18.1 C
Ouagadougou
vendredi, 10 janvier 2025
Accueil Blog Page 28

Les bons choix sont souvent les plus difficiles

0

Nous n’avons pas, en effet, un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses ; il a été éprouvé en tous points à notre ressemblance, mais sans pécher.
Hébreux 4.15

ll est important de prendre les bonnes décisions, particulièrement dans les temps de souffrance, de découragement, de frustration et de confusion.  Le bon choix se trouve aussi être le plus difficile à faire. Dans les situations de stress, nous avons naturellement tendance à emprunter la voie de la facilité. Mais c’est souvent dans ces moments-là que nous devons prendre des décisions difficiles.

En effet, nous devons faire ce qui est juste lorsque nous n’en éprouvons pas l’envie, afin de pouvoir récolter des “résultats justes” dans notre vie. Ce que je trouve vraiment merveilleux, c’est que Jésus sait ce que nous ressentons. Lorsqu’il est devenu homme, il a connu toutes les frustrations contre lesquelles nous luttons. Lui aussi a eu envie d’abandonner et de choisir la facilité, mais il a vaincu ces émotions et a réussi à prendre des décisions difficiles.

Lorsque nous nous lassons et faiblissons dans notre détermination, nous pouvons nous souvenir avec assurance que Dieu sait ce par quoi nous passons.

Quand vous êtes dépassé et abattu, sur le point d’abandonner, souvenez-vous que vous n’êtes jamais seul. Dieu est avec vous et il vous comprend. Trouvez la force nécessaire afin de prendre les bonnes décisions avec lui.

Dieu t’a destiné à entrer dans sa famille !

0
A healthy and happy mixed race family

En effet, ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né d’un grand nombre de frères.
Romains 8.29

Le cœur du Père a toujours été d’avoir une grande famille, une nouvelle humanité dont Jésus est le grand frère.

Jésus est le premier né d’un grand nombre de frères et sœurs. Que signifie ce terme ? Colossiens 1.18 répond à la question : “Il est le Fils premier-né, le premier à avoir été ramené d’entre les morts, afin d’avoir en tout le premier rang.” C’est-à-dire, le premier ressuscité du royaume corruptible vers un royaume incorruptible.

L’humanité en Adam est déchue. Ainsi, il fallait tout recommencer en Christ. Jésus nous permet d’entrer dans la famille de Dieu en nous unissant avec lui et en nous rendant participants à sa crucifixion, son ensevelissement, sa résurrection et son ascension. Nous sommes, dès à présent, assis en Esprit, avec lui, dans les lieux célestes.

J’avais 22 ans quand j’ai fait un voyage aux États-Unis où j’ai résidé dans une famille chrétienne. Ce qui m’avait marqué était que ce couple avait une fille de 6 ans, et un fils adoptif de 4 ans, d’origine russe. Ils avaient décidé de leur dire dès le départ la vérité en disant : “Tu sais Jessie, Mark a été adopté mais nous l’aimons exactement comme toi, et il a exactement les mêmes droits que toi.” Le garçon était tout souriant. J’avais devant moi l’illustration parfaite
de Romains 8.29 et de la sécurité que nous pouvons avoir en tant qu’enfants adoptifs dans le cœur bienveillant du Père.

De même, vous et moi avons été “adoptés“, ou pour utiliser un autre terme biblique, “greffés” dans la famille de Dieu, telle une branche “coupée de l’olivier sauvage auquel nous appartenions par nature” adamique ; pour que l’on puisse être “greffé contrairement à notre nature sur l’olivier cultivé” de Christ. Maintenant, la présence même de Dieu coule en nous, telle la sève d’un olivier dans ses branches. Cette présence, c’est l’Esprit-Saint duquel “nous sommes tous abreuvés et imprégnés“. (1 Corinthiens 12.13)

Cet Esprit est le signe que nous appartenons à la famille de Dieu. La Bible nous dit dans Romains 8.15 que nous avons, en effet, “reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !”

Plonger nos regards dans la Parole

0

Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité.
Jacques 1.25

L’expression “plonger ses regards”, signifie considérer attentivement, examiner avec soin. C’est donc sonder avec soin les Écritures. Il s’agit d’effectuer une recherche sérieuse et approfondie du sens du texte, selon l’analogie de son contexte général. Il est important de partir du principe élémentaire que la Bible s’explique par la Bible.

Extraire un verset de la Bible, le sortir de son contexte, est à l’opposé de ce que recommande l’apôtre Jacques.

Avant d’employer cette expression “plonger ses regards”, Jacques utilise une image pour parler de la Parole, celle du miroir. Plonger nos regards dans la Parole, ce n’est pas seulement acquérir une connaissance intellectuelle du texte, c’est permettre à ce texte de nous sonder nous-mêmes. La Parole me permet de me voir tel que Dieu me voit, et elle me permet de voir ce que Dieu désire voir en moi. Elle m’encourage à ressembler davantage à Christ, le modèle parfait.

En effet, la loi parfaite de Dieu est une loi de liberté. La Parole ne saurait être aliénante, au contraire, elle est libératrice.

C’est en plongeant leurs regards vers cette loi de liberté, que les réformateurs ont découvert que le salut est gratuit et offert à tous ceux qui croient au sacrifice parfait de Christ. Ainsi, ils ont pu proclamer avec force : “Le juste vivra par la foi” ; quelle merveilleuse libération !

Sonder les Écritures, c’est accepter de remettre en cause nos habitudes et nos traditions pour entrer dans les œuvres que Dieu a préparées pour nous.

C’est aussi rechercher celui qui en est la source, le centre, le cœur. Les religieux du temps de Jésus sondaient les Écritures, mais ils refusaient de voir en Jésus le Messie annoncé : “Vous étudiez avec soin les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle : ce sont justement elles qui témoignent de moi ! Pourtant, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie.” (Jean 5.39-40).

En sondant les Écritures, ne cherchez pas des règlements, des rites, des ordonnances, des pratiques religieuses, non, cherchez le Christ !

Le fleuve de vie arrive !

0

A quoi ressemblera l’Eglise juste avant la venue du Seigneur ?

Il fut donné au prophète Ezéchiel une vision incroyable. Les Ecritures nous disent que la main de dieu transporta Ezéchiel sur une montagne très élevée, où un homme lui est apparu, «un homme dont l’aspect était comme l’aspect du bronze» (Ezéchiel 40.3). Jean décrit une vision similaire d’un homme qui lui est apparu sur l’île de Patmos: «ses pieds étaient comme du bronze qui semblait rougi au four» (Apocalypse 1.15).

Bien entendu, l’homme des deux passages n’est autre que Christ lui-même. Il conduit Ezéchiel à la porte de la maison de Dieu, où il donne au prophète l’incroyable vision. C’était une vision du futur du peuple de Dieu, révélant ce que le corps de Christ deviendrait alors que la fin des temps approcherait. Ezéchiel écrit:

«Il me ramena vers l’entrée de la Maison. Et voici que de l’eau sortait sous le seuil de la Maison, à l’est, car la façade de la Maison était à l’est; l’eau descendait sous le côté droit de la Maison au sud de l’autel…
Lorsque l’homme sortit vers l’est, il avait dans la main un cordeau et il mesura mille coudées; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins.
Il mesura encore mille coudées; c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car l’eau était si profonde qu’il fallait y nager; c’était un torrent qu’on ne pouvait traverser. Il me dit: As-tu vu, fils d’homme?…
Sur le torrent, sur ses bords, de chaque côté, pousseront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits ne s’épuiseront pas, ils donneront des primeurs tous les mois, parce que ses eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède.» (Ezéchiel 47.1, 3-6, 12).

Maintenant, les images d’eau dans la Bible représentent presque toujours l’Esprit de Dieu. Cette vision révèle clairement un puissant déversement du Saint Esprit dans les derniers jours. La vision était si forte, elle avait une telle ampleur, qu’Ezéchiel ne pouvait la comprendre. Il ne pouvait même pas donner une explication; tout ce qu’il pouvait faire, c’était de la rapporter. En fait, avant que la vision soit terminée, le Seigneur s’est arrêté et a demandé à Ezéchiel, «As-tu vu? »  (47 .6).

En fait, Dieu demandait à Ezéchiel : «As-tu saisi l’amplitude de ce que tu viens de voir? Es-tu capable de comprendre la puissance prophétique de cette vision? Vois-tu de quoi ces eaux jaillissantes parlent, comment elles indiquent la manière dont toutes choses termineront? Dis-moi, Ezéchiel, vois-tu dans cette vision la gloire de la venue de Seigneur? Je sais que cette révélation est merveilleuse et époustouflante pour toi. Mais je ne veux pas que tu rates sa vraie signification.»

En relisant ce passage, le Saint-Esprit m’a arrêté à ce même verset où il a arrêté Ezéchiel. Et il m’a posé la même question qu’il a posée au prophète de l’Ancien Testament: «David, comprends-tu que c’est une grande prophétie, directement du trône du Père?Comprends-tu comment elle décrit l’Eglise dans ces derniers jours? Saisis-tu la signification du torrent?»

La vision a du étonner Ezéchiel. Bien que les Ecritures ne le mentionnent pas spécifiquement, je suis persuadé que le prophète n’a pas compris ce qu’il voyait. Tous les prophètes de l’Ancien Testament ont eu une vision limitée du Christ. Jésus lui-même nous dit : «En vérité, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous regardez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Vous donc, écoutez…» (Matthieu 13.17-18).

Notez ces trois derniers mots: «Vous donc, écoutez.» Christ nous dit, «Ne manque pas cela. Sois sûr que tu vois bien ce qui t’est révélé.»

Justement, que révèle le Seigneur dans cette vision ?

Il va arriver une effusion grandissante du Saint Esprit.

C’est ce qui fut montré à Ezéchiel: Dans les derniers temps, l’église de Christ sera plus glorieuse, plus victorieuse, que dans toute son histoire. Le vrai corps de Christ ne va pas faiblir ni ne sera piétiné. Il ne va pas diminuer en nombre, ou diminuer en puissance ou en autorité spirituelle. Non, son église ira auréolée de gloire et de force. Et elle se réjouira des révélations de plus en plus complètes de Jésus que personne n’aura encore eu.

Ezéchiel écrit, «Les poissons de la Grande Mer seront très nombreux» (Ezéchiel 47.10). Comprenez-vous ce qui est dit ici? Un corps de croyants qui va nager dans le torrent de la présence du Seigneur s’avance. Et Sa présence au milieu de son peuple va grandir jusqu’à l toute fin.

Tristement, j’ai remarqué une terrible tendance au sein des églises et des groupes de chrétiens ses derniers temps. Certains groupes limitent leur vision de Dieu à leur seul groupe, ou à leur région. Souvent leur attitude est:

«Nous somme le nouveau mouvement de Dieu. Ce qu’Il va commencer dans les derniers jours va naître ici, au milieu de nous. Et cela s’étendra au corps. Donc, vous feriez mieux de nous rejoindre, car nous avons la vision. Nous sommes le centre de la chose nouvelle que Dieu est en train de faire sur la terre en ce moment. Et Il tisse son réseau à partir de nous.»

Cette attitude n’est pas seulement égocentrique, mais elle limite Dieu. De plus, comme beaucoup de dénominations ont fait pendant plusieurs siècles, elle retarde Son action. Ces groupes donnent l’impression d’être les seuls représentants du mouvement de Dieu sur terre. Et aujourd’hui, tragiquement, l’histoire se répète.

En fait, je vois une vieille fausse doctrine qui resurgit aujourd’hui. En deux mots, elle dit, «Dieu n’a qu’une église dans une ville ou une région donnée. Et il ne peut y avoir qu’une autorité spirituelle qui dirige cette zone.» Ceux qui soutiennent cette affreuse doctrine nomment des apôtres et des responsables pour ‘diriger’ ces zones. Je connais quelques uns de ces apôtres et prophètes auto-nommés dans la ville de New York. Ils croient qu’ils sont les seuls à avoir l’autorité sur le domaine spirituel ici.

Il y a cependant une autre façon dont l’église se limite aujourd’hui. Elle s’occupe de l’église du premier siècle, des premiers apôtres, comme si ces croyants anciens avaient une meilleure révélation sur ce que devrait être le corps de Christ. Ces groupes investissent leurs études, énergies et dévotions pour essayer d’imiter ou de retrouver les méthodes de la toute première église.

Mais le Seigneur ne veut pas nécessairement que nous retournions aux façons de la première église. La vérité est qu’Il a planifié quelque chose de meilleur pour son peuple dans ses derniers temps. Pourquoi devrions nous retourner au filet d’eau de l’église primitive, alors qu’Il nous a donné un torrent dans lequel « il faut nager »?

C’est exactement ce que le Seigneur nous montre dans la vision d’Ezéchiel sur la crue:

«Il mesura mille coudées; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles? IL mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins» (Ezéchiel 47.3-4).

Ezéchiel parle ici d’une montée du Saint-Esprit. Dans les derniers jours, la présence de Dieu va s’intensifier au milieu de Son peuple.

Le bourgeon et la fondement de ce torrent, c’est la Croix. Nous avons une image littérale de cela dans le verset suivant: «Un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt, il sortit de l’eau et du sang» (Jean 19.34).

Cette petite mesure d’eau et la mesure qu’Ezéchiel a vu alors que la vision s’ouvrait à lui.Alors qu’il regardait la Maison de Dieu, il a vu qu’un filet d’eau sortait «sous le seuil de la Maison à l’est…l’eau descendait sous le côté droit…au sud de l’autel…l’eau coulait» (Ezéchiel 47.1-2).

La croissance de ce flot est l’image de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit a été donné aux disciples. Avec ce cadeau de l’Esprit, les disciples de Christ ont eu la promesse que l’Esprit serait un torrent de vie qui naîtrait en eux. Et ce torrent coulerait dans le monde entier.

«Celui qui croit en moi, des fleuves de vie couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en Lui…» (Jean 7.38-39).

Laissez-moi vous demander: « Saisissez-vous cela? Si ce torrent d’eau vive est le Saint-Esprit, alors la Pentecôte, avec toute la gloire et la manifestation de la présence de Dieu, était juste le commencement du filet d’eau. Le flot venant de la Maison de Dieu devrait devenir de plus en plus important. Il devrait s’étendre en largeur, en profondeur, en volume, en puissance et en restauration de la gloire. L’histoire de l’église le prouve.» 

A la Pentecôte – le vrai commencement des derniers jours – Pierre annonçait que cette eau coulait, comme le Seigneur l’avait promis. A ce moment, Pierre et les autres 120 disciples n’avait de cette eau que jusqu’aux chevilles. Mais dans l’année qui a suivi, le montant a augmenté.

Dans les premiers siècles de l’église existante, le peuple de Dieu a été persécuté. Puis, quand l’empereur Constantin est arrivé au pouvoir, il a ouvert les prisons et les mines de sel, et a libéré tous les ministères et croyants qui avaient été enchaînés. Il a également proclamé le christianisme religion officielle de l’empire.

Cependant, le fait est que c’est durant ces années de persécution que l’église a le plus grandi. L’eau a commencé a grossir son flot. Ces saints ont merveilleusement grandi dans leur connaissance et révélation de Christ. Il ont aimé l’eau jusqu’aux genoux.

Martin Luther était encore un autre canal qui a conduit le corps de Christ dans un nouveau flot de foi. L’eau qui coulait pendant la Réforme est montée jusqu’aux reins du peuple de Dieu, alors que les croyants grandissaient dans une plus grande révélation de la Croix et gagnaient une connaissance plus profonde de la puissance et de la gloire de Christ.

Je me réjouis en imaginant ces jours. Comme cela a dû être merveilleux de voir des masses de gens se faire baptiser, venant à la révélation du salut par la foi. Cela devait être une belle que d’assister aux multitudes de croyants remplis de zèle pour la Maison de Dieu, se ruant dans les cathédrales pour faire tomber les idoles et les gravures qu’ils avaient priées auparavant. Ils connaissaient alors la joie et la vie du flot de Dieu pour eux.

Le torrent de vie va atteindre son point culminant juste avant la venue du Seigneur.

Cela a été annoncé dans la vision d’Ezéchiel. Dieu a amené le prophète pour un voyage merveilleux. Portant un cordeau, le Seigneur mesura mille coudées, ce qui correspond à un tiers de mile. A cette distance, le Seigneur et Ezéchiel commencèrent à marcher dans l’eau. Le fleuve à ce point là était à la hauteur des chevilles.

Ezéchiel témoigne, «Il me fit traverser l’eau» (Ezéchiel 47.3). Et le Seigneur continue de pousser le prophète en avant, plus profond et plus loin dans l’eau. Après mille autres coudées, l’eau arrivait aux genoux. Et elle continuait à monter.

Voyez-vous ce qui arrive ici? Ezéchiel était en train de marcher dans le futur, dans notre temps. Les chrétiens d’aujourd’hui vivent dans les milles dernières coudées de cette vision. Nous sommes dans la dernière partie mesurée de l’eau. Et Ezéchiel dit que lorsqu’il attendait sur la rive de cette dernière partie, l’eau était trop profonde pour lui, la masse trop importante. «Je ne pouvais traverser, car l’eau était si profonde qu’il fallait y nager» (47.5). En résumé il nous dit, «L’eau était au-dessus de ma tête.»

Je peux seulement imaginer la surprise de cet homme quand le Seigneur lui a demandé, «Ezéchiel, quelle est cette mer qui s’est levée? Si cette rivière représente la puissance de la vie et de la résurrection, qui sont ceux qui vont nager dans une telle gloire pour être bénis?»

Peut-être avez-vous expérimenté abondamment la présence de Jésus. Vous frissonnez peut-être de joie par votre révélation actuelle de Jésus. Cependant, je vous le dis, vous n’avez rien vu en comparaison de la croissance de la révélation qui va arriver pour les justes. Christ va ouvrir nos yeux et apparaître merveilleusement au milieu de nous. Il se manifestera lui-même à nous, répandant sur nous, autant qu’il nous est possible de le supporter sans devenir des corps glorifiés, sa vie.

Le prophète Esaïe a eu un aperçu de la même rivière qui est apparue dans la vision d’Ezéchiel. Cependant Esaïe a vu plus. En accord avec le prophète, dans les derniers jours le peuple de Dieu jouira d’une grande protection contre les attaques sataniques:

«Les navires à rames ne pénètrent pas, aucun vaisseau magnifique ne traverse» (Esaïe 33.21). Esaïe parle ici d’un navire qui a pour fonction de surveiller. Il nous donne une image de l’ennemi, le diable, alors qu’il essaye de lancer une attaque sur tous ceux qui nagent dans les grandes eaux. C’est une image de confusion totale.

Satan hurle des ordres à son équipage, «Fermez les écoutilles. Hissez les voiles. Fortifiez le mât.» Mais rien ne fonctionne. Lui et ses matelots démoniaques ne peuvent même pas déployer les voiles pour déclencher leur guerre. Dans le même temps, tous les rameurs sont assis dans une grande confusion.

Dieu rend cette situation claire pour nous dans ce passage: ses eaux vives sont une limite pour Satan. Comme le psalmiste en témoigne, «Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie! qu’ils reculent et rougissent, ceux qui méditent mon malheur!…Que l’ange de l’Eternel les chasse…Que l’ange de l’Eternel les poursuive» (Psaume 35 v.4-6).

Un temps vient où un nombre sans précédent revivra de sa mort spirituelle.

«Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent arrivera» (Ezéchiel 47.9).

Quand Ezéchiel retourna sur la rive, il resta étonné. Alors qu’il regardait en arrière, il vit beaucoup d’arbres des deux côtés du torrent. Ces arbres avaient pris vie avec le torrent. Ils portaient des feuilles qui ne pouvaient se flétrir, et leurs fruits apportaient une merveilleuse guérison. La vie a jailli partout dans ces grands arbres droits et porteurs de fruits.

Oui, ce torrent de Dieu apportera la vie partout où il ira !

Cependant, dans ces derniers jours, nous allons également voir un courant de mort en parallèle:

• Le Sida est devenu un océan de destruction dans notre temps, une Mer Morte moderne. Des multitudes meurent de cette horrible maladie.

• L’amour de beaucoup s’éteindra. En accord avec Jésus, «L’amour de beaucoup se refroidira» (Matthieu 24 v.12).

• Paul ajoute que les moqueurs arriveront, tournant en dérision le message du prochain retour de Christ. Ils détruiront l’attente pleine d’espoir des saints. Leur moquerie causera la mort de la moralité et l’abondance du péché.

• Les faux prophètes répandront leurs doctrines de mort. «Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes» (2 Timothée 3 v.13). Même maintenant, la mort spirituelle s’est répandue sur l’église apostate.

Cependant, au sein de toute cette mort et destruction que nous voyons arriver, j’entends la prophétie du Seigneur raisonner dans mon âme: «Mon torrent va augmenter. Et toutes choses vivront où coulera mon torrent».

Jusqu’à il y a quelques années, l’église en Chine était mourante. L’ennemi avait conduit les croyants sous terre, et pendant des années aucun mot n’est sorti de ce pays mentionnant l’action de Dieu. Les Chrétiens de l’ouest n’avaient aucune idée de la manière dont l’église en Chine survivait.

Mais, merci Seigneur, le torrent ne pouvait pas être arrêtée. Il grandissait à chaque fois que nous à l’ouest nous inquiétions de nos frères et sœurs chinois. Aujourd’hui, nous savons que des millions de croyants nagent dans le torrent de la vie de Dieu. Comme le Seigneur l’a déclaré: «Tout vivra où le torrent passera.»

Cette rivière coule au niveau de la marée haute au travers de l’Europe de l’Est. Il y a juste 15 ans, qui aurait pu imaginer qu’elle coulerait librement et ouvertement en Roumanie, Pologne, Hongrie, Allemagne de l’Est, Tchécoslovaquie, et même dans la forteresse de Russie? La vie en Christ est naissante dans toutes ces nations, et dans les autres autour du monde.

Après l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, beaucoup de New-yorkais ont considéré le fait de quitter la ville. Mais, le Saint-Esprit a creusé un profond puits d’eau jaillissante, et le torrent monte plus haut et plus haut. Jésus révèle sa sainteté de la fin de cette grande cité à une autre.

Le département théâtral ne peut garder le torrent de Dieu en dehors de son territoire. Wall Street ne peut repousser sa marée montante. Les homosexuels radicaux ne peuvent le contenir à l’extérieur de Greenwich village. Les pro-avortements ne peuvent l’empêcher de couler du cœur des femmes enceintes désespérées. L’Hôtel de Ville ne peut ralentir son avancée. Les Rabbins et les Imams ne peuvent garder ce torrent hors de leurs synagogues et mosquées. Le torrent avance, avance, et tout prend vie sur son passage.

Laissez moi vous demander: «Qu’en est-il de votre maison? Est-ce que la confusion règne dans votre famille? Assistez vous aux ravages de la mort chez vos bien-aimés? Tout vous parait-il sans espoir? Cramponnez vous à cette promesse de notre Seigneur béni: «Ils seront guéri, et tout vivra sur le passage du torrent.»

Je ne sais pas comment le Seigneur accomplira tout cela. Mais si il dit que la rivière va monter et apporter la vie à tout ce qu’elle touchera, je le crois. Après tout, Dieu, du jour au lendemain a balayé le communisme – le mouvement global le plus écrasant du siècle dernier – en Russie, en Europe de l’Est et en Allemagne de l’Est. Ne pourra t-il pas faire cela également?

Au milieu de toutes les guérisons et du réveil, certains seront laissés de côté.

Les personnes en dehors de cet extraordinaire torrent seront «abandonnées au sel». «Ses marais et ses lagunes ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel» (Ezéchiel 47 v.11).

Ezéchiel décrit une flaque de boue, pleine de saleté et de fange. Alors que le torrent coule sur ses marécages, personne n’est guéri. Finalement, le torrent passera complètement par dessus eux, les laissant si secs qu’ils se changeront en sel.

Dans l’Ancien Testament, le sel est un symbole de rébellion et d’aridité. Le marécage de sel que décrit Ezéchiel ici représente ceux du peuple de Dieu qui ressentent profondément les choses mais qui ne changent pas. Ces personnes peuvent pleurer sur le péché et la mort, mais ils n’obéissent pas à la Parole de Dieu pour rechercher Sa vie.Ils peuvent faire des promesses et prendre des résolutions pour changer, mais sans les suivre. Esaïe fait écho à cela lorsqu’il écrit, «Mais les méchants sont comme la mer agitée qui ne peut se calmer, et dont les eaux agitent la vase et le limon» (Esaïe 57 v.20).

Ne vous méprenez pas: ces gens confessent ouvertement être Chrétiens. Et ils ont été inondé de reproches divins. Le Saint-Esprit a sondé les profondeurs de leur âme et les a recherchés. Mais ils sont restés inchangés. Ils se sont tenus dans le torrent de vie, mais ne lui ont pas permis de toucher leur fort intérieur.

Comme résultat, la vie de Jésus ne naît pas d’eux. A la place, de leur sein coule un courant régulier de commérages boueux, de flatteries non sincères, de mensonges et de distorsions. Ces personnes ne sont pas porteuses de vie. Au contraire, tout autour d’eux est atteint par les querelles et l’amertume.Il se complaisent dans la pitié de soi. Ils se plaignent constamment et questionnent le travail de Dieu chez les autres. Ils proclament la vie, mais ils végètent dans la saleté. Ceux sont de faux spirituels, répandant la mort tout autour d’eux.

Dans les mots de Pierre, ils sont devenus des «fontaines sans eau» (2 Pierre 2 v.17). Et, suivant Ezéchiel, une sentence de mort a été prononcée sur eux: «Ils seront abandonnés au sel.» C’est une malédiction de sécheresse, les reléguant à une vie sans fruit, à être totalement inutile. Ils restent cependant fermes dans leur rébellion, remplis d’une fierté destructive.

Tragiquement, Dieu détournera le flot du torrent afin qu’il passe autour d’eux. finalement ils deviendront aveugle, insensible au danger dans lequel ils se sont mis. Et, alors que le Saint-Esprit se retire d’eux, ils seront laissés déçus, pleurant, «Paix, paix» quand la destruction tombera tout autour d’eux.

Ezéchiel a dû être incrédule devant cette scène de mort. Il voyait la vie naissante partout où passait le torrent, mais les lieux de mort restaient arides et blancs par la sécheresse.

Je vous le demande, comment un disciple de Christ peut arriver à une telle situation? Comment un serviteur peut-il être si vide, sec et coupé de la vie donnée par le fleuve? Pierre explique:

«Ils recherchent les plaisirs charnels… Présomptueux, arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires… ils injurient ce qu’ils ignorent… ils s’engagent de nouveau [dans les souillures du monde] et sont vaincus par elles… ils se détournent du saint commandement qui leur avait été donné» (2 Pierre 2 v.10-21).

Pour moi, la partie la plus triste de cette tragédie est que ces fontaines sèches étaient autrefois des fontaines d’eau vive. Leur vie amenait puissamment guérison et bénédictions. Mais aujourd’hui, ils vomissent la rancune, la haine et la mort.

Chers saints, je vous en prie: si vous êtes pris dans une amertume entêtée alors que le fleuve coule autour de vous, ne vous permettez pas de continuer. Au lieu de cela, laissez Dieu remplir votre intérieur avec de l’eau vive. Vous ne le réalisez pas, mais un flot de révélation de notre Seigneur est en marche. Et il ne s’arrêtera pas pour satisfaire la chair.

Donc, comprenez vous l’amplitude de la vision donnée à Ezéchiel? Les prophètes de l’Ancien Testament ne pouvaient le voir. Mais, au travers de son Saint-Esprit, Dieu nous a donné des yeux pour regarder son incroyable excès.

Ne te supprime pas, Dieu veut te donner une autre vie

0

Ne t’est-il jamais arrivé d’avoir des pensées de suicide face à un problème, une difficulté, une rupture, un divorce, une perte de travail, un grand vide dans ton cœur ?

T’est-il arrivé de faire une (ou des) tentative de suicide suite à un climat familial, une situation professionnelle, une maladie incurable qui te faisaient souffrir ?
N’avais-tu pas tout préparé, la manière, le lieu, l’heure, la mise en place de ton suicide et même la lettre pour expliquer ton geste ?

Mais tes essais ont été des échecs ! Tout a raté car un grain de sable est intervenu dans le rouage de ton projet de mort. Une visite inattendue ou un appel téléphonique incessant, insistant, a priori, est venu interrompre et a mis fin à ton action passage à l’acte. Par contre, d’autres ne se sont pas ratés et malheureusement, ils ne sont plus là !

Souvent, les personnes qui parlent et partagent leurs pensées suicidaires ne passent pas à l’action. Restons attentifs et à leur écoute par la mise en place d’un dialogue de confiance pour les soutenir et les encourager.

Plus particulièrement, soyons attentifs et vigilants à ceux qui ne disent pas et qui font. Soyons de ceux qui détectent et discernent leur mal profond pour les aider et les comprendre.

Que signifie le suicide ?

C’est un des maux de la société qui touche toutes les classes de la société. Ce n’est pas un mal nouveau, il a toujours existé et il s’est « modernisé » et « amplifié » par ses techniques nouvelles, voir par certains effets de modes, de méthodes.

Le suicide ou « en finir avec la vie » ne se décide pas du jour au lendemain. Cela ne se décrète pas à l’instantané. Non, c’est un long processus, un cheminement de vie qui prend petit à petit, forme et ampleur, s’enracinant dans tout l’être et les pensées et qui est parfois décelable par certains signes.

Les statistiques prouvent et parlent de ce mal-être de plus en plus profond chez l’être humain. Ces statistiques révèlent beaucoup de tentatives et de suicides parmi les enfants, les jeunes, les ados et même chez les séniors en France et dans le monde entier.
En France, le taux de mortalité par suicide augmente avec l’âge. Pour 100 000 habitants, l’incidence du suicide est de 6,4 chez les 15-24 ans/12,2 chez les 25-34 ans/20.9 chez les 35-44 ans/26.4 chez les 45-54 ans/22.3 chez les 55-64 ans/20.6 chez les 65-74 ans/29,6 pour les 75-84 ans/40,3 pour les 85-94 ans.

Dans le monde, au cours de l’année 2000, selon l’OMS, un million de personnes se sont suicidées. Ce qui représente un suicide toutes les 40 secondes. Le taux de suicide a augmenté de 60% au cours des 45 dernières années.

Qu’est-ce qui peut conduire au suicide ?

Quels en sont ses facteurs ? Que dire encore de ces formes de suicide, de ces pseudo-suicides ou suicides déguisés ?

Les causes en sont nombreuses, même profondes. En voici quelques unes :
– au travail (surcroît de travail, rentabilité, agressivité, forte pression et oppression, violence d’un supérieur etc.…) dans toutes les couches de la Société, dans les petites comme dans les grandes entreprises, aussi bien le secteur privé que le secteur public. (Exemples : Télécom, Police, Fonctionnaire, etc.…)
– dans les prisons
– dans certains quartiers, drames dans les cités
– choix délibéré de relever et d’accomplir un défi lancé (Facebook)
– choix d’être le maitre et de décider du jour de sa mort : euthanasie, non respect envers Dieu l’auteur de la vie. Nous n’avons pas le droit d’attenter à nos jours
– prise de fortes doses d’alcool, de drogue lors de soirées … : inconscience de nos actes et le drame arrive : chute … défenestration, pendaison, certains jeux
– (forte pression… crise d’angoisse, de stress, solitude, dépression, persécution, violence, deuil, séparation, maladie, etc.….).

Je ne veux donner ni raison, ni tort, ni juger, ni condamner, ni justifier ce geste désespéré mais comprendre certains paramètres. Certains facteurs et secteurs sont plus propices que d’autres, si je peux m’exprimer ainsi.

Dieu a le remède et la solution à ton mal être. Jésus est mort à ta place et Il peut guérir ton cœur brisé, t’offrir ce nouveau départ et cette vie nouvelle en Lui. Aujourd’hui, cette parole peut s’accomplir dans ta vie si tu le veux.

Sois restauré, re-bâti, reconstruit dans tout ton être.

Qui peut supporter et vivre de fortes tensions, de fortes crises d’angoisse, de stress, de chagrin, de souffrances ?
Qui peut supporter cette solitude pesante, cette maladie que j’endure depuis tant d’années ?

J’en ai assez ! Mieux vaut mourir, au moins, je ne souffrirais plus ! Je ne serais plus une charge pour les autres ! Je ne ferais plus souffrir les autres ! etc.…

Qui n’a pas entendu ces paroles, ces mots, ces cris, ces SOS ?

Chaque personne est différente, unique, dans sa perception, sa fragilité et sa sensibilité. Sa force d’endurance, de résistance et de projection vers l’avenir dépendent de la vision et des objectifs fixés à atteindre. Un manque de vision, de projet peut conduire sur une pente dangereuse, un point de rupture.
Par manque de vision, le peuple meurt.

Quand les pulsions de la mort sont de plus en plus fortes, se font de plus en pressantes ! Quand plus rien ne nous retient ! Quand c’est le néant ! Quand tout semble noir ! Quand tout semble perdu ! …. Alors le pas est franchi et l’acte posé ! … Comment survivre à une telle détresse ?

Dieu est la réponse. La Bible, Parole de Dieu, donnée à tous et pour tous. Jésus est le pain de vie venu du ciel. (Jean 6.34-48).

Au cours de ma formation pour être visiteuse-malade dans le milieu hospitalier (hôpital-maison de retraite) une collègue disait : « si je devais avoir la maladie d’Alzheimer, je préférerais me jeter par la fenêtre ! »

Je faisais cette réponse : « il faut être courageux pour faire cela ! »

Je ne savais pas ce que je disais ! Devant une telle souffrance morale, physique, psychologique, devant une telle diminution de ses facultés intellectuelles, face à une dégradation physique et mentale, le cap est vite franchi et plus rien ne nous arrête ! Est-ce la bonne solution ? Pour eux, oui, c’est leur solution !

Pour moi, c’est une autre solution ! Car Dieu nous a créés. C’est Lui qui a mis son souffle de vie en nous pour un temps fixé (Psaume 139) et qui le retire quand c’est son temps !

Notre vie ne nous appartient plus. Etranger et voyageur sur cette terre, notre voyage va bientôt se terminer. Notre destinée, notre maison ne se trouve pas à ici-bas ! Jésus te prépare t’Il une place dans son ciel ? Régneras-tu avec Lui pour l’éternité ? Lui as-tu donné toute ta vie ? Est-Il devenu ton Sauveur personnel ? Es-tu réconcilié avec Dieu par Lui ? T’es-tu connecté pour réserver ta place ? Je t’invite à placer toute ta confiance en Lui.

Accepte la Vraie Vie que Dieu t’offre et te propose. C’est Son Véritable Cadeau pour Toi.

Mon témoignage

Dans ma jeunesse, j’ai fait une tentative de suicide due à une rupture sentimentale. Des années, plus tard, même en tant que chrétienne engagée, née de nouveau, face à une persécution intense dans mon travail, face à une situation personnelle extrême, cette pensée du suicide est venue effleurer mon esprit et mes pensées un court instant.

En moi, j’ai eu cette profonde conviction que cet acte n’était pas agréable à Dieu. En mon for intérieur, une sonnette d’alarme a été vite déclenchée, le signal d’un feu rouge allumé et sans cesse actionné. Stop, attention ! Très vite ces pensées ont été balayées, disparaissant comme elles étaient venues comme un éclair qui est et n’est plus.

Cela peut arriver à chacun de nous.

Dans la Parole de Dieu, le témoignage d’hommes et de femmes nous sont rapportés pour partager leur vécu. Suite à une forte dépression, à une épreuve trop difficile, certains hommes comme Job, Elie, Jonas, (voir certaines femmes) ont demandé la mort à Dieu. Ils ont réclamé ce droit de mourir à Dieu.

C’est un tout petit épisode dans leur vie mais combien porteur d’espoir, de guérison, de restauration !

Combien la fidélité de Dieu est grande ! Quels témoignages de vie et de bénédictions. Comment Dieu a opéré et manifesté Sa Gloire en eux ! Il en est de même pour chacun de nous, aujourd’hui. Il n’a pas changé, Il est le même hier, aujourd’hui et demain. Ce qu’Il a fait hier, Il le fait encore aujourd’hui et Il le fera encore demain. (Hébreux 13.8)

Leurs expériences sont relatées pour nous servir d’exemples, de modèles à suivre. Elles apportent encouragements et fortifient notre foi. Rien n’est perdu pour Dieu ! Il transforme une situation en bénédiction et bienfait pour la Gloire de Son Nom !

A ma question : « Quelqu’un qui se suicide, où va-t-il ? »

La réponse de cet homme de Dieu était : « Nous ne savons pas ! Car au dernier moment, cette personne peut avoir un déclic, un appel au secours, un cri de pardon vers Dieu. C’est un mystère. Nous ne savons pas ce qui se passe aux dernières secondes de la vie. »

Nous avons un exemple des derniers instants du brigand sur la croix.
Certes, me direz-vous, ce n’est pas le même cas de figure mais ce brigand a été sauvé à la dernière seconde de sa vie. Jésus lui a dit « Tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.43)

Que faire face à ces pensées suicidaires ?

Jésus est venu guérir les cœurs brisés, blessés. C’est Lui qui t’a donné la vie pour que tu sois heureux. Il a de belles choses à te donner, à te communiquer, à partager avec toi.
Dieu t’a crée et t’a donné la vie pour vivre et non pour le suicide mais pour être Sa Vie en Toi. Tu es cette source de vie autour de toi pour servir à la Gloire de Dieu. C’est Dieu qui donne et qui reprend, c’est Lui le Maître de la vie.

Crier à Dieu de toutes ses forces, Lui parler, Lui exprimer toutes ses souffrances, en quelque sorte, vider son sac, est cette démarche que Dieu attend de toi.
Quand un malheureux crie, l’Eternel l’entend et le délivre de toutes ses détresses.

Considères-tu que ta vie n’a aucun sens ?

Le nom de Jésus est le plus beau des noms à associer face à ta situation, à ton épreuve. Jésus a donné sa vie pour toi, pour te sauver. Il est mort pour toi afin que tu ne te donnes pas la mort.
Jésus, c’est l’Espoir, l’Espérance pour ta vie. Ecris avec Lui ce nouvel épisode de ta vie aux couleurs de l’espoir !

Aucune situation sans solution. Toutes ont une réponse et cette réponse est Jésus.
Tout n’est pas fini pour toi, au contraire, tout commence ou recommence pour toi, aujourd’hui ! Jésus t’aime. 

La Parole de Dieu apporte une réponse au découragement, au désespoir le plus profond, le plus intense. Le monde est malade et il a besoin de Celui qui apporte et donne la vie gratuitement, en abondance et sans limite.

“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos” Matthieu 11.28-31

Pour toi qui as de telles pensées ou de telles pulsions fortes, je voudrais te redonner espoir. Dieu a un plan merveilleux pour toi. Viens le découvrir !Ne te supprime pas, Dieu veut te donner une autre vie si tu le veux, car c’est Jésus qui est mort à ta place !

Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes

0

Dans les chapitres 4 et 5 du livre des Actes, les apôtres Pierre et Jean sont confrontés aux autorités religieuses qui sont aussi une autorité civile. Afin de les faire taire, ces autorités les somment d’obéir à leurs ordres et ils répondent qu’il est juste d’obéir à Dieu plutôt qu’à des humains.

Bien évidemment nous ne pouvons qu’être absolument d’accord avec leur réponse mais jusqu’où faut-il obéir quand on sait que la Parole de Dieu dit qu’il faut être soumis aux autorités ? Ainsi dans cet esprit nous nous souvenons des sages-femmes d’Égypte et de Jokébed, la maman de Moïse qui désobéissent volontairement et avec détermination aux autorités en place en la personne de Pharaon.

Dans la Bible, elles ne sont pas les seules à nous donner cet exemple.

Ils sont nombreux à choisir de désobéir à l’autorité des gouvernants parce qu’ils s’opposent à la Parole de Dieu. Ainsi, Daniel et ses amis n’obéissent qu’à la loi de Dieu, quels que soient les risques encourus. (Daniel 1.3-21 et Daniel 3). L’histoire de Daniel est liée à celle des Babyloniens qui profitent du déclin de la puissance assyrienne, dès 625 avant Jésus-Christ et conquièrent Ninive, l’Egypte, Juda et Jérusalem. Les rois Babyloniens, qui ne font pas dans le détail, décident de déporter les populations qui les intéressent et Daniel fait partie du premier groupe de déportés.

Daniel est d’une naissance illustre, et même, selon l’historien Flavius Josèphe, il appartient à la famille royale et serait un descendant direct du roi Ézéchias. Il est alors âgé de 14 ans quand il est emmené captif à Babylone, après la prise de Jérusalem. Il est admis au service du roi avec trois autres jeunes gens de ses amis. Il reçoit le nom chaldéen de Beltschatsar, mais il se distingue par ses choix alimentaires fidèles aux prescriptions de la Torah et au Dieu d’Israël, le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob.

Et c’est ainsi que Daniel et ses trois amis refusent ouvertement d’obéir au roi qui leur ordonne de se prosterner devant lui. Ils le font en sachant que cela peut leur valoir l’emprisonnement et même la mort. Mais, Dieu est fidèle et il accomplit des prodiges inouïs pour sauver leur vie.

Et plus que cela, pour survivre dans ce monde cruel, Dieu accorde à Daniel un don qui lui servira étonnamment : le don de deviner les songes et les interpréter, parce qu’il a choisi d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Comme ces Juifs exilés, il y a aujourd’hui dans le monde deux cent soixante millions de Chrétiens qui sont persécutés physiquement parce qu’ils sont chrétiens et refusent de renier Jésus. Ils sont persécutés parce qu’ils refusent de se soumettre à des rites idolâtres, ou encore de pratiquer une religion qu’ils ne reconnaissent pas ou tout simplement parce qu’ils ne sont pas protégés par la loi du pays qu’ils habitent, loi qui ne condamne pas les exactions religieuses.

En pensant à cela, nous qui ne manquons de rien par la grâce de l’Éternel, venons au secours de nos frères et sœurs en ayant déjà pour eux des prières constantes et persévérantes.

Soyez enraciné en Christ !

0

C’est une bonne chose de lire la Parole de Dieu, mais c’est encore mieux de le faire en la méditant.
La vie de Daniel et celle de Joseph le patriarche présentent des analogies frappantes. Joseph veut dire « il ajoutera » et Daniel « Dieu est mon juge ».

Tous les deux sont enlevés à leur pays au sortir de leur enfance, tous deux sont d’une intégrité morale sans défaillance, et reçoivent de Dieu, en réponse à leur foi, le don d’expliquer les songes, tous deux doivent leur élévation à la faveur d’un empereur étranger (Le Pharaon pour Joseph, et Cyrus et Darius pour Daniel). Pour finir, l’un et l’autre interprètent des songes dont deux sont restés célèbres dans la mémoire des hommes: pour Joseph, le songe des sept vaches maigres qui avalent les sept vaches grasses et pour Daniel, le songe de la statue d’or aux pieds d’argile qui va disparaître, nous parlant de la fin des temps. (Daniel 2.31-44)

Devant cette statue d’or, lequel d’entre nous ne fait pas involontairement un retour sur lui-même ?
Notre vie, quels que soient son prix et sa beauté, n’a-t-elle pas, elle aussi une base fragile ?
N’est-elle pas tous les jours à la merci d’un choc sous lequel elle peut s’effondrer ?

Jésus nous avertit dans le sermon sur la montagne en parlant de l’homme qui a bâti sa maison sur du sable, c’est-à-dire en dehors de la parole de Dieu comparée à un roc, et il conclut « La maison bâtie sur le sable est tombée et sa ruine a été grande » Matthieu 7.26,27

L’apôtre Paul parle aussi de l’instabilité de notre vie et nous exhorte à fonder notre foi sur la Puissance de Dieu: « Que celui qui est debout prenne garde qu’il ne tombe » et il nous enseigne le moyen de rester debout en se servant d’une image expressive parce qu’il l’emprunte au monde vivant: «SOYEZ ENRACINES EN CHRIST».

ENRACINES ? Parmi les sapins et les mélèzes de la haute montagne, les plus exposés ne sont pas ceux qui courent le plus de danger. Isolés sur le roc, battus par les tempêtes, ils ont enfoncé leurs racines dans les fissures de la pierre. Ceux qu’abat la tempête, sont ceux dont la racine chenue, tassée au pied du tronc, trouve une nourriture facile dans l’humus de la surface. Il en est de même pour nous, les humains.

La vie aisée, facile peut permettre de monter vite et haut, mais elle ne trempe pas le caractère.

Voici le témoignage d’un chrétien :

« Je me trouvais un jour au bord d’un champ de blé en herbe. Un paysan, debout sur une planche tirée par un cheval, allait et venait, froissant et brisant les petites tiges qui dressaient leurs feuilles vers le ciel. Je lui demandai la raison de cette opération singulière qui me paraissait contrarier la nature. C’est, dit-il, pour rendre le développement de la plante plus difficile afin d’obliger ses racines à s’enfoncer plus bas pour chercher les sucs nourriciers. Sans cette opération, elles resteront en surface, les premières chaleurs les dessècheront et la récolte sera perdue. Je m’en allai pensif, j’avais vu une parabole en action ! »

Dans les débuts de la vie chrétienne, si tout va bien et nous nous sentons portés, notre âme n’est-elle pas encline à rester à la surface du devoir, de l’amour, de la foi ?

Déjà le prophète Osée ne mettait-il pas Israël en garde contre la piété superficielle semblable à la rosée du matin qui scintille aux premiers rayons du soleil ? Puis elle disparaît très vite.

SOYEZ ENRACINE EN CHRIST !

Creusons pour fonder notre espérance et notre certitude.
Alimentons nos actions aux sources cachées de la vie spirituelle.

Quiconque est ENRACINE en Christ, sera DEBOUT pour entrer dans SON HERITAGE à la fin des jours.

Dieu nous “parle”-t-il encore aujourd’hui ?

0

Chaque jour, Dieu nous parle. Mais sommes-nous à son écoute ? Avons-nous appris à discerner sa voix ?

La Bible symbolise la voix écrite de Dieu : dès que nous ouvrons notre Bible, nous sommes face à face avec la voix écrite de Dieu. Lorsque nous allumons notre radio, nous entendons la voix de l’animateur ou du journaliste. De même, lorsque nous ouvrons notre Bible nous devrions normalement entendre Dieu nous parler. Si nous n’entendons pas sa voix, c’est que nous cherchons une autre voix. Dieu parle… mais vous n’y prenons pas garde.

La Bible est un miroir : chaque jour, notre miroir nous “parle” dès que nous le regardons. Il nous dit ce qui ne va pas sur notre visage, au niveau de nos cheveux. Nous entendons la “voix” du miroir nous parler et nous y prêtons attention. Nous nettoyons notre visage, nous mettons de l’ordre dans nos cheveux. De même, la Bible nous renvoie le reflet de notre cœur.  Dieu nous parle… écoutons-le… obéissons à sa voix… et alors nous serons heureux dans toutes nos activités.

Quelques versets :

Ecoute, mon peuple, et je t’avertirai ! Israël, si seulement tu m’écoutais !
Psaume 81.9

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises.
Apocalypse 2.7111729 et 3.613 et 22

Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre…” Job 33.14

Prière : “Que la grâce vous soit donnée !”

0

Le Nouveau Testament rapporte diverses prières, en précisant ce qui est demandé. Nos sujets de prières devraient résulter moins des péripéties de l’existence que de ces divers modèles.  Le premier d’entre eux est : demander la grâce pour chaque église, pour nos frères et sœurs (et pour soi).

Que la grâce soit avec vous, amen (2 Timothée 4.22). Plus qu’une manière spirituelle de saluer le lecteur, ce vœu est une prière. On la retrouve chez tous les auteurs du NT, sauf Jacques (qui le dit autrement : Dieu donne sa grâce aux humblesJacques 4.6). C’est la prière qui revient le plus dans leurs écrits. Car, pour ainsi dire, elle contient toutes les autres (celles pour la consolation, l’espérance, la foi, etc.). Avec la grâce, elle demande souvent la paix qui, étant le “shalom de Dieu”, contient divers bienfaits.

Le Dieu de toute grâce

(1 Pierre 5.10)  Cela va sans dire, mais il faut le dire : le mot grâce nous renvoie à Dieu ! C’est lui qui donne. La foi, le repentir, l’espérance… sont des dons de Dieu.

Dans la Bible entière, le mot ‘grâce’ a un même sens : faveur souverainement accordée par Dieu. Accordée par le grand au petit. Accordée librement, car nous ne la méritons pas. Nous ne pouvons pas la revendiquer. Nous n’en sommes jamais propriétaires. Mais – ô grâce – nous pouvons et devons la demander à Dieu qui est splendeur ! Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ (Galates 1.3).

Sa faveur, Dieu la concrétise par sa miséricorde. C’est à dire des actes de bonté : alliance, expiation, secours, provision, etc. Il est le Dieu de toute grâce. Ce nom exprime une merveille : comme les eaux couvrent le fond des mers, tout ce que Dieu fait pour nous est grâce.

Sans attendre qu’une difficulté particulière touche un frère ou une église, prions que Dieu lui donne sa grâce. Ça revient à demander quoi ? La réponse est dans les manières dont Dieu montre sa grâce aux rachetés : plus que les bienfaits de sa création (Actes 17.25), sa grâce est que Jésus pardonne, et aussi qu’il pourvoit, et aussi qu’il revient.

Demander la grâce c’est prier que Dieu pardonne nos frères

Que la grâce et la paix vous soient données. 

Dieu a accordé aux frères le repentir et le pardon des offenses (Apocalypse 1.5), mais ce n’est pas seulement du passé. Ils en dépendent encore, ils en ont encore besoin. Pour eux il est écrit : si nous disons que nous n’avons pas de péché (présent), nous nous séduisons nous-mêmes (1 Jean 1.8). Et : le péché nous enveloppe si facilement (Hébreux 12.1). Ingratitude, tiédeur, hostilité, convoitise, etc. Adhésion aux idoles, torsion des Écritures, etc. Mais notre Seigneur Jésus a dit de prier : pardonne-nous nos offenses, c’est à dire les miennes et celles de mes frères et sœurs.

Le plus souvent, nous péchons non par endurcissement mais par faiblesse (1 Th 5 v 14). La bonté de Dieu est de nous pardonner et, vu notre faiblesse, de pourvoir à notre foi et sanctification. Approchons-nous donc du trône de la grâce afin de trouver grâce, secours (Hébreux 4.16). Voilà pourquoi demander la grâce est sujet de prière permanent.

Demander la grâce pour nos frères c’est prier que Dieu pourvoie

Que la grâce et la paix vous soient multipliées (1 Pierre 1.2).

Cette prière demande que Dieu pourvoie. L’idée est que si Dieu a livré son propre Fils, il nous donnera aussi tout avec lui par grâce (Romains 8.32). En demandant la grâce, nous demandons tout ce qui fait un disciple et une église : sagesse et persévérance, amour et connaissance, fidélité et patience. Grâce multicolore ! (1 Pierre 4.10). La grâce de Dieu enseigne (Tite 2.12), elle travaille (1 Corinthiens 15.10). Si Dieu donne ses commandements, son Esprit Saint, son zèle pour le servir, c’est une grâce.

Quand nous sommes tentés, Dieu continue à pourvoir. Le Seigneur Jésus a dit de prier : délivre-nous du mal. Notre bonne volonté ne suffit pas : quand Pierre écrit d’être sur nos gardes, il précise de croître dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ (2 Pierre 3.17-18). Demander la grâce pour nos frères est tout à fait pragmatique. Et aimant.

L’Évangile dit que Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et les hommes (Luc 2.52). Ici, la grâce n’est pas liée au péché mais à la vie.  Plus tard, Jésus explique : “ce que je dis et ce que je fais, je l’ai vu chez mon Père”. Pour nous de même, “croître dans la grâce”, c’est de plus en plus tout recevoir de Dieu qui donne. Comme le dit ce verset : fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ (2 Timothée 2.1). Demander la grâce est la prière par excellence que le faible peut faire pour le fort, et réciproquement.

Demander la grâce c’est confesser que Jésus revient

Ayez une parfaite espérance en la grâce qui vous sera apportée lors de la révélation de Jésus-Christ (1 Pierre 1.13).

Ça nous dit que la grâce est à venir ! Celle que nous connaissons comme grâce-pardon, celle dont nous vivons comme grâce-provision, a en vérité une ampleur qui nous sera connue à l’avènement de Christ. L’Écriture promet : nous serons changés en un instant, en un clin d’œil (1 Corinthiens 15.52). Car nous le verrons tel qu’il est (1 Jean 3.2).  Cette grâce à venir est, elle aussi, sujet de prière. Et même l’ultime sujet de prière : amen, viens Seigneur Jésus ! (Apocalypse 22.20).

Telle est la perspective biblique pour prier que la grâce soit, aujourd’hui, donnée aux frères et aux églises. Car la gloire même de Dieu c’est la gloire de sa grâce (Ephésiens 1.6).

En un mot

« Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous » (Apocalypse 22.21), est la prière majoritaire du Nouveau Testament (écrite au moins 33 fois). Il serait normal qu’elle soit présente dans mes requêtes habituelles.

Prière : “Que Dieu console vos cœurs !”

0

Une chose qui concrétise la prière pour la grâce et la paix, c’est la demande de consolation. C’est un sujet de prière dans les Psaumes, les Épîtres, etc. Prière ardente : je veux que vous sachiez quel grand combat je soutiens pour vous, pour ceux de Laodicée et pour tous ceux qui n’ont pas vu mon visage, afin que leur cœur soit consolé (Colossiens 2.2). Oui, étant le Dieu de toute grâce, notre Père est le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1.3).

La Bible fait le lien entre consolation et salut

De quoi les saints doivent-ils être consolés ? De ne pas voir leur volonté et ambition se réaliser ? Non.  Il faut prier qu’ils soient consolés dans leurs épreuves et souffrances, consolés de leurs fautes et faiblesses, consolés de devoir vivre à contre courant du monde, en un mot consolés de ne pas encore voir que tout soit soumis à Jésus (Hébreux 2.8) !

Il est dans la nature même du salut d’être une consolation. C’est ce que confesse une prière de Paul : que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, console vos cœurs et les affermisse en toute œuvre et parole qui soient bonnes (2 Thessaloniciens 2.16-17).

Si je veux imiter Paul, je dois prendre en compte qu’il appuie sa prière sur une grâce préalable : aux frères pour qui il demande la consolation, Dieu a déjà donné une consolation éternelle, c’est à dire le salut. Puis Dieu les consolera au quotidien en leur appliquant tout ce que son salut contient.  Ici Paul intercède pour des disciples qui sont persécutés, mais ce n’est pas la seule raison de sa prière. Elle est une prière de fond qui vise leur fermeté et leur fidélité (2 Thessaloniciens 2.15).

Aujourd’hui aussi, même quand il n’y a pas de douleurs terribles, tout chrétien a ce besoin d’être consolé, soutenu, encouragé.

Prier pour la consolation de celui qui a péché

Consolez, consolez mon peuple, parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui que son combat est terminé, qu’elle est graciée de sa faute (Esaïe 40.1-2). Dans le peuple de Dieu les affligés nécessitent consolation, mais les pécheurs aussi. L’AT atteste abondamment que demander le pardon de Dieu c’est aussi espérer de lui une consolation. Paul écrit de faire grâce et consoler – après un blâme – le frère qui a péché mais se repent (2 Corinthiens 2.6-7). Que ça inspire ma prière !

La consolation la plus profonde, la seule qui soit éternelle, c’est être ‘guéri’ du grand manqué (sens du mot péché) qui provoque mal-être et mort.

La réconciliation offerte par Dieu est une consolation de fond. Je te célèbre, ô Éternel, car tu as été irrité contre moi, ta colère s’est détournée et tu m’as consolé (Esaïe 12.1).

Et puisque notre salut, déjà accordé (1 Pierre 1.3), est également en cours (1 Pierre 1.8) et à venir (1 Pierre 1.5), aucun de nous n’est au-dessus du besoin de consolation. C’est ce que comprendront aussi les incrédules encore insouciants, quand ils feront appel à Dieu. Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés (Matthieu 5.4).

Prier pour la consolation, c’est demander un acompte du réconfort éternel

Consolez mon peuple … criez-lui que son combat est terminé (Esaïe 40.1).  Prions Dieu car il réconforte l’infidèle qui revient à Lui ou le fidèle qui souffre, en annonçant la fin du malheur. Il suscite un cri de soulagement. Les Écritures attestent que par d’innombrables délivrances Dieu ôte les peines et change les situations, dès ici-bas. Ce sont des signes de la délivrance finale qui sera consolation éternelle.

 

Les Écritures attestent aussi que c’est à travers beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu (Actes 14.22). Or, leur sens ultime, c’est la communion au Fils (1 Corinthiens 1.9), amorcée quand nous avons reçu l’Esprit d’adoption (Romains 8.15).

Les églises du NT étaient souvent persécutées (cf. Jean 15.20). D’une part, indépendamment des circonstances, je prie Dieu de réconforter mes frères ; d’autre part j’intercède en priorité pour la consolation des églises aujourd’hui persécutées dans le monde (Hébreux 13.3). Et pour ceux qui les aident, à l’exemple de Tychique, envoyé tout exprès pour consoler les cœurs (Colossiens 4.8).

Prier pour la consolation des frères, c’est demander « Dieu avec eux »

Ne promène pas des regards inquiets, car je suis avec toi (Esaïe 41.10).  Prions Dieu car il réconforte les affligés en venant se tenir près d’eux. La voix de Dieu s’élève et elle console. C’est elle, résonnant dans les Écritures, qui doit dicter le contenu de mes prières pour son peuple. Sur elle comptait Paul : que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, console vos cœurs. La présence de Celui que la prière appelle, est un acompte de la communion éternelle avec Lui. Prière de fond, elle poursuit ce qui est un besoin de fond chez tout disciple.

La consolation de fond, c’est : Dieu avec nous (Esaïe 7.14). Elle apaise et assainit, elle entretient un terrain où les blessures quotidiennes ne dégénèrent pas en amertume. Elle désamorce bien des tentations. Elle contribue à la sainteté.

Demander la consolation, c’est regarder vers l’avènement de Jésus

Exemple.  Au deuil, le NT répond par la consolation ‘hors catégorie’ qu’est l’accomplissement du salut, l’avènement de Christ ! (1 Thessaloniciens 4.16).

Comment ma prière contribuera-t-elle à consoler ? En s’alignant sur les paroles de Dieu : tout ce qui a été écrit l’a été afin que, par l’endurance et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance (Romains 15.4).