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samedi, 4 janvier 2025
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Laissez Dieu régler vos soucis

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Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous.
1 Pierre 5.7

“Être à l’écoute de son cœur” : cette expression contient une leçon de vie pertinente et intemporelle que nous ferions bien de ne pas oublier. Lorsque nous dévions du chemin que notre cœur nous indique, nous risquons de rendre notre vie très compliquée. 

Je ne parle pas des désirs charnels. Je parle du fait de poursuivre les désirs que Dieu a mis dans votre cœur. Qu’attendez-vous de la vie ? Quelle est la volonté de Dieu pour votre vie d’après vous ? Est-ce celle que vous poursuivez ? Certaines personnes ont trop de soucis et d’inquiétudes. Cela les empêche de sortir de leur barque et de suivre ce qu’il y a dans leur cœur. Elles considèrent alors ces désirs comme impossibles à atteindre. La Bible dit que nous devrions déposer tous nos soucis à Dieu parce qu’il prend soin de nous.

Quelles que soient les inquiétudes qui vous empêchent de suivre votre cœur, vous devez les abandonner à Dieu et le laisser s’en occuper. Il souhaite que vous suiviez les désirs qu’il a placés en vous. Laissez Dieu régler vos soucis et suivez votre cœur. Vous pouvez lui faire confiance. Il prend soin de vous !

Ecouter la voix de Dieu

Prenons le temps d’écouter ce que Dieu veut dire. Quels sont les désirs de Dieu pour votre vie ? Qu’a-t-il déposé sur votre cœur ?

Prier, c’est comme parler à un ami. Vous pouvez tout partager à Dieu, vraiment tout. Voici un exemple de prière que vous pouvez suivre : “Seigneur, je ne poursuis pas toujours le but que tu as placé dans mon cœur à cause de mes inquiétudes et de mes soucis. Aujourd’hui, je te les abandonne. Je sais que tu peux t’en charger et que tu veux que je sois libre de pouvoir suivre mon cœur.”

Louer Dieu

Le psaume 100 verset 2 dit : “Servez l’Éternel, avec joie, venez avec allégresse en sa présence !” Merci Seigneur, parce que tu es souverain, le maître de ma vie, merci de prendre soin de moi avec autant de bienveillance.

Agir aujourd’hui

À présent, approfondissez ce que le Seigneur a déposé sur votre cœur. Que pouvez-vous faire afin de le mettre en application ? Notez les étapes pour y arriver, fixez-vous un objectif, et surtout, faites lui confiance.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci Seigneur, parce qu’en toi nous avons la paix dans nos cœurs. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Un vase, une puissance !

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Mais l’Éternel est avec moi comme un héros puissant
Jérémie 20.11.

Voici une très belle déclaration de la part d’un homme appelé dès sa jeunesse à être la bouche de Dieu pour le peuple d’Israël. Mais au-delà de la mission particulière qu’il reçut, Jérémie fut également conscient de toutes ses fragilités. Lamentation 3.1 nous dit : “Je suis l’homme qui a vu la misère…” C’est pourquoi il ne cessera de s’appuyer sur Dieu afin de trouver la force et le courage d’aller jusqu’au bout de sa tâche.

Dans les Écritures, l’homme est comparé à un “vase de terre” (2  Corinthiens 4.7), métaphore qui nous renvoie à toute notre fragilité.  Qui donc, à un moment de son existence, n’a pas eu cette impression d’être brisé en mille morceaux ? Une simple impression pourtant, car jamais la bonne main de Dieu ne cesse d’être sur nous !

Le Tout-puissant est un potier inégalable. Il vous a formé de ses mains et vous recouvre de sa puissance. Il est votre créateur et c’est pourquoi votre valeur est inestimable !

Alors, que votre cœur soit en paix, sans pensées négatives pour venir le troubler. Votre Père céleste est en train de vous former, de vous affermir, et il mènera toutes choses à votre avantage.

Ecouter la voix de Dieu

Prenez le temps d’écouter ce que Dieu veut vous dire. Laissez-vous façonner par le grand potier, par celui qui détient toutes choses entre ses mains, mettez-vous à sa disposition maintenant.

Prier, c’est parler à Dieu. Parlez-lui comme vous le feriez avec un ami. Voici un exemple de prière que vous pouvez suivre : “Seigneur, je veux déclarer, avec le prophète Ésaïe, que tu  es notre père, que c’est toi qui nous as formés, nous l’argile, et que nous sommes tous l’ouvrage de tes mains. Ô Éternel, grand potier d’amour, fais de moi un vase d’honneur ! Amen !”

Louer Dieu

Louons Dieu ensemble avec le Psaume 22, versets 3 à 5 : “Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.”

Agir aujourd’hui

Si le Seigneur vous met à cœur une action spécifique à entreprendre aujourd’hui, obéissez, ne résistez pas, et il recollera les morceaux du vase brisé de votre vie.

Honorer le Seigneur

Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d’honorer notre Dieu.

Merci Seigneur, car tu nous façonnes avec tes mains d’amour. À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !”

Fuir la lassitude spirituelle

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Si tu trouves du miel, n’en mange pas trop ! Tu risquerais d’être saturé et de le vomir.
Proverbes 25.16

Lorsque j’ai étudié la Bible et la théologie pendant quatre ans, à plein temps, j’ai expérimenté un sentiment troublant : celui de la lassitude, non pas dans le sens d’abattement, mais plutôt d’une perte d’intérêt pour les choses auparavant appréciées, et ce, pour cause de “surconsommation”. C’est comme si j’avais mangé trop de miel ou de foie gras et que j’en faisais une indigestion. Je ne me délectais plus de ces mets succulents.

C’est pourquoi je me bats pour protéger ma piété de la pollution de la lassitude, car bien souvent elle nous joue des tours et étouffe notre ferveur :

Dans mes lectures bibliques, je ne veux pas ressembler à ce pourceau à qui on donne des perles et qui les piétine (Matthieu 7.6). Je ne veux pas que les versets qui, un jour, ont bouleversé ma vie, glissent sur mon cœur et cessent de m’émerveiller. Aussi, j’essaie de ne pas relire trop souvent les mêmes passages, mais de partir à la découverte de nouveaux “territoires”, comme ces pages de ma Bible qui sont encore collées parce qu’elles ne sont jamais feuilletées. Explorer la Parole de Dieu dans de nouvelles versions est aussi source de fraîcheur.

Dans la louange, je me surprends à être lassée quand j’écoute en boucle la même playlist. Alors, je “jeûne” de ces chants pendant un temps avant de les écouter à nouveau, comme si c’était la première fois et en parallèle, je me mets à la recherche de nouvelles créations.

Concernant ma vie de prière, je refuse de tomber dans l’écueil du “rabâchage” pour reprendre l’expression de Jésus dans Matthieu 6.7. Je ne veux pas que mes prières deviennent des récitations monotones. Je les veux simples et spontanées. Parfois, juste un “alléluia” sincère suffit ou encore, rester en silence devant Dieu et dans l’écoute.

De même, quand je partage l’évangile, je veux vibrer, sans feinter et ne pas débiter mon discours, tel un forain qui chercherait à vendre sa marchandise. Alors, je tends à parler peu, mais avec pertinence, de manière opportune.

 

Journée mondiale de la liberté de la presse : le message du Président du Faso

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Journée mondiale de la liberté de la presse : le message du Président du Faso
“Le monde entier célèbre ce 03 Mai, la journée mondiale de la liberté de presse. Je rends hommage aux hommes et femmes de médias burkinabè qui, dans des situations souvent très difficiles, s’investissent chaque jour pour informer, sensibiliser et éduquer nos compatriotes sur les enjeux et les défis de notre pays et du monde. Le droit d’exprimer librement ses opinions en toute sécurité, dans le respect des textes et dans l’intérêt des citoyens, est un droit fondamental garantie par les lois de notre pays.
Je salue le professionnalisme et la grande contribution des journalistes et des medias à la construction d’une expression plurielle dans notre pays.
Le thème national de cette journée, “Les médias burkinabè face à la révolution numérique: comment mourir pour mieux renaitre?”, est une invite à la résilience, à l’extraordinaire capacité d’adaptation de la presse face aux assauts du numérique, pour mieux se consacrer à sa fonction originelle. Il nous appartient à tous d’en saisir les risques et les enjeux au bénéfice de nos populations, afin de faire en sorte que le numérique renforce et protège la profession de journaliste.
A cette occasion, je voudrais réaffirmer ma disponibilité et mon engagement à garantir l’expression d’une presse libre et indépendante au service de notre pays.
Bonne célébration de la liberté de presse !”
Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Chef de l’État

3 mai 2022 : Journée Mondiale de la Liberté de la Presse Communiqué de presse

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Depuis sa création, le CNP-NZ a toujours célébré la journée du 3 mai, Journée Mondiale de la Liberté de la Presse en collaboration avec divers partenaires du monde des médias. Le CNP-NZ choisit à chaque fois une thématique spécifique en lien avec le thème international mais beaucoup plus orienté vers les préoccupations nationales.

Cette année le thème choisi est : « Les médias Burkinabè face à la révolution numérique : comment mourir pour mieux renaitre ? »

Au programme de cette célébration :

 Mardi 3 mai dans la salle HS du CNP-NZ

10H00 : Cérémonie de la journée du 3 mai
• Lancement du Prix Marie Soleil de la meilleure journaliste
• Présentation des résultats de « Etude sur l’Etat de la Liberté de la Presse, 2021 »

10h30 : Panel sur le thème : « Les médias Burkinabè face à la révolution numérique : comment mourir pour mieux renaitre ? »
Au Burkina Faso, ces cinq dernières années l’on a enregistré plus de médias en ligne qu’il n’a existé de presse écrite au Burkina Faso alors que cette presse écrite est tout simplement l’ancêtre des médias modernes. On assiste donc à un abandon de plus en plus de la presse écrite imprimée et cela aussi bien par les professionnels de l’information que les usagers consommateurs de l’information.

Pour ne pas disparaitre complètement, les acteurs sont bien obligés de résister, s’adapter voire de se réinventer. La question préoccupe plus d’une personne.
Et c’est pourquoi cette année, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, le monde des médias a décidé de plancher sur le thème « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». Dans le même sens, au niveau national, le thème retenu est « les médias burkinabè face au numérique : comment mourir pour bien renaitre ? ».

A l’occasion donc du 3 Mai 2022, les acteurs des médias burkinabè sont invités à réfléchir sur ce thème et tracer un nouvel avenir pour la presse.
Le panel sera animé par :

• Boureima Ouedraogo, journaliste et Directeur de publication du journal « Le Reporter » et du Media en Ligne INFOH24
• Issouf SARE, Directeur General de la télévision BF1
• Dr Cyriaque Paré, Enseignant chercheur et Directeur de Publication du média en ligne, le Faso.net
• Modérateur : Nadoum COULIBALY, Journaliste à Sidwaya

La célébration du 3 mai 2022 sera clôturée par un tournoi de football le jeudi 5 mai à partir de 16h sur le terrain de Siguian Sport ARENA à Ouaga 2000. Les équipes de la presse seront aux prises avec les équipes des écoles de journalisme, IPERMIC et ISTIC. En levée de rideau, le CNP-NZ affrontera une nouvelle fois l’équipe du CSC.
Le Centre de presse Norbert Zongo invite toutes les femmes et hommes de médias, ses partenaires, les défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse, ainsi que les citoyens épris de liberté et de justice à s’associer à elle pour commémorer cette journée.

3 mai 2022 !

Pour que vive la liberté de la presse et d’information !

Le Comité de Pilotage du CNP-NZ

04 BP 8524 Ouagadougou 04 – BURKINA FASO
Tél. : (226) 34 41 89 /34 37 45 -Télécopie : (226) 50 34 37 45 Courrier électronique : cnpress@cnpress-zongo.org

Extradition de François Compaoré : le gouvernement burkinabè promet de jouer sa partition

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Extradition de François Compaoré : le gouvernement burkinabè promet de jouer sa partition

Le gouvernement burkinabè a promis lundi, de jouer sa partition dans l’extradition de François Compaoré, mis en cause dans l’assassinat en, 1998, du journaliste Norbert Zongo.

« Le gouvernement rassure (…) de toute sa disponibilité à jouer sa partition pour ce qui relève de ses compétences afin de faciliter l’aboutissement  de ce dossier emblématique tout en restant attaché au principe de vérité », indique un communiqué officiel.

Le texte fait allusion aux demandes de garanties aux nouvelles autorités burkinabè par la Cour européenne des droits de l’homme qui a suspendu en août 2021, l’extradition de François Compaoré de la France vers le Burkina Faso.

En rappel, le frère cadet de l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, est mis en cause dans l’assassinat en décembre 1998 du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses trois compagnons d’infortune.

Agence d’information du Burkina

Dieu nous aime gratuitement

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Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence… et tu dois aimer ton prochain comme toi-même.
Matthieu 22.37-39

Jésus nous dit que ces deux commandements résument tout l’enseignement de la loi de Moïse et des prophètes.

Lorsque nous recevons l’amour de Dieu, cela ne peut que nous conduire à aimer notre prochain. Si c’est difficile pour nous, c’est que nous n’avons pas accueilli véritablement l’amour de Dieu. La parabole du serviteur impitoyable, dans Matthieu 18.23-35, nous aide à comprendre cela.

Cette histoire commence par le fait que le roi (image de Dieu), par amour envers son serviteur, lui remet sa dette. Cet homme se prosterne, il s’humilie, et s’engage à tout payer alors même que sa dette venait d’être annulée. Que se passe-t-il dans le cœur de cet homme ? On lui fait grâce, mais dans son cœur il ne reçoit pas un tel amour gratuit, pourquoi ?

Parce qu’il veut payer. Or, pour recevoir l’amour gratuit de Dieu, il est essentiel de ne pas chercher à le gagner, le mériter, le payer. Dieu ne nous aime pas en fonction de nos mérites, de nos bonnes œuvres, mais il nous aime gratuitement.

Vous remarquerez, qu’en voulant payer au lieu d’accepter l’amour inconditionnel de son maître, cet homme va se comporter d’une manière dure, violente et sans miséricorde à l’égard de son compagnon. S’il avait su accepter humblement l’amour que lui offrait son maître, il aurait eu une attitude différente. Recevez simplement aujourd’hui l’amour du Maître.

Avez-vous déjà refusé un cadeau ?

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C’est le seul et même Esprit qui produit tout cela ; il accorde à chacun un don différent, comme il le veut.
1 Corinthiens 12.11

Cela vous est-il déjà arrivé qu’on vous refuse un cadeau ou une offre de service ? Moi, oui, et j’avoue que ce n’est pas très agréable et que j’en ai été profondément attristé.

Imaginez alors la tristesse que doit ressentir le Saint-Esprit quand nous refusons ses dons, ses cadeaux. Dans Ephesiens 4.30 la Bible dit que nous pouvons l’attrister.

Lui qui est venu nous aider à bâtir le corps du Christ, l’Église, nous pensons, nous, pouvoir agir sans lui… sans son aide, sans sa puissance, sans ses dons… “Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune.” (1 Corinthiens 12.7) Il est donc impossible de faire sans lui !

Les dons sont divers : “Parole de sagesse“, “Parole de connaissance“, “Foi“…  Ils sont à notre disposition pour étendre le royaume de Dieu.

Cela me rappelle ce témoignage surnaturel du pasteur Shawn Bolz. Accompagné de son épouse, un milliardaire non chrétien le provoque : “Pasteur, prouvez-moi que Jésus a existé et que le christianisme est vrai !”

Sur quoi Shawn reçoit une “parole de connaissance” sous la forme d’une suite de chiffres et de lettres. Sachant que c’est une action du Saint-Esprit, il répond : “Est-ce que ce chiffre, “156 ——– 5R”, vous dit quelque chose ?

L’homme répond : “Arrêtez de suite, c’est mon compte bancaire le plus secret au monde. Seuls mon banquier et moi le connaissons. Même pas mon épouse !”

Vous comprendrez qu’il n’a pas fallu longtemps pour que cet homme soit convaincu que Jésus est vivant et actif aujourd’hui. Il s’est converti sur le champ !

Et vous, allez-vous ouvrir pleinement votre cœur aux dons que le Saint-Esprit a prévus de vous donner ?

 

Incident à la mine de Perkoa : Les responsables de la mine interdits de quitter le pays, selon le Premier ministre

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Une délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre Albert Ouédraogo, s‘est rendue ce 1er mai 2022 à Perkoa (province du Sanguié), afin de constater le niveau d’avancement des opérations de sauvetage des huit (8) mineurs piégés dans la galerie, depuis maintenant près de deux semaines. A l’issue de la visite des installations et des entretiens avec les responsables de la mine, les représentants des travailleurs et les familles des victimes, le chef du Gouvernement a annoncé qu’une enquête judiciaire a été déclenchée. Des mesures conservatoires ont également été prises pour empêcher les premiers responsables de la mine, de quitter le territoire national.

Ce dimanche 1er mai n’a pas été de tout repos pour le Premier ministre, Albert Ouédraogo. Après une rencontre à l’immeuble de la Fonction publique où il a rencontré les organisations syndicales, à l’occasion de la commémoration de la fête du travail, le chef du Gouvernement, Albert Ouédraogo, accompagné du ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma BAZIE et du ministre des Mines et des Carrières, Jean Alphonse SOME, s’est rendu à Perkoa, où huit (8) mineurs sont pris au piège, dans une galerie, suite à une inondation et à plusieurs centaines de mètres de profondeur.


Le gouvernement très préoccupé par cette situation, multiplie la pression sur les responsables, pour accélérer les travaux de sauvetage, en effectuant cette seconde visite, après celle du 23 avril dernier.

Malheureusement, les opérations sont restées jusque-là infructueuses. Cette visite du Premier ministre, Albert OUEDRAOGO ce 1er mai journée internationale du travail, a été ponctuée par plusieurs rencontres. Rencontre avec les responsables de la mine, avec les représentants des travailleurs, mais aussi et surtout avec les membres des familles des victimes.

Le chef du Gouvernement et sa délégation ont pu à l’occasion, visiter les différentes installations de la mine. Cette visite visait à comprendre comment cet incident est intervenu et comment les responsables, les sapeurs-pompiers et les autres équipes œuvrent, afin de retrouver les disparus.
De l’entretien avec les familles, il ressort que celles-ci ont souhaité que le gouvernement mette davantage des moyens, afin de retrouver les leurs. Ils ont aussi déploré le système d’information de la mine qui ne leur permet pas d’avoir des informations sur les opérations de sauvetage et la situation, au jour le jour.

Les membres du gouvernement ont eu un langage franc avec les parents des mineurs. Ils les ont rassurés que ceux qui sont dans la galerie sont des Burkinabè et le gouvernement gère cette crise avec toute la rigueur qu’il faut.

Pour le Premier ministre, Albert Ouédraogo il y a eu des tâtonnements dès les premiers moments de l’incident et il n’y a pas eu non plus un dispositif de sécurité sérieux, après avoir écouté les représentants des travailleurs et les responsables de la mine. « Ce qui s’est passé est le résultat d’une certaine irresponsabilité des responsables de la mine, parce qu’il y a eu un certain nombre d’actions qui ont été entreprises quelques jours avant l’incident, notamment des dynamitages sur la mine à ciel ouvert, qui ont fragilisé la galerie et favorisé cette inondation », a déclaré, sur un ton grave, le chef du Gouvernement, avant de souligner que cette information reste à être confirmée par les résultats de l’enquête ouverte.

Néanmoins, selon Albert Ouédraogo, « ce qui s’est passé à Perkoa pose la problématique de la sécurité au travail et sur bien d’autres sites et ça interpelle le gouvernement quant aux mesures à prendre pour renforcer le contrôle de la sécurité au travail et la prévention des risques professionnels ».

Le Premier ministre a aussi indiqué qu’une enquête judiciaire a été déclenchée et que des mesures conservatoires ont été prises, pour empêcher les premiers responsables de la mine, de quitter le pays et des instructions ont été données fermement au ministre de la sécurité pour cela.

Par ailleurs, le Premier ministre a exprimé la compassion et les encouragements du Chef de l’État, Son Excellence le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA aux familles des victimes.
Au terme de cette visite, le chef du Gouvernement a dit ne pas être rassuré quant à la possibilité de les retrouver vivants. Il s’est dit encore plus inquiet de la situation de ces travailleurs, même si l’espoir reste permis.

DCRP/Primature

Oh Non ! Mes enfants ont grandi !

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Father and son reading a Bible over a black background.

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. 1 Jean 3.1 (Version Semeur)

Quel privilège de savoir et de nous rappeler que nous sommes les enfants de Dieu ! De même que notre Papa nous chérit et prend soin de nous, nous avons été créés pour aimer et chérir ceux qui nous entourent, en particulier ceux qui nous sont confiés : nos enfants.

Avoir un enfant !

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré les bébés ! Et depuis l’âge de quinze ans, je disais à ma mère que je voulais avoir un enfant. Ce n’est que des années plus tard que j’ai réalisé combien j’ai dû l’inquiéter en tenant de tels propos…

J’ai été maman à vingt-sept ans et mes trois enfants sont les plus beaux cadeaux que Dieu m’a faits.

J’ai profité d’eux autant que j’ai pu lorsqu’ils étaient petits, j’ai savouré chaque instant, émerveillée par les premiers mots, les premiers pas, les premières découvertes…

Ma fille était tellement à l’aise en langage qu’elle employait à bon escient dans nos conversations des répliques exactes de son dessin animé préféré de l’époque « La Belle et la Bête ». Elle n’avait pas trois ans !

Avec mon cadet, nous avons beaucoup dessiné. Il me demandait sans cesse de lui dessiner Simba, Muphasa ou même Scar. Patiemment, je remplissais des pages de lions et autres animaux que nous coloriions ensemble. Par la suite, il m’a demandé de lui faire les dessins en pointillés sur lesquels il repassait. Aujourd’hui, bien qu’il ne soit pas dans la branche artistique, mon fils a un très « bon coup de crayon » ! C’est tout naturellement que son petit frère l’a suivi dans cette voie et mon plus grand bonheur est de les voir attablés tous les deux, les yeux rivés sur un modèle et concentrés sur le dessin qui prend forme sur leur feuille blanche.

Lorsque mes aînés étaient petits, dès le vendredi soir, notre plus grande hâte était de nous procurer du matériel pour « fabriquer » quelque chose. Que ce soit un jeu, un objet utile ou pas, nous avions hâte de nous retrouver pour fabriquer l’« œuvre d’art ». Comme leur père était souvent en déplacement le week-end, notre rituel consistait en la création de quelque chose et en la réalisation d’une pâtisserie pour fêter le retour de papa. Et cerise sur le gâteau ! Nous dormions tous les trois dans le lit parental ! Il n’existe aucun autre endroit plus douillet que le lit de papa et maman !

Ces moments sont gravés dans ma mémoire et sont mes plus beaux souvenirs. Ils sont sûrement gravés dans leur mémoire également…

Avec du recul, maintenant que mon benjamin a douze ans, je ne regrette pas d’avoir fait du temps passé avec mes enfants, ma priorité, bien au contraire ! Enseignante de métier, c’est lorsqu’ils étaient couchés que je faisais mes préparations jusque très tard parfois, mais il était hors de question pour moi de grappiller sur mon temps avec eux.

Lorsqu’on est jeune maman, on se noie facilement dans les tâches du quotidien, on est sans cesse stressée par la montagne de choses à faire et le temps qui passe si vite !.. On aimerait avoir plus de temps pour soi, avoir plus d’aide pour s’occuper de nos enfants et on tente de faire de notre mieux, trop souvent submergée et tellement préoccupée !

Mais justement, le temps passe si vite et le temps perdu ne peut se rattraper…

Est-ce que nous profitons pleinement du temps passé avec nos enfants ou sommes-nous si concernées par leur bien-être que nous en oublions de « pauser » un instant pour juste se délecter du moment présent ?

La Bible le dit si bien « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6.27)

Elle dit également « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6.33-34) Notre Dieu est un bon Père et il regarde au cœur avant tout. Alors si nous chérissons nos enfants et les éduquons de tout notre cœur selon Sa Parole et Ses préceptes, Il rachètera le temps. Nous pouvons nous appuyer avec assurance sur Lui et nous confier en Lui en ce qui concerne nos enfants (et tous les autres domaines de notre vie d’ailleurs…).

Dieu est souverain et désire le meilleur pour chacun de Ses enfants.