Le dimanche 27 octobre 2024, à l’église EE/SIM Temple Maranatha à Fada située au secteur 11, le pasteur Lamoudi THIOMBIANO, pasteur de l’église centrale EE/SIM du secteur 7 et ancien président national des églises EE/SIM du Burkina, a abordé la question cruciale de la sanctification face à l’impureté. Il a exhorté les fidèles à rejeter toute forme d’impudicité en s’appuyant sur les Écritures pour rappeler que vivre dans la sanctification est essentiel pour accomplir la volonté divine.
Ce thème a été largement diffusé dans toutes les églises EE/SIM de la commune de Fada, avec des pasteurs se succédant pour partager ce message fondamental.
Dès l’entame de son message, le pasteur THIOMBIANO a souligné l’importance primordiale de la sanctification dans la vie du chrétien. Il a interrogé l’assemblée : « Sommes-nous prêts à réaliser et à découvrir la volonté de Dieu ? » À cela, les versets 3 et 7 du chapitre 4 de la première épître aux Thessaloniciens apportent une réponse significative. Il est impératif de comprendre que la sanctification fait partie intégrante de la volonté de Dieu, et se sanctifier, c’est se tourner vers Lui. Ceux qui vivent dans l’impureté doivent réaliser que Dieu ne nous a pas appelés à cela et doivent se repentir à la lumière de ce message.
Le pasteur THIOMBIANO a souligné que le désir divin est notre sanctification, et son souhait est que nul ne soit écarté le jour du jugement à cause de l’impureté. Selon lui, la sanctification est une exhortation récurrente dans les écrits de Paul et de Pierre, qui rappellent aux croyants l’appel à la sainteté. Dans 1 Pierre 1:15-16, il est clairement établi que la sainteté est la nature même de Dieu, d’où découle notre appel à être saints.
Dieu rejette ceux qui vivent en dehors de la sanctification. Dans Ésaïe 6:1-3, la sainteté est présentée comme un aspect fondamental du caractère divin, où les séraphins chantent : « Saint, saint, saint est l’Éternel. » Il est donc crucial d’appliquer cette sainteté dans notre conduite quotidienne, en renonçant à la fornication et à l’adultère. Tous sont interpellés, et plus particulièrement la jeunesse. L’épître aux Hébreux 12:14 nous enseigne que « sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur. »
Il a noté que le slogan « tout le monde le fait, c’est la mode » incite de nombreux fidèles à vivre dans la fornication et l’adultère. Le pasteur a appelé chacun à renoncer à ces pratiques et à se repentir, car son souhait est que nous puissions tous nous tenir devant le Seigneur en pureté.
Il a conclu son message en affirmant que le Seigneur est toujours prêt à pardonner à quiconque s’approche de Lui avec un cœur sincère. Suite à cette déclaration, une prière de repentance a été prononcée, invitant tous les présents à se réconcilier avec Dieu.
Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale réunit les conditions pour une meilleure prise en charge sanitaire des travailleurs. Dans cette optique, en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), le ministère a animé une conférence de presse dans la matinée du mardi 29 octobre 2024 à Ouagadougou sur l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) au Burkina Faso.
Instaurée par la Loi n° 060-2015/CNT du 5 septembre 2015, le Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso (RAMU) vise à offrir une couverture santé à toute la population du Burkina Faso, sans distinction de race, de nationalité, de sexe, d’origine ou d’antécédent pathologique.
L’objectif du RAMU est de réduire le taux de paiement direct des prestations de soins de santé par les ménages, contribuer à la transformation et à l’efficience du système de santé et d’assurer une paix durable par la justice sociale. Ce régime repose sur les principes de solidarité, d’équité, de non-discrimination, de mutualisation des risques, d’efficience et de responsabilité générale de l’Etat. Il prend en compte les soins de santé de base, y compris les consultations médicales, les médicaments, les hospitalisations, et les soins de maternité.
Un ticket modérateur de 30%
Afin d’éclairer la lanterne des Burkinabè sur l’état de mise en œuvre du RAMU et les taux de cotisations prévus, les ministres en charge de la protection sociale, Bassolma Bazié et de la santé, Dr Robert Kargougou, ont animé un point de presse, ce mardi 29 octobre au siège de la Caise nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).
Selon le ministre Bassolma Bazié, six décrets prioritaires et deux arrêtés d’applications de ces décrets ont été adoptés, à ce jour. Il a indiqué que les assurés doivent payer un ticket modérateur de 30% afin de bénéficier des prestations du RAMU. Parmi les prestations éligibles figurent, les actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales, les actes infirmiers, les actes et les soins relatifs au suivi de la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches, les actes et les soins liés à l’hospitalisation et aux interventions chirurgicales, les soins bucco-dentaires d’urgence, les examens de biologie médicale, les actes de radiologie et d’imagerie médicale, les produits de santé en ambulatoire et en hospitalisation, les actes de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie, le transport médicalisé des malades vers les établissements de santé, les actes de consultation en médecine traditionnelle agréée.
Prestations non éligibles
Certaines prestations sont exclues du panier de soins, notamment les interventions de chirurgie plastique et esthétique, sauf celles de chirurgie réparatrice et d’orthopédie maxillo-faciale médicalement requises, les prestations de santé relevant de la médecine dite douce (acupuncture, etc.), les examens complémentaires réalisés en dehors du territoire national, les activités du programme élargi de vaccination, la lunetterie, et les vaccins pour les voyageurs.
Une cotisation de trois mois avant de bénéficier des prestations
Soumaila Gamsoré, directeur général de la CNAMU, a indiqué que le délai de stage, c’est-à-dire le délai légal entre le début du paiement des cotisations et le début du bénéfice des prestations par l’assuré, sera de trois mois, contre six mois dans certains pays.
Il a aussi évoqué des mesures incitatives prises par certains pays pour amener les populations à s’affilier au Régime d’assurance maladie universelle. « Il y a des pays où si vous n’êtes pas affiliés au RAMU, vous ne pourrez pas bénéficier de certaines prestations de la part de l’État, comme passer l’examen du permis de conduire. Nous sommes en train de travailler sur certaines mesures mais je ne voudrais pas devancer l’iguane dans l’eau », a laissé entendre Soumaila Gamsoré. A l’en croire, la norme de l’Organisation mondiale de la santé prévoit que le taux des paiements directs des ménages aux soins de santé n’excède pas 20%, alors qu’au Burkina, il avoisine 35%.
Selon toujours le directeur général de la CNAMU, des appareils seront installés au niveau des hôpitaux pour identifier les patients à leur arrivée et vérifier la validité de leurs cotisations. « Nous avons également une équipe de contrôle médical qui va vérifier les différentes ordonnances à leur niveau », a indiqué Soumaila Gamsoré. Il a confié que sa structure collabore avec les informaticiens du ministère de la Santé sur le processus de digitalisation de certaines prestations.
Pour plus de transparence
Dr Robert Kargougou, ministre en charge de la santé, a indiqué que le panier des soins de la CNAMU au Burkina est un panier très volontariste et ouvert, contrairement à d’autres pays où le régime d’assurance maladie universelle couvre seulement quelques prestations.
A en croire Dr Kargougou, certains Burkinabè ne comprennent pas pourquoi le RAMU est géré par le ministère en charge de la protection sociale, plutôt que par le ministère de la Santé. Selon lui, cela permet de renforcer le contrôle et de garantir la transparence et l’efficacité du régime.
« Au niveau du ministère en charge de la protection sociale, il y a des médecins-conseils, des corps qui ont été mis en place pour contrôler ce que ceux qui offrent les prestations de soins vont déclarer. Si le ministère de la Santé en tant qu’offre de soins, doit encore contrôler l’effectivité de la prestation, on peut avoir des risques où on ne déclare pas ce qui doit l’être. C’est bien dans le cadre de la séparation des fonctions que la Caisse ait son ancrage institutionnel dans un autre département autre que celui de la Santé », a-t-il expliqué.
Pour le ministre Bassolma Bazié, l’Etat doit être ferme dans la gestion des ressources qui seront récoltées pour assurer la santé au peuple burkinabè. « Il n’y a pas de raison que quelqu’un cotise et arrive trouver qu’il n’y a pas de prise en charge. Nous allons être exigeants là-dessus. Cette exigence ne peut être continuelle que si l’Etat est accompagné, d’où la veille citoyenne qui doit être permanente. Nous sommes en train de réfléchir pour mettre en place des bureaux d’enregistrement des plaintes et dénonciations, et aussi des numéros anonymes », a rappelé Bassolma Bazié, qui précise que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a instruit d’inscrire 30 milliards de francs CFA pour le RAMU en 2025.
Perspectives
Le ministre en charge de la protection sociale a indiqué que le RAMU ambitionne de couvrir l’ensemble de la population de façon progressive. Pour ce faire, une feuille de route a été élaborée avec actions de vulgarisation des textes du RAMU à travers des sessions d’information et de sensibilisation des assujettis, la formation des agents de santé sur les outils de gestion ; la mise en place de dispositifs d’affiliation et d’immatriculation, la mise en place de dispositif de collecte des cotisations et la poursuite de l’adoption de 9 autres textes d’applications sur les 17 prévus, la poursuite des concertations avec l’ensemble des acteurs, et la poursuite de la digitalisation des actes et des procédures.
Lors du culte du 20 octobre 2024 de l’église EE/SIM Temple Maranatha secteur 11 de Fada, le diacre Timothée Tindano a livré un message fort et édifiant sur le véritable disciple du Christ, un croyant appelé à porter des fruits qui reflètent la grandeur et la gloire de son Maître. À travers les Écritures, il a mis en lumière les caractéristiques essentielles du disciple authentique et les défis qui accompagnent cette vocation.
Le Disciple Authentique : Ami et Serviteur de Jésus
En s’appuyant sur Jean 15:15, le diacre Tindano a souligné que le disciple authentique n’est pas seulement un serviteur, mais aussi un ami de Jésus. Ce disciple, bien qu’attaché à sa famille et ses proches, met l’œuvre de Dieu au premier rang de ses priorités. Il s’engage à suivre les préceptes de Christ, même si cela demande de renoncer à certains conforts, comme l’illustrent les paroles de Luc 14:26-27.
Les Fruits que Doit Porter le Disciple Authentique
Un autre point fort de la prédication fut la question des fruits. Se référant à Matthieu 7:16, le prédicateur a invité les fidèles à examiner la qualité des fruits qu’ils portent. À travers Jean 15:1 et Galates 5:22, il a insisté sur la nécessité de produire des fruits qui glorifient Dieu : des fruits de l’Esprit tels que l’amour, la paix, la patience et la bonté. Ce sont ces fruits qui distinguent le disciple véritable et témoignent de sa marche avec le Seigneur.
Le Courage Face aux Difficultés
Le chemin du disciple n’est pas exempt de défis. Le diacre Tindano a cité l’exemple de David dans 1 Samuel 17:28-35 pour illustrer la force et le courage nécessaires face aux épreuves. Tout en servant Dieu et en portant des fruits, les croyants seront confrontés à des obstacles, mais ils doivent faire preuve de persévérance. Comme Dieu a soutenu Josué, Caleb, Daniel et ses compagnons dans des moments de grande difficulté, Il sera aussi avec nous dans nos combats spirituels.
La Présence Constante de Dieu
Le diacre Timothée Tindano a rappelé aux fidèles de l’église EE/SIM Temple Maranatha l’assurance de la présence divine à chaque étape de leur vie de disciple. Dieu les soutiendra dans leur mission d’accomplir la Grande Commission, malgré les épreuves, car, comme le dit Matthieu 16:25 :
« Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. »
Le véritable disciple est donc appelé à porter des fruits qui témoignent de sa foi, tout en restant ferme face aux défis, car Dieu est avec lui.
Dans le monde actuel, de nombreux chrétiens se demandent comment ils doivent aborder le domaine des affaires tout en restant fidèles à leur foi. Est-il possible de concilier les exigences du marché avec les principes bibliques ? Comment être un témoin de Christ dans un environnement souvent dominé par la compétition, la recherche du profit, et parfois l’injustice ?
1. Les affaires comme une vocation
La Bible ne condamne pas le fait de s’engager dans les affaires. Au contraire, Dieu appelle certains à entreprendre pour participer à la prospérité de la société, subvenir à leurs besoins et à ceux des autres. Dans Colossiens 3:23, l’apôtre Paul déclare : “Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes.” Cela signifie que même dans le monde des affaires, le chrétien doit voir son travail comme un service rendu à Dieu, avec un cœur intègre et droit.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons des exemples de personnes comme Lydia, une marchande de pourpre, qui utilisait ses ressources pour l’œuvre de Dieu (Actes 16:14). De même, Abraham, Job, et Joseph étaient des hommes prospères dans leurs activités tout en restant fidèles à Dieu. Ces exemples montrent que les affaires peuvent être une vocation divine, un moyen d’exprimer sa foi à travers son travail et d’être une bénédiction pour les autres.
2. L’intégrité, une valeur centrale
Dans le monde des affaires, il est fréquent de rencontrer des tentations liées à la malhonnêteté, la fraude, ou la recherche de gains rapides au détriment de l’éthique. Cependant, pour le chrétien, l’intégrité doit être une valeur non négociable. Proverbes 11:1 dit : “La balance fausse est en horreur à l’Éternel, mais le poids juste lui est agréable.” Cela signifie que Dieu déteste la malhonnêteté, que ce soit dans les transactions commerciales, la gestion des affaires, ou la relation avec les clients.
Le chrétien entrepreneur doit se démarquer par une gestion honnête, transparente, et éthique de ses affaires. Il doit refléter les valeurs de Christ dans toutes ses interactions professionnelles, qu’il s’agisse de ses employés, partenaires, ou clients. Faire des affaires de manière éthique peut parfois sembler coûteux dans un monde où beaucoup prennent des raccourcis, mais Dieu promet de bénir ceux qui marchent dans la droiture (Proverbes 22:1).
3. La tentation de l’amour de l’argent
Le domaine des affaires est souvent associé à la recherche du profit. Si le gain est un résultat naturel des affaires, il ne doit jamais devenir une obsession. 1 Timothée 6:10 nous avertit que “l’amour de l’argent est la racine de tous les maux.” Un chrétien doit toujours garder à l’esprit que l’argent n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir Dieu et les autres. La prospérité financière ne doit jamais éclipser les valeurs spirituelles et la quête de la justice, de l’amour, et de la vérité.
Jésus lui-même a dit dans Matthieu 6:24 : “Nul ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.” L’argent peut devenir un piège qui détourne le cœur du chrétien de son véritable appel. C’est pourquoi il est crucial de rester attaché à Dieu et de ne pas laisser le succès matériel prendre la première place dans notre vie.
4. L’importance de la générosité et du partage
Un autre aspect essentiel dans l’implication du chrétien dans les affaires est l’appel à la générosité. Dieu bénit ses enfants pour qu’ils soient une bénédiction pour les autres. Proverbes 3:9 nous invite à “honorer l’Éternel avec nos biens.” Cela signifie qu’une partie de ce que nous gagnons doit être dédiée à soutenir l’œuvre de Dieu, à aider les plus démunis, et à contribuer au bien-être de la société.
Les chrétiens entrepreneurs sont appelés à utiliser leurs ressources pour le Royaume de Dieu. Cela inclut des actions philanthropiques, des initiatives pour aider les moins fortunés, mais aussi la création d’emplois et d’opportunités pour les autres. En étant un gestionnaire fidèle de ses ressources, le chrétien dans les affaires peut glorifier Dieu à travers la manière dont il utilise ses richesses.
5. Le chrétien, un témoin dans le monde des affaires
Les affaires offrent aussi une plateforme pour témoigner de la foi chrétienne. Que ce soit par la manière de traiter les employés avec respect et équité, ou par la manière de gérer les crises et les défis avec sagesse et foi, un chrétien dans les affaires peut être un exemple de ce que signifie vivre selon les principes du Royaume de Dieu.
Comme l’enseigne Matthieu 5:16, “Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Les affaires peuvent être un puissant moyen d’influencer positivement la société et de montrer que la foi chrétienne peut coexister avec la réussite économique tout en maintenant des principes spirituels élevés.
le chrétien peut et doit s’engager dans les affaires s’il y est appelé par Dieu. Toutefois, il est primordial de le faire avec un cœur centré sur Christ, en mettant toujours l’intégrité, la générosité, et le service des autres au-dessus de la quête du profit. Que vos affaires prospèrent tout en étant un témoignage de votre foi, pour la gloire de Dieu et l’avancement de son Royaume.
La gestion du temps est un sujet crucial dans un monde où les responsabilités et les attentes ne cessent d’augmenter. Qu’il s’agisse de nos vies personnelles, professionnelles, ou spirituelles, savoir gérer son temps est fondamental pour atteindre ses objectifs, réduire le stress, et améliorer sa qualité de vie. La productivité, souvent associée à l’efficacité, découle d’une bonne utilisation du temps. Comment alors mieux gérer son temps pour devenir plus productif et équilibré ?
La valeur du temps
La Bible met en évidence l’importance du temps. Dans Ecclésiaste 3:1, il est dit : “Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux.” Cette vérité nous rappelle que chaque moment de notre vie a une signification et doit être utilisé à bon escient. En tant qu’humains, nous avons un temps limité sur terre, et chaque jour est une occasion de faire des choix conscients sur la manière dont nous employons ce temps.
Reconnaître la valeur du temps est la première étape pour améliorer sa gestion. Il est facile de se laisser distraire par des activités futiles, mais comprendre que chaque minute compte peut nous aider à devenir plus intentionnels dans l’organisation de nos journées.
Établir des priorités
L’un des principes fondamentaux pour mieux gérer son temps est d’apprendre à prioriser. Toutes les tâches que nous avons à accomplir ne sont pas également importantes. Le chrétien est encouragé à discerner ce qui est essentiel dans sa vie et à investir son temps en conséquence. Matthieu 6:33 nous exhorte à “chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice”, ce qui nous enseigne à placer les priorités divines au sommet de notre emploi du temps.
Une méthode efficace consiste à lister ses tâches quotidiennes et à les classer par ordre d’importance et d’urgence. Se concentrer d’abord sur les choses essentielles permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’augmenter son impact à long terme.
Planification et organisation
Planifier à l’avance est une clé majeure pour maximiser sa productivité. Proverbes 21:5 nous enseigne : “Les projets de l’homme diligent mènent à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette.” Cela nous montre l’importance de l’organisation et de la prévoyance. Un emploi du temps bien planifié réduit les distractions et permet d’optimiser chaque moment de la journée.
Utiliser des outils comme des agendas, des applications de gestion de tâches, ou simplement des listes journalières peut être très bénéfique. La planification aide non seulement à structurer la journée, mais aussi à anticiper les défis et à éviter de perdre du temps sur des tâches imprévues ou non essentielles.
Éviter la procrastination
La procrastination est l’un des principaux obstacles à la productivité. Il s’agit de remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant. Cependant, ce retard ne fait qu’accroître la pression et réduire l’efficacité. Proverbes 6:6 nous exhorte à regarder l’exemple de la fourmi, qui travaille diligemment et prévoit pour l’avenir.
Pour vaincre la procrastination, il est utile de diviser les grandes tâches en étapes plus petites et réalisables. Cela rend les tâches moins intimidantes et plus gérables, facilitant ainsi leur accomplissement. Un autre conseil est de commencer par les tâches les plus difficiles ou les plus importantes, ce qui libère l’esprit pour aborder les autres avec plus de légèreté.
Savoir dire non
Une bonne gestion du temps implique également la capacité de dire non à certaines sollicitations. Beaucoup de personnes s’épuisent parce qu’elles acceptent trop de responsabilités ou d’engagements qui ne correspondent pas à leurs priorités. Savoir dire non est essentiel pour protéger son temps et se concentrer sur ce qui compte vraiment.
Dans Ecclésiaste 3:1, il est mentionné qu’il y a un temps pour chaque chose, ce qui sous-entend qu’on ne peut pas tout faire en même temps. Il est donc sage de discerner ce qui mérite notre attention et de décliner poliment les activités qui ne contribuent pas à nos objectifs prioritaires.
Trouver un équilibre entre travail et repos
Être productif ne signifie pas travailler sans cesse. Le repos est une partie essentielle de la productivité. Dieu lui-même a instauré le principe du repos dans Exode 20:9-10, en ordonnant un jour de sabbat. Cela nous montre que le repos est crucial pour être plus efficace et éviter l’épuisement.
Prendre des pauses régulières, bien dormir et s’accorder du temps pour se ressourcer sont des éléments indispensables pour maintenir une productivité saine à long terme. Le travail excessif, sans moments de récupération, conduit souvent à une baisse de performance et à un déséquilibre dans la vie personnelle et spirituelle.
La discipline personnelle
La gestion du temps et l’amélioration de la productivité reposent en grande partie sur la discipline personnelle. Être discipliné, c’est savoir respecter les engagements que l’on prend avec soi-même. Cela demande de la constance et de la rigueur. Proverbes 12:24 nous dit : “La main des diligents dominera, mais la main paresseuse sera tributaire.”
En cultivant la discipline, nous devenons plus fiables et plus efficaces dans nos activités quotidiennes. Cela demande de faire des choix conscients chaque jour, de respecter les délais et de ne pas céder aux distractions.
La gestion du temps est un aspect de la bonne intendance. Dieu nous a confié cette ressource précieuse pour que nous l’utilisions sagement. En apprenant à mieux gérer notre temps, nous devenons non seulement plus productifs, mais nous honorons également Dieu en maximisant les talents et les opportunités qu’il nous a donnés.
Gérer son temps efficacement implique de connaître ses priorités, de planifier, d’éviter la procrastination, de savoir dire non, et d’intégrer du repos dans son emploi du temps. Tout cela nous aide à vivre de manière plus équilibrée, plus épanouie, et plus en accord avec notre mission spirituelle et personnelle.
Le pasteur YARA a commencé son sermon avec Actes 2:42, qui décrit la persévérance des premiers chrétiens dans l’enseignement, la communion fraternelle, la prière, et la fraction du pain. Ce verset souligne l’importance de l’unité comme fondement de la communauté chrétienne.
Le pasteur YARA a ensuite insisté sur 1 Corinthiens 13 :1-13, soulignant que l’amour est l’élément central de la vie chrétienne. Bien que l’amour, la foi, la repentance, la sanctification et la nouvelle naissance soient indispensables, c’est l’unité qui donne du sens et de la force à ces vertus.
Il a poursuivi avec Jean 17:9-13, où Jésus lui-même prie pour l’unité de ses disciples :
“Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.”
Ce passage montre que l’unité des croyants est un désir profond du Christ, car elle constitue la clé de leur force spirituelle.
Les Bénéfices de l’Unité Chrétienne
Le pasteur YARA a ensuite énuméré trois avantages majeurs liés à l’unité :
1. La Présence de Dieu : L’unité attire la présence divine et procure la joie de Christ au sein de la communauté.
2. L’Onction Spirituelle : L’unité permet une plus grande efficacité spirituelle et libère une onction puissante sur les croyants.
3. Les Bénédictions de Dieu : Là où règne l’unité, les bénédictions de Dieu se manifestent abondamment.
Le Pasteur YARA a conclu en exhortant les fidèles à persévérer dans cette unité afin de vivre pleinement la grâce et les bénédictions divines.
Dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, lancées le 2 octobre 2024, le gouvernorat de la région du Centre a organisé une journée de salubrité le 5 octobre 2024. Plusieurs arrondissements dont le 5 et le 12 et des communes rurales, ont mené des opérations afin d’assainir leurs environnements.
Dans le cadre de la lutte contre le Cancer du sein et du col de l’utérus, une clinique mobile a été mis à la disposition de la région du sahel. La clinique a été présentée aux populations le samedi 5 octobre 2024 à Dori.
L’Eglise catholique a demandé pardon mardi, lors de l’ouverture du synode sur l’avenir de l’Église, pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme. Par la voix du cardinal Michael Czerny, le pape François a reconnu la complicité de l’Église catholique dans des systèmes ayant contribué à l’esclavage et au colonialisme.
A l’occasion du cérémonial de montée des couleurs au sein de son institution, ce jeudi 3 octobre 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, a porté son message sur la rentrée scolaire. Il a appelé les parents à s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants.
La Ve édition du Mois du consommer local se tient, du 1er au 7 octobre 2024, au Burkina Faso. Placée sur le thème, « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition a été officiellement lancée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ce jeudi 03 octobre, à Ouagadougou.
L’Algérie et le Niger veulent mutualiser leurs forces dans le cadre du projet de gazoduc transsaharien. Ce projet devrait permettre à l’Algérie de consolider son influence sur le marché énergétique international.
En réaction à la décision israélienne de déclarer le secrétaire général de l’ONU persona non grata, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé son plein soutien à Antonio Guterres.
Le Conseil d’Orientation du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) a tenu hier 30 septembre sa 3e session ordinaire de l’année 2024. Présidé par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, cette session était consacrée à l’examen et l’adoption du troisième rapport de gestion 2024 du fonds, l’examen et l’adoption du projet d’affectation des ressources aux bénéficiaires.
Les députés de l’ALT réunis en séance plénière ce lundi 30 septembre 2024, ont examiné 2 projets de loi. Le premier relatif au financement partiel du projet d’urgence de production d’engrais minéraux et le deuxième relatif à la ligne de financement conclu pour l’importation des produits pétroliers au Burkina Faso au profit de la SONABHY. À l’issue de l’examen desdits projets, les députés ont donné leur quitus.
Le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) ce lundi 30 septembre 2024, au nom du Burkina Faso. Il a, entre autres, indiqué, sous les acclamations de l’assemblée, que près de 70% du territoire national sont désormais sous le contrôle de l’État, contre 40% en 2022.
Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a remis, le vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, les chèques de la subvention de l’État aux entreprises de presse privée pour l’exercice 2024.
Pour cet exercice, les médias audiovisuels se partagent la somme de 135 millions de FCFA, soit 71,9% du montant total de la subvention. Parmi cette somme, les chaînes de télévision bénéficiaires empochent 17 949 493 FCFA, tandis que les radios se voient attribuer les 117 millions de FCFA restants. Les médias en ligne, pour leur part, se partagent 54 929 059 FCFA, représentant 28,91% du montant total. Pour les bénéficiaires, c’est un accompagnement et une invite qui les amène à redoubler d’effort pour fournir de l’information aux populations. Comme l’exprime Stéphane Agnigbayo Kodjio, de la radio LPC de Bobo-Dioulasso qui a reçu un chèque de 4 254 947 FCFA. « Nous venons de bénéficier de ce fonds. Pour ce qui nous concerne, nous allons axer ça sur l’achat des équipements pour renforcer nos installations. Equipements, naturellement qui vont nous permettre d’améliorer notre système de diffusion et de communication pour participer aux efforts, aux combats que recommandent les autorités de la part des médias du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Le premier responsable du FAPP a précisé que la commission de répartition a examiné 102 dossiers, dont 100 provenant d’entreprises de presse privée et deux d’autres structures bénéficiaires. Pour les entreprises de presse privée, on dénombrait 66 médias audiovisuels (60 radios et 6 télévisions), 26 médias en ligne, 4 presses écrites en langue française et 4 en langue nationale, toutes des publications trimestrielles. Toutefois, selon Daniel Bonzi, 87 dossiers sur les 102 ont été acceptés, 15 ayant été rejetés, notamment 3 médias en ligne, 8 presses écrites en langue française et nationale, ainsi que 4 médias audiovisuels. Le rejet de certains dossiers s’explique par plusieurs raisons, telles que l’absence de liste nominative visée par la CNSS, l’absence de quittance de renouvellement de contrat de bail ou encore l’absence de situation fiscale, le manque de récépissé de déclaration d’existence, l’attestation de dépôt légal délivrée par le CSC, l’attestation de parution régulière ou les captures d’écran des sites montrant le compteur des visites. À cela s’ajoutent le dépôt tardif des justificatifs d’utilisation de la subvention de 2023, la falsification de pièces administratives et le non-respect du nombre d’années d’existence légales requis pour certains. Pour le premier responsable du FAPP, la mauvaise production des pièces justificatives d’utilisation de la subvention par les bénéficiaires devient une menace pour la pérennité de l’aide et constitue une préoccupation majeure pour le FAPP et ses deux tutelles. Il a néanmoins rassuré qu’une solution est en cours, avec l’expérimentation d’un projet de dépenses cette année. Le représentant le ministre en charge de la communication a invité les bénéficiaires à une meilleure gestion des fonds. « Cela répond à la volonté du gouvernement d’accompagner ces organes de presse, ou du moins c’est une forme de compensation à leurs efforts aussi pour les questions de droit à l’information des populations.
C’est l’occasion pour nous de les interpeller à une meilleure gestion, à une meilleure approche de la démarche administrative, à une meilleure gestion également de leurs revenus », a-t-il souligné.
Avant la répartition proprement dite, le Directeur général (DG) du FAPP, a expliqué que des prélèvements obligatoires ont été effectués sur le montant total au profit de l’Observatoire burkinabè des médias et de l’Association des éditeurs et publicateurs des journaux en langue nationale, chacun recevant 4 millions FCFA. La commission de répartition de la subvention, pour son fonctionnement, a quant à elle reçu 2 millions FCFA. En rappel, le Fonds d’Appui à la Presse Privée (FAPP) a été créé en 1997 par le gouvernement dans le but de soutenir les organes presse privée pour leur fonctionnement.