, il faut que que tu te poses ! (Et que tu jeûnes)

Pour tout vous avouer, cette semaine en particulier a été difficile sur le plan émotionnel. Dieu est resté silencieux ou c’est moi qui suis devenue sourde ?

Alors que je pensais, un peu dépitée à la 4ème journée: “Il ne s’est rien passé d’extraordinaire, j’ai envie d’arrêter demain”, j’ai pris une grande bouffée d’oxygène pendant la réunion… Non, 2, en réalité : “Inspirez ! Expirez !”

C’est comme si le Pasteur Ben Girault (pasteur Jeunesse) lisait dans mes pensées. J’ai même cru qu’il voyait mes joues s’empourprer pendant que je m’enfonçais dans mon siège…

Ce n’est pas parce que tu ne vois rien qu’il ne se passe rien…

En bref, Lisa, comment peux-tu penser que Dieu ne fait rien ???

Son nom est efficace

Je ne suis pas une adepte du micro-onde, mais dans des moments un peu tendus, il m’arrive de penser que si Dieu n’exauce pas instantanément :

C’est parce que ma prière n’est pas assez efficace.

Ou bien n’ai-je pas assez dit : “Dans le nom de Jésus” ?

J’attendais des réponses cette semaine-là, alors ne rien “voir venir” avait quelque chose de frustrant, de décevant.

Et vous, cela vous est-il déjà arrivé ?

Ce soir-là, en réunion, des piqûres de rappel m’ont été nécessaires :

Voulez-vous, comme moi, restez confiant(e) dans le nom suffisant de Jésus ?

> 1ère bouffée d’oxygène. Pardon Jésus de remettre en cause l’efficacité de la prière et également l’efficacité de ton nom. Alors que ton nom a tout pouvoir, c’est le plus beau des noms. Merci Jésus d’être au-dessus de toutes mes situations et d’être suffisant !

Ce n’est pas parce que Dieu ne répond pas dans l’instantané que son plan de sauvetage n’est pas parfait.

 

Dieu répond “oui”, “non”, “pas maintenant”, ou progressivement

Aviez-vous pensé qu’on pouvait montrer de l’impatience, se comporter parfois comme des enfants capricieux envers Dieu ? Un peu comme notre progéniture qui pleure, affamée, comme si on n’allait pas la nourrir ! Ou alors, c’est une manière d’insister, de nous faire savoir que c’est trop long ?!

N’agit-on pas parfois ainsi avec Dieu et nous a t-Il jamais laissé tomber ?!

Oui, on a tendance à penser que Dieu fait fonctionner son micro-ondes pour nous, alors qu’il préfère (pas vous ?) de loin les plats mijotés. Ils ont meilleur goût. Dieu veut le meilleur pour nous 🙂

C’est ce que j’ai imaginé au cours de cette semaine de Jeûne & Prières : Pendant cette semaine, Dieu va m’exaucer. Euh, peut-être qu’il faudra rallonger, Lisa, ou patienter ? Voire les 2 ? Ou recommencer ?

Là, encore, le Pasteur Ben a resservi une louche :

  • Dieu n’a pas fait l’Univers en 1 jour, mais en 7 jours
  • Jésus, quand Il guérit l’aveugle à Bethsaïda, Il s’y prend à 2 fois ; Il lui remet de la salive parce que ce dernier voyait les gens comme des arbres.

Oui, parfois on prend l’habitude de mal interpréter les choses, ou à faire preuve d’impatience, il faut bien l’avouer.

“Je t’ai exaucé dans le temps favorable ; je t’ai secouru au jour du salut.”
Esaïe 49.8

“2ème bouffée d’oxygène. Pardon Jésus. Je vais aussi persévérer et ne plus douter que tout ce que tu fais est parfait, ton timing est parfait, tes œuvres sont merveilleuses. Amen.

Pensez-vous que Dieu préfère le micro-onde aux plats mijotés ?

Pensez-vous que Dieu est toujours pressé de nous répondre ?

Non.

Vous êtes d’accord avec moi ?

Parfois, Dieu nous répond : “Pas tout de suite, attends encore un p’tit peu.”

Parce que, pendant ce temps d’attente, on a toujours quelque chose à apprendre.

Voulez-vous prier encore avec moi ? Père, merci parce que ton nom est efficace, ton nom est puissant et suffisant pour renverser ma situation, pour me guérir, me restaurer, me délivrer.

L’Automne de Notre Vie, cette Belle Saison

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Non, je n’ai pas changé : mon ‘Oui’ reste bien un ‘Oui’. Comme vous le savez peut-être, j’avais promis de ne plus me répandre en lamentations sur mon vieillissement. Par contre, le fait d’écrire sur le sujet du vieillissement, ça, c’est autre chose. 

Ce qui a provoqué mon désir d’en parler, c’est un documentaire que j’ai vu récemment, sur une femme qui est devenue religieuse. Elle avait 70 ans ; j’ai envie de dire qu’elle n’avait ‘que’ 70 ans ! Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre les paroles suivantes de sa part : ‘Je ne suis plus active (dans la vie), juste spectatrice. Je suis en route vers la fin. Il s’agit juste pour moi d’attendre et de ne déranger personne’.

Oh, quelle tristesse d’entendre ces paroles et si difficile pour moi de les accepter. Moi qui sait que c’est tout le contraire de ce que Dieu pense et de ce qu’il attend de chacun de nous.

Il faut bien sûr éviter de généraliser au sujet des personnes qui se trouvent à l’automne de leur vie (et en fin de compte, peu importe leur génération). Nous étant occupés, avec mon mari, des seniors dans notre église pendant des années, nous avons vu un peu de tout !  Certains étaient devenus amères à cause des tribulations de la vie. Il y avait aussi ceux qui s’étaient englués dans leurs habitudes et d’autres qui n’étaient pas du tout réceptifs au moindre changement. Mais sans oublier non plus ceux qui vivaient pleinement la joie de leur Seigneur : qui appréciaient le changement des couleurs à l’automne, allaient à la chasse aux champignons, participaient aux vendanges. Durant cette saison-là, les vignobles sont magnifiques et les feuilles des érables ont des couleurs à couper le souffle.

Non, il est vrai que l’âge et les expériences de la vie ne mènent pas toujours à la sagesse, comme on aime bien le dire. C’est dommage, parce que les mauvaises expériences – même si elles sont parfois tragiques – font aussi partie de notre vie. Elles sont là pour nous former et nous amener plus près de Celui qui connaît parfaitement tous les ‘Pourquoi ?’. Ce cher Dieu qui nous encourage et qui nous dit : ‘Car moi je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur, déclare l’Eternel : ce sont des projets de paix et pas de malheur, afin de vous assurer un avenir plein d’espérance’.

Il est vrai que nous ne sommes pas tous égaux, non plus, que ce soit du côté de notre physique ou encore de nos capacités intellectuelles. Dieu a créé chacun de nous comme un être humain unique au monde. Et il a donné à chacun de nous des aptitudes et des dons différents. J’ai pris une décision importante à ce sujet le jour où j’ai vu une cavalière de 98 ans sur son cheval, et une autre dame de 80 ans faire des acrobaties incroyables. J’ai alors décidé d’arrêter de me comparer aux autres et de tout simplement remercier Dieu pour leurs étonnantes capacités, très inspirantes. Les comparaisons à n’importe quel âge entraînent mécontentement et insatisfaction par rapport à la créature merveilleuse que nous sommes. Notre vie a beaucoup plus de valeur à Ses yeux que nos exploits physiques et intellectuels.

A l’automne de notre vie, je suis persuadée que – si nous le voulons – nous pouvons remplir notre agenda d’activités correspondant à nos capacités et à nos dons, pour faire du bien aux autres. Sans nécessairement attendre de nous sentir parfaitement en forme pour le faire. En faisant confiance à ce conseil : ‘Ainsi donc, tant que nous avons l’occasion, faisons du bien à tout le monde et en premier lieu à ceux qui appartiennent à la famille des croyants’.

J’ai expérimenté le fait d’avoir servi ou ajouté une valeur à quelqu’un ; c’est cela qui m’a fait me sentir bien. Quand je pense à cette religieuse au début de mon texte, je crois que toute personne qui sert son prochain ne se sentira jamais inutile.

Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec l’énergie que tu as…’ Un sourire peut illuminer une journée ; et une bonne écoute n’a pas de prix.

L’automne est une des plus belles saisons de l’année. Et l’une des meilleures saisons pour semer les graines, en particulier en ce qui concerne les fleurs sauvages. ‘Semences généreuses, moisson abondante’.

Quand elle a atteint l’âge de 80 ans, Maya Angelou a dit ceci :  ‘N’oubliez jamais qu’à n’importe quel âge, nous pouvons toujours être un arc-en-ciel dans le ciel nuageux de quelqu’un d’autre. »

Beautiful, n’est ce pas ?

Love,

Dire la même chose que Dieu

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La dernière fois, je vous ai partagé un épisode de ma vie que j’ai vraiment aimé vivre et vous raconter. Avec Dieu, aucun événement n’est anodin. Dès lors qu’on le reconnaît dans toutes nos voies, on sait d’avance qu’il aplanit notre route.   Oui, la vie avec Dieu est riche en rebondissements, pleine d’aventures et si on lui fait confiance, alors sa Parole fait des merveilles dans nos vies. Comme promis, je poursuis mon histoire qui se déroule au bord des eaux paisibles, rappelez-vous. ?

Ce n’est pas la réponse que j’attendais !

Quand on demande une chose précise à Dieu pour faire sa volonté, rien d’étonnant qu’il agisse, qu’il réponde ! Mais parfois, sa réponse dépasse notre compréhension, elle ne va pas dans le sens qu’on l’imaginait. C’est le constat que j’ai fait lorsque que coup sur coup, j’ai perdu une grande partie de mes activités.

Au fond de moi – Dieu en est témoin – aucune inquiétude, mais une paix qui dépasse l’entendement, celle que j’ai reçue un fameux 19 janvier 2012… Je suis restée ferme dans mes positions : j’ai prié, demandé à Dieu, alors, il va pourvoir car il est fidèle.

Dieu n’a pas fini de m’étonner…

Dans la foulée, les “entrées” ont commencé à arriver après les “sorties”. Propositions, opportunités, même des vacances ! Et je sais que Dieu n’a pas fini de m’étonner. Au jour le jour. Dieu est fidèle ! Il nous comble grâce après grâce car s’il déversait sur nous toutes ses promesses en une seule fois, on serait noyé sous un flot de bénédictions. ? (Jean 1.16)

J’ai franchi un nouveau cap dans la proclamation, la confession, qui signifie littéralement : “dire la même chose que…” Que Dieu ! Je vous recommande de vous abonner à la méditation quotidienne de Derek Prince, le roi de la proclamation. ?J’ai beaucoup avancé grâce à ses enseignements d’une rare profondeur.

“Dire la même chose que Dieu.” 

Et quand on sait que la voix de Dieu a créé l’univers, alors cela veut dire que nous aussi, nous pouvons créer la vie “zoé”- la vie de Dieu en nous – autour de nous. Énorme ! Quand on le réalise, eh bien, cela signifie que nous manifestons la puissance de Dieu pour sa gloire.

Cela signifie aussi qu’il faut parler “au nom de Dieu”, non pas comme une formule magique, bien sûr, mais avec la foi d’un petit enfant qui sait que son Papa l’aime et tient toujours parole… Nous avons besoin d’utiliser sa voix pour “appeler les choses à l’existence”. (Romains 4.17) Et résister, combattre pour que “ces choses” arrivent sans nous les faire voler par le diable. (Jean 10.10)

Résister au diable avec les mots de Dieu

Alors que Satan revenait à la charge avec la peur qui m’a paralysée une grande partie de ma vie – la peur de manquer – j’en ai profité pour muscler ma foi. “Non, tu ne m’auras pas, car Dieu a dit qu’il était mon bon Berger, que je manquerai de rien. Alors, je n’ai pas peur ! Oust ! Dégage !

Je ne sais pas encore comment s’annoncera la rentrée. Je ne m’en préoccupe pas, c’est l’affaire de mon Papa céleste. On va marcher ensemble, main dans la main, l’été va être génial – chouette, des vacances forcées ! Car je sais qu’il n’a pour moi que des plans de bonheur. C’est bien lui qui le dit, n’est-ce pas ? Et on sait que Dieu n’est pas homme pour mentir. Tout ce qu’il dit s’accomplit. Quand on le réalise, c’est vraiment extraordinaire !

Dieu est fidèle

Alors, si dans un premier temps j’ai refusé le diagnostic du médecin, j’ai ensuite réfléchi en m’imposant d’entrer dans le repos de Dieu. La Bible dit que “le juste tombe sept fois, mais qu’à chaque fois, il se relève” ? (Proverbe 24.16) Sincèrement, je suis tombée plus de sept fois… et à chaque fois Dieu m’a remise sur pied, me fortifiant à chaque chute car c’est lui qui nous rend inébranlable. (1 Pierre 5.10) Je le loue car ma résilience s’est amplifiée grâce à la Parole de Dieu qui a été le roc sur lequel je me suis appuyée pour me redresser.

J’ai retenu la leçon que je vous transmets aujourd’hui, telle quelle : proclamer la Parole de Dieu renverse les forteresses, annule l’effet des armes forgées contre nous (Ésaïe 54.17), destinées à nous empêcher d’œuvrer pour Dieu, de jouir de ses plans de bonheur.

Murmurer dans l’obscurité de ma chambre le Psaume 23 a été une prière puissante, qui a stoppé l’ennemi dans son élan.

Il est vain de demander à Dieu : “Équipe-moi pour le combat” car Dieu nous a déjà tout donné. Il nous appartient de nous revêtir sans cesse de ses armes pour résister avec une foi ferme après avoir tout surmonté. (Éphésiens 6.10-18) Car le diable va revenir sur un terrain qui lui est familier, mais en lui tenant tête, il ne peut que repartir. Il essaiera de trouver une autre faille, alors à nous de rester vigilants. Rappelez-vous comment il a tenté Jésus dans le désert, le dernier verset est très clair. (Luc 4.1-13)

Notre bouche a un pouvoir

Je l’ai déjà cité dans l’article Prends ma main :  “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; celui qui l’aime en mangera les fruits.” (Proverbe 18.21) Et j’ai choisi la vie ! Encore et toujours !

Ne sous-estimons pas la puissance de la Parole de Dieu, même proclamée d’une voix faible, au fond de son lit, la couette sur la tête ! Ce sont ses mots, sa voix qui ont créé l’univers tout entier.

Que désirez-vous ? Demandez-le à Dieu, et croyez que vous l’avez reçu, car vous le verrez s’accomplir. (Marc 11.24) Vous voulez :

  • Une bonne santé ? “Crains l’Éternel, et détourne-toi du mal : Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os.” (Proverbe 3.7-8)
  • Fonder une famille ? “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour vivre avec sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne.” (Genèse 2.24)
  • Avoir un, plusieurs enfants ? “Mais oui, les enfants sont un trésor, la récompense donnée par le Seigneur.” (Psaume 127.3)
  • Réussir dans vos entreprises ? Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu (…) tu seras béni à ton arrivée, et tu seras béni à ton départ.” (Deutéronome 28.1-6)
  • Servir Dieu ? Offrez vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.” (Romains 12.1)
  • Aller au bout de vos études, de vos projets ? Il l’a rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages. Il l’a rendu capable de faire des inventions (…)” (Exode 35.31-35)
  • Être plus que vainqueur dans tout combat ? Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés. Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l’arc d’airain.” (2 Samuel 22.34-35)

La Bible est remplie de promesses qui nous sont destinées : car Jésus est le “oui” qui confirme toutes les promesses de Dieu. C’est donc par Jésus-Christ que nous disons “amen” pour rendre gloire à Dieu dans tous les domaines de notre vie !

Quand vous priez sur la Parole de Dieu en confessant ses promesses – autrement dit “dire la même chose que Dieu” – dites “amen”. Puis, levez les yeux pour regarder votre colis descendre du ciel et les bras pour louer Dieu. Dieu est fidèle, mes chers Amis ! Tout ce qu’il dit s’accomplit. Amen ! À lui soit la gloire ! ?

Lisa Giordanella
Lifestyle

Laisse-toi transformer en millésime !

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J’aime beaucoup la magnifique région Bordelaise. J’aime les paysages, les vignes à perte de vue, l’église Momentum où je me rends à chaque fois que je suis dans la région. Mais je profite également de me balader et visiter cette région réputée pour son vin. 

Voulez-vous savoir comment est fait le vin ?

Le raisin sera récolté à une certaine période de l’année. Cette période est primordiale pour un vin excellent. Les raisins sont les seuls fruits qui possèdent les acides, les esters et les tanins nécessaires pour faire un vin naturel, sans ajout, et de qualité constante.

Puis viendra le moment de l’égrappage, le pressurage.

Une fois le jus extrait, la fermentation pourra commencer et les levures présentes dans l’air accéléreront le cycle de fermentation

Ensuite, pendant la clarification, le vin sera filtré afin de séparer toutes les parties solides et impuretés du précieux liquide.

Finalement, le viticulteur pourra choisir un vieillissement en fût de chêne, ou directement une maturation en bouteille.

Certains, selon l’origine, la qualité du raisin et le soin apporté à le produire, deviendront de véritables millésimes. Mais tout cela ne sera pas fait en quelques années, et encore moins en quelques semaines.

Je suis sûr que vous voyez déjà où je veux en venir.
Et si notre vie chrétienne était semblable à un raisin qui pourrait finir en millésime ?

“Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.”
Jean 15.5

Nous sommes la création de Dieu, semblable à un raisin, à ceci près, que nous décidons ce que nous voulons devenir. Dieu nous a créés libres.

Même après que nous acceptions que le Seigneur vienne nous cueillir, cela ne suffira pas à nous transformer en un excellent millésime.

Nous devrons accepter d’être pressé, afin de faire sortir le meilleur de nous même.

Puis nous laisserons la Parole de Dieu fermenter notre coeur.

C’est alors que pendant notre clarification, nous laisserons le Seigneur nous débarrasser de nos impuretés et nos péchés. A travers les épreuves, nous comprendrons parfois ce qui n’est pas bon pour nous.

Puis, enfin, viendra les années, ou armé du Saint Esprit, nous nous bonifierons avec le temps, devenant peu à peu avec le temps et l’expérience, un millésime extraordinaire !

“Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.”
Jean 15.4

Mes frères et soeurs, et si nous décidions d’être un millésime pour la Gloire de notre Seigneur Jésus ?

Soyez bénis et bonifié par Jésus,

Aimer, aimer : c’est plus facile à dire qu’à faire !

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Aimer, toujours aimer plus et mieux. Mais il y a des gens qui sont plus doués que d’autres, non ?

Je pourrais mettre un kilomètre (ou presque) de versets bibliques qui parlent d’amour. Et d’abord LE verset central, dont tout le monde (même moi) connaît la référence dans la version Segond 1910, bien entendu :

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

AMOUR : c’est évident, si je ne devais garder qu’un mot de la Bible, ce serait AMOUR !!!

Mais il y a des gens qui ne sont pas, mais alors PAS DU TOUT AIMABLES, au sens littéral du terme.

Les voisins, certaines de nos belles-mères …

Par définition, on ne les choisit pas. On les découvre peu à peu au fil des années, et dans certains cas (pas tous !), on le regrette. Il aurait peut-être mieux valu en rester à la première impression !

On fait COMMENT pour les Aimer, EUX ??

  • celui dont les chiens vivent dehors et aboient jour et nuit (sisisi) et qui invoque notre “indulgence” à leur égard

  • celui qui tourne le dos quand on lui dit bonjour, et ça fait des années que ça dure

  • celui qui passe la tondeuse, la débroussailleuse et le taille-haie le dimanche après-midi

  • celui qui rigole et qui crie toute la nuit dans son jardin, avec ses amis

  • celui qui met du désherbant chez moi quand je ne suis pas là

  • ceux qui ne cueillent pas leurs fruits (des cerises !!!) et qui les laissent manger par les oiseaux et pourrir sur l’arbre

NON, je ne me laisse pas entraîner par mon imagination. Je pourrai mettre un nom en face de chaque ligne. Certains auraient même plusieurs lignes …

En clair : ils m’énervent, et je n’ai pas envie de les aimer, EUX …

Et je ne vous parlerai même pas de ma belle-mère (non non non).

 

Je suis chrétienne, je DOIS faire la différence 

Hé oui, je sais bien !!! C’est ce que Jésus nous a enseigné, et il l’a payé TRÈS CHER. En plus il n’était pas coupable.

Donc, ce n’est pas optionnel. Oulalah ….

Alors, je fais quoi ?

Avec mes voisins :

  • Je leur souris GENTIMENT

  • je les REMERCIE de me prévenir quand il va y avoir une nuit bruyante (c’est arrivé une fois, et je suis allée dormir ailleurs)

  • je leur parle NORMALEMENT (même si intérieurement j’aurais bien envie de leur expliquer la vie)

  • je leur OFFRE des plants de tomates que j’ai semés et chouchoutés

  • je leur offre des petits COEURS que j’ai tricotés avec AMOUR (je n’ai pas réussi à le faire à tous)

  • je PRIE pour eux (il faudrait bien que je le fasse PLUS)

 

Et ma belle-mère, on en parle ?

 

  • Euh, non. Toujours pas …

  • Je n’ai pas changé d’avis !

  • Et ce n’est pas dommage
  • Et : non rien ….

 

C’est vraiment dur d’aimer “les autres”

 

Et toi, tu fais comment avec les gens vraiment pas aimables ??

Je suis sûre que tu en côtoies aussi quelques uns …

Partage-nous ça en commentaire, et promis, on ne jugera pas et on ne se moquera pas !!

La rentrée c’est bien, mais …

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Je dois vous avouer que la rentrée est une épreuve. Je ne sais pas qui a inventé la rentrée, mais je pense que celui ou celle qui l’a fait était quelqu’un de cruel.

Je n’aime pas la rentrée !

Je suppose que seul un homme peut inventer des choses cruelles comme la rentrée. Il s’est arrangé pour que le temps dehors soit maussade, et pour qu’il y ait des factures dans la boîte aux lettres. Il y a une semaine encore, mon seul souci était de savoir quel T-shirt j’allais porter pour la journée. Aujourd’hui, la réalité est revenue !

Je n’aime pas la rentrée, et pourtant, la rentrée est inévitable. Nos ancêtres, Adam et Eve, se sont écartés de la volonté de Dieu, et du coup, Dieu a dit que l’homme devrait travailler à la sueur de son front pour gagner son pain. Avant cela, Adam était plus ou moins tous les jours en vacances ! C’est vrai qu’il avait quelques tâches dans le jardin d’Eden : trouver des noms aux animaux, procréer … mais ce n’était rien comparé au travail qui l’attendait hors du jardin : Cultiver la terre, sortir les poubelles, repasser ses chemises …

Je n’aime pas la rentrée, et pourtant, la rentrée est aussi porteuse d’espérance. Après un temps de réflexion et repos, la rentrée est un nouveau départ. C’est le moment de relever les défis, de prendre des initiatives, de repartir sur des bonnes bases. C’est le moment de mettre en pratique ce qu’on a appris au camp d’ados …

Je suis aussi heureux de vous retrouver, lecteurs du TopChrétien, et je suis impatient de voir les choses que Dieu va faire dans les mois qui viendront.

La rentrée apporte de nouvelles bénédictions !

Ainsi, si tu as reçu des idées, des paroles ou des encouragements de la part de Dieu pendant cet été, je t’invite à garder ces choses précieusement ! Ce sont des graines que Dieu a placées dans ton cœur et il faut que tu en prennes soin. La rentrée, c’est aussi retrouver les gens qui ont le don de découragement ou qui t’entraînent dans des choses qui t’éloignent de Dieu. Ne laisse pas les choses de la vie étouffer la semence que tu as reçue ! Ne doute pas de ce que Dieu a mis en toi ! Ne laisse pas la rentrée ravir ta bénédiction ! Relis la parabole des semences (Matthieu 13).

Si en revanche tu as passé l’été sans trop t’occuper de Dieu ou si tu t’es éloigné de Lui, ne reste pas là où tu es. La rentrée est le moment de recommencer, et de retrouver le chemin de Dieu. A quoi bon continuer sur un chemin qui ne mène nulle part ? Dieu t’attend !

« Vous me chercherez, et vous me trouverez. Oui, je le déclare, moi, le Seigneur : si vous me cherchez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous. » Jérémie 29.13

La rentrée c’est bien, mais vivement les prochaines vacances, quand même !!!

Question : As-tu pensé à mieux t’investir dans ton église cette année ? Il y a sans doute des activités auxquelles tu pourrais participer, si tu ne le fais pas déjà.

Pourquoi moi, Seigneur ???

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Ces dernières semaines, trois femmes que j’aime ont vu leur monde basculer face à un diagnostic de cancer très agressif. Plusieurs amies luttent aussi contre la maladie et deux autres ont perdu leurs maris d’un cancer après des mois de combat.

Bien malgré moi, mon cœur ne peut s’empêcher de se rappeler ma vie, il y a déjà presque 20 ans. À cette époque, j’étais prisonnière de mon lit 18 à 24 heures par jour, me déplaçant en fauteuil roulant. 

C’est pour mes amies que j’écris ceci, mais aussi pour vous qui traversez des moments sombres ou encore qui luttez contre la maladie.

Devant l’incompréhension de mon corps qui refuse de coopérer et l’injustice de la vie qui devient tout autre que ce que l’on a connu ou que l’on avait imaginé, il est tout naturel de me poser des questions comme “Pourquoi moi ?“, “Pourquoi est-ce-que Dieu permet cette situation ?” ou encore “Est-ce vraiment vrai que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ?” (Romains 8.28)

J’aimerais vous offrir 4 pensées qui me permettent d’être heureuse et sur lesquelles j’aime méditer lorsque la vie n’est pas facile :

1. Ne jamais oublier que je n’ai qu’une vie à vivre !

Même si les circonstances ne ressemblent pas à la vie que j’avais envisagée ou souhaitée, en acceptant ma nouvelle réalité, en m’y adaptant, il me sera plus facile d’être ouvert(e) à d’autres façons de faire et d’apprendre à vivre pleinement autrement ! Ces jours, mois, années ne reviendront jamais. Mais ce qui est mien est le moment présent.

J’aime ce passage biblique qui dit : “Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.” (Ecclésiaste 9.10)

2. Ne jamais perdre espoir !

Dieu n’a aucune limite ! Il n’est pas limité à la science médicale, à mes circonstances, à ce que mes yeux voient ou ce que je peux imaginer. Ce qui me semble impossible et même incurable, ne l’est que jusqu’à ce que ne le soit plus !

“Dieu peut faire bien au-delà de ce que l’on peut imaginer, penser et demander.” (Éphésiens 3.20)

J’étais âgée de 23 ans, après presque cinq ans de maladie débilitante, mon médecin venait de signer un papier qui me déclarait invalide pour le restant de ma vie. Selon ce spécialiste, ma condition physique n’allait qu’empirer. Honnêtement, je me souviens m’être demandé comment mon corps pourrait aller moins bien ?

Malgré mon état affaibli, je me suis mise à demander à Dieu un miracle, j’étais très jeune et même si j’avais élaboré des façons de faire qui me permettaient d’être heureuse malgré la maladie, je voulais plus ! Je voulais avoir des bébés et les voir grandir, je voulais servir Dieu avec ma vie, je voulais pouvoir faire mes trucs seule sans l’aide de mon mari, je voulais pouvoir sortir, voir mes copines et même faire du jogging…

Chaque jour je priais ainsi : “Papa, je ne t’ai jamais demandé un cadeau pour mon anniversaire. Mais cette année, je te prie que le jour de ma fête je sois complètement guérie.

Le 26 août 2001, jour de mon anniversaire, je me suis réveillée, je me suis levée et j’étais guérie. Rien, absolument rien n’est impossible à Dieu !

3. Trouver un sens à ma vie et à cette souffrance !

À certains moments, j’ai remercié Dieu, le cœur rempli de reconnaissance d’avoir répondu à mes prières, à d’autres moments, j’ai appris à lâcher prise et accepter que Sa volonté soit faite lorsque son plan ne ressemblait pas au mien. Lorsque sa définition de bon était différente de ma perspective de ce à quoi devrait ressembler ce qui est bon.

C’est dans ces moments d’incompréhension, de brisement que mon cœur s’est mis à ressembler un peu plus à Jésus. Et si c’était le but ultime de notre vie ? Ressembler à Jésus !

Il y a aussi un autre héritage qui naît des cendres de nos vies, de nos traumas et de notre douleur. Lorsqu’on les donne à Dieu, non seulement peut-il guérir nos cœurs, mais de plus, Il peut utiliser ce que l’ennemi avait utilisé pour nous détruire pour en faire quelque chose de magnifique !

Dans Esaïe 61.1-3 on peut lire que Jésus est venu : “pour apporter de bonnes nouvelles aux malheureux, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté…pour consoler tous les affligés…pour donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire.”

4. Faire une différence malgré mes circonstances limitantes

“Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous.” (Galates 6.10)

Je vous laisse avec cette dernière pensée. Il est si facile de me replier sur moi-même, de contempler ma douleur, de ruminer sur les circonstances adverses de la vie qui me submergent. Mais il y a un secret peu connu qui peut me permettre de traverser les crises de ma vie d’une autre façon.

Levez la tête juste un instant. Regardez autour de vous, vous êtes entouré(e) de gens qui souffrent, parfois même bien plus que vous !

En levant les yeux au-delà de vos difficultés, et avec la force que vous avez, vous pouvez faire une différence dans leur vie. Comment ? Souvent, ça peut être aussi simple qu’être l’oreille dont ils ont besoin. Ou encore leur démontrer de l’amour, de la compassion, de la compréhension. Votre vie, votre amour, vos gestes aussi petits soient-ils peuvent faire une grande différence et avoir une portée inestimable.

Je vous laisse sur cette célèbre citation de Mère Térésa :

“Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait.”

Burkina : 71 341 personnes sinistrées après les inondations

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Koudougou, 13 sept. 2020(AIB)-Au Burkina Faso, les inondations ont fait 71 341 personnes sinistrées dont 23 675 femmes et 35 919 enfants, 13 morts, 50 blessés et 563 sans abris à la date du 10 septembre 2020, selon un rapport officiel.

 Le premier rapport de situation du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence (SP/CONASUR) et du bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) sur les dernières inondations au Burkina Faso, a livré ses résultats.

Les régions du Sahel et du centre-nord sont les plus touchées avec respectivement 23 974 et 21 621 sinistrées.

Les dégâts matériels liés aux inondations et aux vents violents sont aussi énormes. Le rapport note 3347 maisons d’habitation détruites, 165- autres endommagées, 1790 abris d’urgences des personnes déplacées internes (PDI) détruits ou endommagés.

Selon le SP/CONASUR et l’OCHA, plus de 250 tonnes de vivres ont été détruites ou emportées par les eaux.

Dans l’urgence, 11 667 personnes ont bénéficié d’assistance sur le plan alimentaire pour environ deux mois, grâce a un appui de 280 tonnes de riz, de mil, de maïs… 250 autres ont reçu de l’aide en articles ménagers essentiels. Une cinquantaine de blessées ont également été pris en charge. Plus 1700 abris d’urgences ont été reconstruits pour les PDI.

« La situation actuelle donne plus de 71 300 personnes sinistrées avec des besoins urgents et tenant compte des informations météorologiques sur les précipitions, on pourrait atteindre plus de 100 000 personnes sinistrées avec des besoins vitaux et cruciaux d’ici la fin octobre 2020 à satisfaire », s’inquiètent les rapporteurs.

Selon estimations du plan de réponse d’urgence en cours de finition, le besoin financier est estimé à 9,8 milliards de FCFA par le gouvernement.

Le gouvernement a décidé de déclarer l’état de catastrophe naturelle et de dégager une ligne de crédits de 5 milliards F CFA pour faire face aux urgences nées de la situation.

Agence d’information du Burkina

www.aib.media

Burkina : Sortie de 432 jeunes formés aux métiers et au patriotisme

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Dédougou 14. sept 2020 (AIB)-432 jeunes formés dans divers métiers et au patriotisme dans les centres de formation de Badala et de Loumbila, ont reçu vendredi leurs attestations ; une étape importante dans leur insertion socioprofessionnelle.

La cérémonie de démobilisation marquant la fin des douze mois de formation des 432 ‘’appelés’’ du Service national pour le développement (SND), dans les centres de formation et de production de Badala (Boucle du Mouhoun, Nord-Ouest) et de Loumbila (Plateau-Central, Nord-Est), a eu lieu le vendredi 11 septembre 2020 à Badala.

La formation a concerné les métiers de la maçonnerie, de la mécanique cyclomoteur, de la menuiserie bois, de la menuiserie métallique, de l’électricité bâtiment et la sécurité privée, communément appelé «vigiles ».

Selon le ministre de la Jeunesse Salifo Tiemtoré, des centres tels que ceux du SND, sont des exemples de résilience à la précarité, face au chômage et au sous-emploi des jeunes, surtout en milieu rural.

 

«Assister à la fin de formation de centaines de jeunes techniciens, nantis d’un savoir-faire, des jeunes qui, pour la plupart, avaient abandonné l’école classique, c’est encourager tous les acteurs qui œuvrent à leur offrir cette chance d’insertion socioprofessionnelle», a-t-il dit au nom du Premier ministre Christophe Dabiré.

Selon le porte-parole des 432 ‘’appelés’’, cette 71e promotion a été soumise aux épreuves de l’examen du Certificat de qualification professionnelle (CQP), avec un taux de succès de 100%.

Elle a également bénéficié d’une formation de base en discipline militaire de 30 jours, d’une formation civique et patriotique, des cours sur l’hygiène et le secourisme, sur les Infections sexuellement transmissibles et le VIH Sida, sur le Code de la route et sur la prévention et la sécurité routière.

Chaque appelé est reparti chez lui avec une attestation de fin de formation du SND, un diplôme de qualification professionnelle, un permis de conduire de catégorie C et un pécule déposé dans un compte bancaire et un savoir-faire « pour affronter leurs avenirs».

Le Service national populaire (SNP) devenu SND en 1993, a été institué au Burkina Faso en 1984 sous le régime révolutionnaire et était défini comme un service civique obligatoire pour tout Burkinabé âgé de 18 à 35 ans.

Il s’applique aujourd’hui pendant douze mois à des jeunes volontaires de 18 à 29 ans inclus. Les jeunes fonctionnaires de la même tranche d’années sont aussi soumis au SND, période durant laquelle ils touchent mensuellement un pécule en lieu et place d’un salaire.

Agence d’Information du Burkina (AIB)