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vendredi, 27 décembre 2024
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Burkina Faso: l’épanouissement spirituel et socio-professionnel de la femme au cœur de la 4e Conférence internationale des femmes de destinée (CIFED)

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Après 2010, 2012 et 2016, 2024 accueille la 4e édition de la Conférence internationale des femmes de destinée (CIFED). Le lancement officiel des activités s’est tenu ce mardi 25 juin 2024 à Ouagadougou. Cet événement organisé par le Mouvement des femmes de destinée, un des nombreux départements du Centre International d’Évangélisation/Mission Intérieure Africaine (CIE/MIA), est un rendez-vous majeur pour les femmes chrétiennes désirant approfondir leur foi et leur engagement non seulement dans l’église, mais aussi dans la société.

Cette conférence a pour but de contribuer à l’épanouissement spirituel de la femme dans son milieu familial, dans l’église, dans son milieu social et professionnel; d’impulser, organiser et renforcer l’unité et la participation des femmes à l’œuvre de Dieu.

Dr Hortense Karambiri, présidente du mouvement des femmes de destinée

Cette 4e édition, qui se tient du 25 au 29 juin 2024, est placée sous le thème : « Conquérante vainqueure, prend possession des territoires de la destinée ». « Aujourd’hui, quand ces milliers de femmes se retrouvent, c’est que Dieu veut parler à ses filles, Dieu veut emmener ses filles à relever certains défis. Non seulement par rapport au royaume des cieux et au monde de façon générale. Chaque femme doit accomplir sa destinée. Imaginez que tous ces milliers de femmes accomplissent leur destinée. C’est le rêve de Dieu qui sera manifesté. Il y a des domaines que des femmes doivent prendre en charge. Elles excellent dans la prise en charge de certains domaines. Nous avons parlé par exemple de la famille. La femme est le pilier dans une maison. Quand elle est conquise pour la bonne cause de la famille, elle va s’épanouir. La famille étant la cellule de base de la société, quand la famille se porte bien, la nation se porte bien. » a déclaré Dr Hortense Karambiri, présidente du mouvement des femmes de destinée

Au programme de la CIFED, durant les 5 jours, chaque matin de 9h à 13h, deux sessions d’enseignement et chaque après-midi de 15h30 à 17h00, des ateliers autour de thématiques divers tels que « Les femmes leaders dans l’église », « L’autonomisation des Femmes », « carrière professionnelle et vie ». Chaque soir à partir de 18h30, une réunion publique sera organisée. Dans ce programme, une place sera consacrée à une rencontre d’encouragement et de motivation de la jeune fille et de la jeune femme. Enfin, cette conférence se terminera le dimanche à partir de 18h30 par un grand concert. Un concert pour célébrer Dieu et le magnifier, a indiqué le comité d’organisation du CIFED.

Pour Dr Hortense Karambiri, au regard de la situation difficile de notre pays, les femmes du Burkina Faso doivent se lever à l’instar de Déborah, cette femme dans la Bible, crier à Dieu pour demander la paix pour le pays. « Le domaine de l’insécurité que notre pays vit aujourd’hui, nous avons parlé de Déborah, cette femme dans la Bible, qui s’est levée pour jouer sa partition. Elle est sortie des sentiers battus pour aller combattre. Aujourd’hui, c’est un sujet d’actualité, que des femmes du Burkina Faso se lèvent avec des entrailles pour demander à Dieu que cette insécurité s’arrête et que certaines situations dans notre nation puissent être résolues », a expliqué Dr Hortense Karambiri.

En outre, la pasteure Hortense Karambiri et son équipe espèrent que, ces milliers de femmes venues de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, quand elles vont répartir, qu’elles soient restaurées et qu’elles jouent leur partition afin que la nation puisse le ressentir parce que les femmes sont des actrices du développement.

En rappel, le Mouvement des femmes de destinée est un département du Centre International d’Evangélisation/ Mission Intérieure Africaine (CIE/MIA) qui a été mis en place en 2010 et regroupant toutes les femmes des églises locales. La CIFED 2024 a décerné un prix symbolique à la fondation Go PAGA, histoire de faire un clin d’œil aux structures dirigées par des femmes et travaillant pour soutenir les veuves, orphelins, les blessés FDS et VDP.

Franck TAPSOBA/RED

Journal parlé RED du lundi 24 juin 2024

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Le sommaire du journal

L’arbre était à l’honneur, ce samedi 22 juin 2024. En effet, il s’est tenu la célébration de la 6e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) placée sur le thème : « Arbre, capital de résilience pour un développement endogène ». Elle marque aussi le lancement de la campagne nationale 2024 de reforestation. 

Le président du Conseil Supérieur de la Communication, a été reçu hier au journal de 20h de la Télévision Nationale. Idriss a Ouedraogo, lors de cet entretien est revenu sur les mesures prises ces derniers jours contre certains médias.

C’est parti pour la campagne de pulvérisation pour la destruction des gîtes larvaire. Ladite opération a été lancée, le week-end dernier dans la ville de Sya par le ministre de la santé Dr Robert KARGOUGOU.

Présentation: Franck TAPSOBA

Burkina/Santé : L’agence nationale de régulation pharmaceutique alerte sur les risques liés à l’utilisation des médicaments contenant des sulfamides

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Dans une note d’information datée du 7 juin 2024, l’agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) informe l’opinion qu’à travers des notifications de pharmacovigilance, plusieurs cas de syndromes de Lyell survenus suite à l’utilisation de médicaments contenant des sulfamides, ont été rapportés par ses services.

Selon l’ANRP, la plupart des cas se sont résolus après l’arrêt du traitement et une prise en charge appropriée, mais d’autres cas ont connu malheureusement une issue fatale.

L’ANRP rappelle donc que “l’utilisation de médicaments contenant des sulfamides, ne prenant pas en compte les contres-indications, peut entraîner des évènements indésirables graves comme des nécrolyses épidermiques toxiques, des érythèmes diffus ou des érythèmes pigmentés fixes”

“Les sulfamides sont des médicaments utilisés, seuls ou en association avec d’autres substances comme les antimicrobiens bactériostatiques synthétiques ou dans la prévention du paludisme simple. Les médicaments les contenant sont contre-indiqués chez les patients qui y sont allergiques, ainsi que chez les patients porphyriques”, précise l’agence nationale de régulation pharmaceutique.

En cas de réaction d’hypersensibilité aux sulfamides, il est proscrit de réutiliser ces produits chez ces patients et indiqué de marquer obligatoirement en rouge dans le cabinet du patient : “allergique aux sulfamides”.

L’ANRP encourage les professionnels de santé à sensibiliser les patients sur les effets indésirables et à notifier auprès des points focaux de pharmacovigilance de leur formation sanitaire, tout effet indésirable observé suite à l’utilisation d’un produit de santé.

Retrouvez dans ce document, l’intégralité de la note avec en annexe la liste des médicaments contenant des sulfamides et ayant une autorisation de mise sur le marché au Burkina Faso.

3eme édition des Journées Promotionnelles du Livre Chrétien (JPLC) : la lecture dans les familles envahies par les réseaux sociaux au cœur des échanges

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Raviver l’amour de la lecture dans les familles envahies par les réseaux sociaux, c’est sous ce thème que se tient la 3eme édition des journées promotionnelles du livre chrétien (JPLC). Le lancement des activités de cette édition s’est tenu ce mercredi 22 Mai 2024 à l’église centrale de l’alliance chrétienne de Ouagadougou.

Rapprocher le lecteur du livre et de l’auteur, mais aussi d’encourager l’émergence de nouveaux auteurs dans le milieu évangélique c’est ce qui a inspiré l’initiative des journées promotionnelles du livre chrétien (JPLC). La 3eme édition se tient du 22 au 24 mai 2024 à l’église de l’alliance chrétienne de Ouagadougou. Ces journées sont nées de la volonté de Mme Joanna ILBOUDO, écrivaine et fondatrice de ACTS-BURKINA.

« Nous voyons que chaque jour les gens passent plus de temps sur leur téléphone, sur des livres à lire ou que la Bible que nous devons lire. Alors nous voulons juste encourager les uns et les autres à ne pas perdre trop de temps sur les réseaux sociaux. Parce que ce que nous lisons là-bas n’est pas toujours fiable et il n’est pas aussi de bonne source de connaissance. » a expliqué le promotrice.

Mme ILBOUDO , promotrice des JPLC

Autre objectif visé à travers ces JPLC, la promotion et la distribution de la littérature chrétienne. Au cours de ces 3 jours, plusieurs activités sont au programme.

« Nous aurons des panels sur le thème principal, et d’autres thèmes. Nous aurons aussi la présentation des livres des différentes maisons d’édition, la maison d’édition Vie Abondante, l’alliance publique, les éditions TBA de l’UGBB et les éditions contact. » a ajouté Mme ILBOUDO

Les JPLC se tiennent à un moment où la disponibilité de livre chrétien de qualité se pose. Pour le Dr YARABATIOULA, DG de l’ENAM et homme de culture, les choses ont évolués positivement :

« Par rapport à hier, on peut dire que ça évolue parce que si vous observez la chaîne du livre et le marché du livre au Burkina Faso de façon globale, on produit plus qu’hier et il y a de plus en plus des maisons d’éditions qui accompagnent la volonté des auteurs, des écrivains de publier quelque chose. Donc on peut dire que plus qu’hier, on a des publications. Si vous faites donc un peu le point des publications par an, avant on pouvait taper une année avec une seule publication. Alors qu’aujourd’hui, vous allez voir plusieurs auteurs qui vont sortir des livres. Donc on peut dire qu’il y a le nombre d’auteur qui s’accroît et le nombre de publication par an aussi est appréciable par rapport d’il y a 25 ans ou 30 ans dernier. »

Vue des participants

L’initiative des JPLC a débuté en 2021 avec comme partenaires les éditions Parakletos, l’UGBB, l’alliance biblique, la commission de l’UEMOA, la Maison d’édition Vie Abondante, les éditions Charis’K et les éditions Contact de ACTS-BURKINA. Ensemble, ils se donnent la main d’association pour raviver l’amour de la lecture dans les familles envahies par les réseaux sociaux.

Burkina/ Journée des coutumes et des traditions : « Nous sommes tous nés dans ça avant de devenir des chrétiens », dixit Pasteur Mamadou Karambiri

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Dans le cadre de la Journée des coutumes et des traditions, commémorée désormais chaque 15 mai, la rédaction de Lefaso.net a initié une série d’entretiens avec des coutumiers, des religieux et des traditionalistes pour recueillir leurs analyses sur l’initiative du gouvernement d’instituer cette journée qui vise à valoriser les coutumes et traditions du Burkina Faso. Dans l’interview qui suit, le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri, fondateur du Centre international d’évangélisation (CIE), donne sa lecture, sans langue de bois.

Lefaso.net : Le gouvernement a décidé d’instituer une Journée des coutumes et des traditions chaque 15 mai. Comment appréciez-vous cette décision ?

Pasteur Mamadou Philippe Karambiri : Déjà, je dis merci à votre organisme (parce que c’est vivant et statique pour aller de l’avant) pour cette approche que vous faites auprès des hommes de Dieu, des hommes de la coutume et de la tradition afin qu’on ait un langage harmonisé. Cette approche, je crois qu’il n’y a rien de mal en cela. Si vous prenez par exemple le judaïsme qui a été une grande religion, les adeptes vivent de traditions et de coutumes.

Vous ne pouvez pas aller chez un juif sans voir des signes de la tradition et des coutumes. Ces coutumes et traditions ont été bien intégrées dans leur société. Dans chaque ville européenne, vous avez un quartier juif. Vous avez un quartier juif à New York, par exemple. Ils y vivent ensemble. La tradition et la coutume, quand elles sont gardées dans un contexte du bien vivre, il n’y a aucun problème.

Quels rapports, quel dialogue les religions révélées devraient-elles entretenir avec les religions traditionnelles et coutumières ?

C’est à ce niveau qu’il peu y avoir des problèmes à cause du caractère des gens. Partout, il y a des extrémistes qui veulent prendre leurs coutumes et traditions pour dominer les autres. L’homme n’aime pas être dominé et exploité par l’autre, même s’il est sans coutume ou sans religion. Ça, Karl Marx l’a dit. Moi, je dis que je suis dans une religion révélée. Toi, tu dis que tu n’as pas cette révélation mais tu as une religion traditionnelle. Nous devons nous asseoir, les deux ensembles, pour chercher nos points communs. Même votre frère jumeau et vous ne pouvez pas avoir les choses en commun à 100%.

Donc vous vous asseyez et vous regardez. Les points communs qui vous font vivre ensemble de façon paisible, vous les prenez. Les autres, vous dites que chacun fasse sa pratique mais sans empiéter sur l’autre. Mais comme toujours, quand on parle de religion, certains croient que ce sont eux qui sont à l’avant-garde. Ils attaquent, ils font des choses sans expliquer pourquoi ils le font. Un seul mot peut enflammer tout un village. On a vu des villes et villages ravagés à cause d’un mot mal placé par quelqu’un.

Sinon, il devrait avoir une tolérance pour permettre le vivre-ensemble. Je n’ai pas besoin de dire à l’autre qu’il a tort. S’il a tort et que je pense avoir raison, je dois l’aider à sortir de son tort et non l’accuser. Je parle d’individus. Quand on prend l’homme, y compris moi-même, il est mauvais, il est dangereux. Donc si je prends mon caractère méchant et dangereux pour le mettre dans la religion, la religion devient un gant dans lequel je cache ma main avec un couteau pour poignarder l’autre. C’est pourquoi il faut faire la part des choses et chercher à savoir si ce que j’exprime vient de mon caractère ou de ma religion.

Que conseillez-vous à vos fidèles comme comportement lors de cette journée ?

Là, c’est une bonne question parce que lorsque le gouvernement a dit cela, j’ai reçu des réactions de partout. Des gens ont commencé à dessiner des serpents. J’ai téléphoné à tout le monde pour leur dire qu’on a déjà un problème avec l’insécurité et que s’ils ajoutent la religion, nous allons tous fuir. Est-ce qu’on vous a parlé de serpent et autres ? Pourquoi tout de suite dans votre mémoire, vous voulez montrer le serpent ? Ce qu’ils ont dit, prenez la tradition et la coutume.

Tout chrétien, ne faites pas semblant, quand vous partez dans vos villages, vous ne faites pas la tradition et la coutume ? Mais est-ce qu’on vous a dit de venir obligatoirement ? Ils savent que vous êtes des chrétiens. Si vous pensez déjà qu’on nous amène ici des mamiwata, des démons venant de l’Inde, vous allez faire une erreur grossière. Et en ce moment, vous allez lever des boucliers qui n’ont pas besoin d’être levés. C’est pourquoi je dis et je répète encore à nos gens : « Il faut avoir une attitude de tolérance ».

Vous allez voir que ce n’est pas une démonstration de magie. Quand nous faisons ce que nous appelons évangélisation et miracle, eux, ils ne disent rien. S’ils font leurs pratiques, pourquoi voulez-vous qu’on aille leur faire le reproche ? Si eux aussi nous demandent d’arrêter avant qu’ils ne cessent leurs pratiques, comment va-t-on faire ? Que chacun fasse ce qu’il a à faire dans son coin. Sinon sans cela, on ne peut pas dire aux gens d’arrêter de faire ceci ou cela. Nous sommes tous nés dans ça avant de devenir des chrétiens. Nous sommes nés dans ça, nous l’avons pratiqué. C’est quand nous sommes devenus chrétiens que nous avons laissé tomber pour aller de l’avant.

Quand je pars dans mon village, je passe saluer l’imam, le chef de terre, le chef coutumier, je fais le tour du village. Les gens s’en étonnent : « Pasteur, ah bon ? ». Je leur dis que je suis un homme du village, je suis venu vous saluer. Je ne viens pas au nom de ma religion. On n’a pas besoin d’accuser. Il faut respecter tout en gardant le juste milieu pour ne pas aller dans l’exagération et ne pas créer des problèmes aux autres. Pour moi, il n’y a aucun problème. Avant de me prononcer sur la question de l’instauration de cette journée, j’ai demandé aux autorités le texte pour lire. Quand je l’ai lu, je l’ai compris et expliqué aux autres.

On entend parfois dire qu’au Burkina Faso, malgré l’existence des religions révélées avec leurs adeptes, il y a 100% d’animistes. Que pensez-vous de cette affirmation ?

Je crois que ceux qui le disent ont fait certaines observations. Quand on regarde, il y en a qui, après être allé prier au temple ou à la messe, fuient pour aller de l’autre côté pour demander de l’aide. Si vous croyez réellement à ce que votre Dieu dit, vous devez rester ferme dans votre foi et chercher à progresser tout en aidant les autres. On ne peut pas pratiquer la religion X, faire son culte et aller demander de l’aide à la religion Y. Cela veut dire que votre religion n’est pas seulement X, mais XY, puisque vous voguez d’un culte à l’autre. Je dis aux gens qu’il faut être honnête.

Si chacun est honnête et ferme dans sa foi, les gens vont se respecter et aller de l’avant. Parfois, des personnes d’autres groupes viennent nous voir, nous chrétiens, pour demander de l’aide. Nous les aidons, ce qui ne veut pas dire que nous avons adhéré à leur religion. En tant qu’être humain, je peux rendre service à l’autre sans le forcer à adhérer à ma religion. Si tout le monde faisait cela, je crois que ça va aider les gens à aller de l’avant et à progresser. Vous savez, tout ce que nous abordons est sensible.

Certains vont peut-être dire que le pasteur Karambiri fait ceci ou cela. Il n’y a aucun problème. Nous sommes habitués à cela. Toute déclaration que tu fais est analysée, décortiquée, dépiécée. On ne peut pas manger le poisson sans enlever les arêtes. Toute déclaration que vous faites, il y a des arêtes dedans. Mais je veux que les gens mangent la chair et jettent les arêtes.

Service National Patriotique (SNP) : Le DG du SND appelle les responsables des services publics et privés à transmettre la liste du personnel salarié non à jour pour leur incorporation

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Le Directeur Général du Service National pour le Développement (SND), le Lieutenant-colonel major Mathieu Benao, a lancé par voie de communiqué un appel aux structures privées, aux collectivités territoriales, aux établissements publics de l’État, aux sociétés d’État, aux administrations parlementaires, et aux sociétés d’économie mixte du Burkina Faso à déclarer ou à transmettre au SND la liste de leur personnel salarié non à jour du SNP, pour leur incorporation.

En effet, conformément à la loi N°029-2023/ALT du 17 Août, il est désormais obligatoire pour tout Burkinabè âgé de 18 à 35 ans de réaliser son Service National Patriotique (SNP). Il est également permis à toute personne, qui au-delà de cet âge, se sent capable de répondre à l’appel patriotique, de pouvoir le faire. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer l’engagement patriotique des jeunes et de les intégrer activement dans la construction de l’avenir du pays.

Par ailleurs, le SND rappelle que le non-respect de cette obligation légale peut entraîner des sanctions conformément aux dispositions en vigueur. Par cette action, le SND vise à garantir la participation pleine et entière de tous les Burkinabè éligibles au SNP, afin de renforcer les valeurs de citoyenneté, de solidarité et de patriotisme au sein de la jeunesse burkinabè.

Burkina : Une grande campagne de vaccination contre la poliomyélite du 10 au 13 mai

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Le ministère en charge de la santé a annoncé une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite du 10 au 13 mai pour le 1er passage et du 7 au 10 juin 2024 pour le 2er passage, soit 4 jours pour les 2 passages et un jour supplémentaire pour les zones à forts défis sécuritaire.

Selon les autorités sanitaires, cette vaccination va concerner environ 5.217.000  enfants de moins de 5 ans  (0 à 59 mois) et sera couplée au dépistage de la malnutrition des enfants de 6 à 59 mois.

Selon les autorités sanitaires, la vaccination anti poliomyélite fait suite à la découverte de cas de poliomyélites au Burkina le 25 mars 2024.

Pour le conseiller en santé à la direction de la prévention par la vaccination, Vouanda Somé, « la poliomyélite est une maladie extrêmement contagieuse. La maladie n’a pas de traitement curatif et le seul moyen pour lutter contre cette maladie, c’est la prévention, la vaccination».

Le conseiller en santé à la direction de la prévention par la vaccination, Vouanda Somé, s’exprimait lundi à Ouagadougou au cours d’un atelier de plaidoyer avec les membres de la cellule de veille santé. Cette rencontre a réuni des journalistes, des activistes, des blogueurs, des autorités sanitaires et des partenaires techniques et financiers.

Selon M. Somé, tous les enfants sont concernés par cette vaccination contre la poliomyélite quel que soit le statut vaccinal de l’enfant.

Il a précisé que le premier tour de cette campagne, sera couplé au dépistage de la malnutrition des enfants âgés de 6 à 59 mois pour une prise en charge précoce au niveau des formations sanitaires.

Pour atteindre les objectifs de la campagne, le conseiller en santé a invité les autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses, les parents d’enfants et tous les acteurs à s’impliquer afin qu’aucun enfant n’échappe à la vaccination.

Agence d’information du Burkina

Réseau Faso Bible : Une librairie qui veut ventiler la parole de Dieu dans tout le Burkina

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Réseau Faso Bible, c’est la toute nouvelle librairie présentée à la presse le mardi 30 avril 2024 au siège de la Fédération des Églises et Missions évangéliques (FEME). L’objectif de cette librairie est de transmettre la parole de Dieu dans les confins du Burkina sous différents formats et sous différentes langues nationales et étrangères.  

« La Bible dit que le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». C’est ce passage de Matthieu 24-35 de la Bible que le pasteur Henri Yé, président de la FEME a montré l’importance de la création de la librairie “Réseau Faso Bible”. Une librairie qui a pour vocation de faire le dispatching de la Bible sous différents formats, écrits, audios, pour enfants, pour études, pour l’évangélisation, en langues nationales, dans les quatre coins du Burkina surtout dans les villages reculés.

Tout est parti d’une expérience qu’a vécue Annette Weirich, missionnaire rattachée à l’Église protestante évangélique (EPE), dans un village reculé du Burkina Faso. Alors qu’elle avait envoyé quelques exemplaires de la Bible en Français dans la localité, elle  fut suppliée par une dame qui était à la recherche de Bible version française pour payer malgré qu’elle n’avait pas les moyens.

Annette Weirich, missionnaire rattachée à l'Eglise protestante Évangélique (EPE)
Annette Weirich, missionnaire rattachée à l’Eglise protestante Évangélique (EPE)

De ses dires, cette bonne dame lui a demandé de lui accorder du temps pour qu’elle cotise afin de lui acheter le précieux sésame qui contient la parole de Dieu. Touchée par cette expérience, elle s’est promis de faire en sorte que la Bible puisse être disponible dans les endroits reculés du pays où elle sera vendue à prix social.

Aujourd’hui, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), Amica-pro, l’Église protestante évangélique (EPE), l’Association Nationale pour la Traduction de la Bible et l’Alphabétisation (ANTBA-BF) et l’Union des Groupes Bibliques du Burkina (UGBB), ont parlé d’une même voix pour rendre audible la parole de Dieu. Elles ont créé ensemble la librairie  “Réseau Faso Bible”.

A l’intérieur de la Librairie Réseau Faso Bible

« C’est une librairie de type nouveau parce que cette librairie expose des Bibles, notamment dans les langues nationales. Il est très important que nous puissions avoir les ressources bibliques dans les langues nationales qui sont parlées au Burkina et évidemment aussi les langues étrangères », a expliqué le pasteur Henri Yé,  président de la FEME.

Pasteur Henri Yé, président de la FEME

Il a poursuivi en indiquant que pour ceux qui ne savent pas lire, il y a une version audio de la Bible qui est disponible. « Ils peuvent venir acheter la Bible, juste pour aller écouter. Puisqu’ils ne savent pas lire, ils peuvent alors écouter la parole de Dieu dans leur langue. Cela est très important pour nous », a-t-il précisé. 

À l’entendre, cette librairie est vraiment particulière au Burkina, car les librairies qui existent déjà ne présentent pas les ressources  dans les langues nationales. Le Réseau Faso Bible, lui, est une librairie qui présente des Bibles sous formes livresque et audio dans les langues nationales afin de toucher un plus large public avec la parole de Dieu.

Le responsable de la Librairie, Dieudonné Tindano a rappelé que la Librairie ne produit pas elle-même ses livres. « Nous ne produisons pas nous-mêmes, nous travaillons en réseau. Il y a d’autres qui produisent et nous les recevons et nous facilitons la distribution ».

Dieudonné Tindano, responsable de la Librairie

Il a, pour terminer, rassuré les acheteurs en gros et en détail que la librairie a une grande capacité d’écoulement pour satisfaire la demande nationale.

Traduction du Nouveau Testament en langues San : L’aboutissement de 17 ans de travail

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Le Nouveau Testament en San Maya et San Matya. Retenez par là le Nouveau Testament traduit en deux variantes de la langue San appelée par abus de langage langue Samo. La dédicace a eu lieu le samedi 04 mai 2024 au siège de l’Église de l’Alliance chrétienne de Ouagadougou. La cérémonie a été placée sous la présidence du Pasteur Mamadou Philippe Karambiri du Centre international d’évangélisation et la coprésidence du Pasteur Job Dao, président national de l’Église Alliance chrétienne du Burkina Faso. 

Ça y est, les San ont désormais le Nouveau Testament traduit en deux variantes de leur langue.

“Aujourd’hui grâce aux efforts conjugués de nos traducteurs de l’Association nationale pour la Traduction de la Bible et l’Alphabétisation (ANTBA) et ses partenaires, nous célébrons la concrétisation de ce projet débuté depuis 2006”, ont indiqué les responsables de l’Église de l’Alliance chrétienne de Ouagadougou qui a accueilli la cérémonie de dédicace.

C’est donc l’aboutissement de 17 ans de travail acharné. Hommage a ainsi été rendu à l’Église de l’Alliance chrétienne qui a ouvert son cadre de travail et d’hébergement pour les techniciens qui ont traduit le Nouveau Testament en ces deux variantes de la langue San.

Le Coordonnateur du projet de traduction, pasteur Banazaro Calixte, l’a reconnu, le travail n’était pas simple, mais le résultat est fort appréciable. Le parrain, le pasteur Mamadou Philippe Karambiri a accueilli ces deux Nouveaux Testaments en langues San avec « 100% de satisfaction”.

« Vous savez, quel qu’en soit l’amour que vous éprouvez pour quelqu’un, si vous ne pouvez pas l’exprimer en parole, cela reste terne. C’est pourquoi nous avons voulu accompagner cette traduction de la Bible dans les deux langues San. De même qu’ils ont accès aux langages littéraires, aux langages scientifiques, ils doivent avoir accès aux langages spirituels », a estimé le pasteur Karambiri visiblement satisfait.

Pasteur Mamadou Philippe Karambiri du Centre international d'évangélisation, président de la cérémonie de dédicace
Pasteur Mamadou Philippe Karambiri du Centre international d’évangélisation, président de la cérémonie de dédicac

Pour lui, il est vraiment important que la parole de Dieu soit traduite aux langues des fidèles, car a-t-il dit : « si nous méprisons cela et que Dieu continue à nous parler sans que l’on comprenne, on va se créer des problèmes. Ces Nouveaux Testaments renferment des richesses spirituelles, des richesses éthiques, des richesses civiques, des richesses linguistiques qui pourront servir de boussole et de cartographie pour orienter cette communauté afin qu’elle puisse se développer dans tous les secteurs de sa vie ».

C’est également un satisfecit pour le directeur exécutif de l’ANTBA, Philibert Ouédraogo. Il n’a pas manqué de préciser que son institution est à plusieurs réalisations du genre.

Philibert Ouédraogo, Directeur exécutif de ANTBA
Philibert Ouédraogo, Directeur exécutif de ANTBA

“C’est vraiment un sentiment fort réjouissant de voir le capital nombre de nos dédicaces aujourd’hui à 10, le Dieu de fidélité a cheminé avec nous, il ne nous a pas laissés orphelins” a indiqué le directeur exécutif de l’ANTBA.

Journal parlé RED du jeudi 4 janvier 2024

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Les titres du journal

La pose de la première pierre de la construction de boutiques de la JAD de Ouahigouya est intervenue ce mercredi 03 janvier 2024. Le projet entrant dans le cadre des activités du mouvement sera bâti sur un site de plus 600 m2, dans le secteur 13 de la ville.

Contes du Maroc et du Burkina Faso. Regards croisés”, c’est le nouvel ouvrage écrit par des chercheurs marocains et burkinabè. Constituée de 54 contes, il a été dédicacé ce 29 décembre à Ouagadougou.

Présentation: Franck TAPSOBA