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jeudi, 9 janvier 2025
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24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré », Geneviève Zongo, épouse de Norbert Zongo

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A l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat de son époux, Norbert Zongo, Geneviève Zongo a pris activement part aux activités organisées par le collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques, en l’honneur de Norbert Zongo. Nous avons profité de l’occasion pour lui tirer quelques vers du nez, principalement sur les activités du collectif à l’endroit de son regretté époux et sur la question de la réconciliation, après tant d’années d’attente infructueuse de justice.

“A l’occasion de ce 24e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, je voudrais remercier tout le monde. La presse, le collectif, tous les avocats, la jeunesse, tous ceux qui sont toujours là, ceux qui ne sont plus des nôtres. Je pense au Pr Joseph Ki-Zerbo. Je remercie aussi tous ceux qui, depuis 1998 à aujourd’hui, ont contribué à ce que nous en arrivions là.

Personnellement je vais bien. Les enfants également se portent bien. Grâce à Dieu, ils progressent aussi dans leurs études. Lorsque leur père décédait, le benjamin n’avait que quatorze mois. Il est présentement en année de licence.

Pour ce qui est de l’évolution du dossier, c’est comme on le dit souvent : c’est bien mais ce n’est pas arrivé. Tant que l’affaire ne sera pas jugée, on ne peut pas dire qu’on est totalement satisfait de l’évolution des choses. Nous sommes toujours dans l’attente du jugement pour savoir qui a réellement commis ce meurtre. Nous attendons toujours l’extradition de François Compaoré. Aujourd’hui on parle de réconciliation. Je pense que les gens peuvent le faire.

Mais il y a beaucoup de choses qui habitent le cœur des hommes et qui les empêchent de se réconcilier où se pardonner. Si on veut vraiment que les gens se réconcilient, il faut d’abord que l’on juge tous les dossiers qui sont en justice. Le comité de sage l’a si bien résumé à travers le triptyque « vérité-justice-réconciliation. » On ne peut pas aller directement à la réconciliation sans être au préalable passé par la justice. Lorsqu’on porte atteinte à la vie de ton parent, il faut d’abord que tu saches qui est l’auteur du meurtre. Après cela, tu envisages si une réconciliation est possible ou pas. C’est ce que je pense sincèrement.”

Le Président de l’ALT galvanise VDP et soldats du détachement d’Arbinda

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Une délégation d’une dizaine de députés, conduite par le président de l’Assemblée législative de Transition Dr. Ousmane BOUGOUMA était ce mardi 13 décembre à Arbinda.
L’objectif de cette visite était d’encourager les forces de défense et de sécurité (FDS) du détachement mixte ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de cette localité. Entretien avec le commandement militaire, les hommes du détachement ainsi que les VDP ont été les temps forts de cette sortie.
Après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des combattants tombés sur le champ d’honneur, le chef du Parlement burkinabè a reconnu et salué le sacrifice de ces hommes engagés en première ligne au front. Il a écouté et noté leur préoccupations et leurs doléances notamment le manque de moyens logistiques pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, ainsi que l’approvisionnement des populations en vivres.
Pour le Président BOUGOUMA, les nouvelles autorités ont fait de la lutte contre le terrorisme leur principal objectif, c’est pourquoi, il a rassuré que quelque chose sera fait dans le sens d’y trouver des solutions .
Communication ALT

Région du Sahel : L’Association Nodde Nooto sensibilise sur la gestion des ressources naturelles autour des zones pastorales

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L’Association Nodde Nooto (A2N) a organisé une caravane de paix dans la commune de Dori. Le but de la caravane est de sensibiliser les déplacés internes et les populations hôtes sur la gestion des ressources naturelles autour des zones pastorales.

Le 6 décembre la caravane de paix organisée par l’Association Nodde Nooto était sur les sites des déplacés internes de Wendou, dans la commune de Dori. Cette caravane de paix organisée dans le cadre du projet de préservation de la coexistence pacifique entre population locale et déplacés internes, le « Projet Jamnaati » est le fruit d’une convention entre A2N et l’Agence française de développement (AFD). Selon Nassourou Cissé, chef du projet, le Burkina Faso traverse une situation sécuritaire difficile avec beaucoup de conséquences dont des déplacements massifs de la population.

Nassourou Cissé chef du projet

Sur les terres d’accueil des déplacés, selon M. Cissé, la coexistence est souvent difficile surtout autour de la gestion des ressources naturelles, l’accès aux services sociaux de base et sur un certain nombre de centres d’intérêt commun. De son avis, il est nécessaire que les populations hôtes et déplacées puissent vivre en harmonie, en symbiose.

les agents techniques de l’Etat présents pour la sensibilisation

A l’en croire, c’est l’objectif recherché par la caravane de paix. « Cela va permettre à ces populations de valoriser les valeurs traditionnelles de solidarité, d’entraide, de mutualisation des efforts au niveau de leurs zones d’habitat. Selon lui, l’activité et les sensibilisations vont permettre également à ces personnes de connaître, de comprendre les règles édictées en matière de gestion des ressources naturelles. « Nous savons que dans ces zones, les activités des populations sont portées vers l’agriculture et l’élevage, d’où la nécessité de créer souvent des conditions d’exploitation paisible et pacifique de ces ressources. D’autres objectifs sont aussi recherchés à travers cette caravane.

Journées des personnes âgées : 15,5 millions de FCFA de vivres distribués aux 14 villages de la commune de Sabou

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La 4e édition des Journées des personnes âgées, qui s’est déroulée le 11 décembre 2022 dans la commune de Sabou, région du Centre-ouest, a été riche en nouveautés. Placée sous le thème « Résilience des personnes âgées dans un contexte d’insécurité », elle a été portée sous les bénédictions de Naaba Yemdé II, chef de canton de Sabou, sous le patronage de Lassané Kaboré, ancien ministre de l’économie, et le parrainage de Bernard Zongo, secrétaire exécutif de l’ONG Tous Hommes qui coordonne le projet Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM).

La journée des personnes âgées, selon le comité d’organisation, vise à sensibiliser les populations et les partenaires au développement sur les problèmes liés à la vieillesse et à mobiliser les ressources nécessaires dans la mise en œuvre d’actions de soutien immédiat et durable au profit des personnes âgées autour des initiatives durables.

Pour cette 4e édition, le geste est d’autant plus important que notre pays fait face à des défis qui minent la cohésion sociale. « Dans un pays confronté aux défis de cohésion sociale, le retour aux sources et l’expérience des personnes âgées est devenue une priorité. Ils sont les gardiens de nos traditions et pour cela nous devons les protéger », a déclaré l’ancien ministre de l’économie, fils de la localité, dans son discours lors de la cérémonie.

L’ancien ministre de l’économie, Lassané Kaboré, parrain de la cérémonie, a rappelé l’importance de prendre soin des personnes âgées, gardiens de nos traditions

Et comme si tout le monde a eu le même sentiment, c’est un président du comité de jumelage et son équipe ravis, qui a pris la parole à la suite de l’ex- ministre. Pour Salif Zongo, malgré le fait que le pays soit en proie aux impacts de l’inflation et des remous sécuritaires, la cagnotte cette année a été exceptionnelle. Cela sous-tend que la population burkinabè a conscience du bien-fondé de la protection des personnes âgées. Pour preuve, 15,5 millions FCFA ont été récoltés en 2022, contre un peu moins de 8 millions de F CFA l’année dernière.

Autre nouveauté cette année, l’absence de maïs dans les dons. Le montant récolté sert à payer des vivres qui sont ensuite distribués à des personnes triées sur le volet par le comité de jumelage. Pour cette année, 40 personnes issues des 14 villages de la commune et 200 personnes issues de la seule ville de Sabou en ont bénéficié. Malheureusement, en l’absence de maïs à acheter, les 800 personnes ont reçu du riz.

La grande majorité des bénéficiaires sont des femmes

La moitié du stock distribué est issue des boutiques de la SONAGESS et le reste concerne le riz importé. « Nous avons cherché à acheter du maïs mais il y’en avait pas. Nous nous sommes rabattus sur le riz. Notre objectif était d’acheter tout le stock ici à Sabou afin de faire profiter les commerces de la zone, mais hélas ! Nous souhaitons donc que pour les autres années des agriculteurs se mettent à cultiver le riz ici dans la commune ainsi toute richesse restera chez nous », a souhaité M. Zongo, le président du comité de pilotage.

Célébration du 11-Décembre : « Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées » (Capitaine Ibrahim Traoré

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« Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées », a déclaré le président du Faso dans son message à la Nation, à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Pour le capitaine Ibrahim Traoré, la bataille pour « l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes et par l’économie ». Voici l’intégralité de son message.

Chers compatriotes, peuple combattant du Burkina Faso, de l’intérieur et de la Diaspora,

11 décembre 2022. Cette date marque le 62è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Je n’irai pas vous faire un discours cette année, parce que l’heure n’est pas à la fête. Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées. Voila pourquoi, je tenais à m’adresser à vous à travers ce petit message dans ces moments précis.

Il y a quelques semaines de cela, le destin du pays changeait le 30 septembre. Nous disions que nous sommes révoltés, et aujourd’hui date anniversaire de la fête de l’indépendance, nous sommes encore plus révoltés. Le combat pour l’indépendance totale a commencé il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements et le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer. Cette bataille est à son préambule.

C’est le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les premières actions terrestres et aériennes ; les encourager pour le don de soi, le sacrifice, et tout ce qu’ils donnent pour cette nation. Aux unités encore engagées, il y a de cela quelques mois, sinon, plusieurs mois, qui tiennent encore bon sur le terrain, je leur réitère encore mes félicitations. Aux forces vives de la Nation, nous disons merci pour l’appel que nous avons pu faire à l’égard de toute la population. Cet appel a été entendu, et c’est le lieu pour moi de féliciter tout le monde pour l’engagement, notamment pour les VDP et aussi pour l’accompagnement de l’armée.

Les ravitaillements qui ont suivi ces derniers jours, je puis vous rassurer que nous avons été comblés par des Burkinabè qui ont accepté nous donner leurs camions pour aller ravitailler des Burkinabè. Cela témoigne que la solidarité est en train de naître. C’est tout ce que nous demandons.

Pour l’encadrement et la formation des VDP, nous avons reçu des dons de toutes natures allant des vivres aux équipements, aux travaux d’infrastructures. Nous disons merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin et merci encore.

Aux Burkinabè de la diaspora, nous disons merci pour toutes les contributions en nature et en espèces. D’ailleurs, nous avons rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso. Ce message, nous tenions à le passer, pour encore dire merci à tous les peuples qui se battent, merci à tous ceux qui nous accompagnent, qu’ils soient Burkinabè ou non Burkinabè. A ce jour donc, nous n’allons pas fêter parce que le combat qui est engagé, doit contribuer à ce que notre indépendance soit totale.

Sur ce, j’appelle tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs, parce que cette bataille pour l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes. Mais je le disais tantôt, par l’économie également. Cette bataille du côté économique passe forcément par la lutte contre la corruption. Cette lutte également est enclenchée. Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays. Nous nous sommes engagés pour cela et ce combat, nous allons le mener. Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille.

Restez confiants, restez soudés, restez mobilisés derrière les forces de défense et de sécurité, restez soudés et mobilisés derrière nos vaillants VDP, et l’espoir est permis, parce que nous ne lâcherons pas, nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale de notre patrie.

Merci à vous, chers compatriotes.

Je ne saurai terminer mes propos sans souhaiter prompt rétablissement à toutes les victimes, tous les blessés de cette barbarie et prier encore que les âmes des défunts reposent en paix.
Merci chers compatriotes.

La patrie ou la mort, nous vaincrons

𝙋𝙧𝙤𝙜𝙧𝙖𝙢𝙢𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙊𝙗𝙨𝙚𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙈𝙖𝙙𝙖𝙢𝙚 𝙕𝙤𝙣𝙜𝙤 𝙊𝙪𝙞𝙣𝙙𝙠𝙤𝙪𝙣𝙞 𝙃𝙤𝙧𝙩𝙚𝙣𝙨𝙚, épouse du Révérend Docteur P. Etienne ZONGO, Président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso

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– Lundi 21 𝙣𝙤𝙫𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚  : 𝘼𝙧𝙧𝙞𝙫é𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙙𝙚𝙥𝙤𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝘾𝙤𝙩𝙤𝙣𝙤𝙪

 

𝙅𝙚𝙪𝙙𝙞 24 𝙣𝙤𝙫𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2022 : 𝙊𝙗𝙨è𝙦𝙪𝙚𝙨

 

– 8H00 : 𝙇𝙚𝙫é𝙚 𝙙𝙪 𝙘𝙤𝙧𝙥𝙖 à 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙧𝙜𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝘾𝙃𝙐 𝙙𝙚 𝘽𝙤𝙜𝙤𝙙𝙤𝙜𝙤

 

9h00 à 11H : 𝘾𝙪𝙡𝙩𝙚 𝙖𝙪 𝘾𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝘾𝙤𝙣𝙛é𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝘼𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡é𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝘿𝙞𝙚𝙪 (𝙀𝙭 75𝙚 𝘼𝙣𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝘼𝘿), sis au secteur 28, arrondissement 6 de Ouagadougou,

 

11H30 : 𝙄𝙣𝙝𝙪𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙪 𝙘𝙞𝙢𝙚𝙩𝙞𝙚𝙧𝙚 𝙢𝙪𝙣𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙂𝙤𝙪𝙣𝙜𝙝𝙞𝙣.

 

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4 :7-8

Burkina : Décès de l’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu

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Burkina : Décès de l’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu

L’épouse du président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, madame Wendkouni Hortence Zongo est décédée ce jeudi, au Benin, selon un communiqué.

Selon un communiqué, le vice-président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso le Révérend Dr Jephté Sawadogo  (…) informe de la « promotion céleste le jeudi 17 novembre 2022 au Bénin, de madame Zongo Wendkouni Hortence, épouse du Révérend Dr Etienne P. Zongo, président du Conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ».

JP DU MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022

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Les Titres du Journal

  • Les députés de l’Assemblée législative de transition ont, Le mardi 22 novembre 2022, procédé à l’élection des membres du bureau et à la mise en place des cinq commissions générales. L’ALT est désormais dotée de tous les organes pour pleinement jouer son rôle. 
  • La CODEL veut anticiper les elections a venir, elle a animé une conférence de presse le mardi 22 novembre 2022 à Ouagadougou avec pour objectif : dévoiler ses thématiques de plaidoyer des élections de 2024. Vous l’entendrez dans quelques minutes
  • Désormais les détenteurs burkinabè de passeports diplomatiques et de service, sans exception, qui sollicitent des visas au Consulat général de France à Ouagadougou, ne pourront plus s’adresser directement à la structure mais passer exclusivement par un prestataire privé. Une mesure entrée en vigueur le 2 novembre 2022 dernier

Présentation Rosalie SANA

JP DU MARDI 22 NOVEMBRE 2022

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Les Titres du journal

  • Contribution des sciences au développement humain c’est la thématique qui est au cœur d’une conférence à l’université de Koudougou et dont prennent part plus d’une centaine de chercheurs et d’enseignants. cette conférence devrait accoucher des solutions aux défis que connait le Burkina.
  • Relation France-Mali, le gouvernement de la transition Malienne sort de son silence, après l’annonce de la France de suspendre son aide au développement au Mali. Sans passée par 4 chemins pour répondre et une réponse avec effet immédiat le gouvernement de la transition du Mali a décidé d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur le financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.

Présentation Rosalie SANA

27e Journée internationale de la tolérance : Une valeur humaine cardinale dont la promotion est plus que jamais d’actualité

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16 novembre 1995-16 novembre 2022, voilà vingt-sept (27) ans qu’est commémorée la Journée internationale de la tolérance suite à l’adoption, par les Etats membres de l’UNESCO, d’une déclaration de principes sur la tolérance. L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) saisit cette opportunité pour interpeler l’opinion publique sur le caractère impérieux de promouvoir la tolérance sous ses diverses dimensions religieuse, politique, culturelle, etc.

Pour mémoire, l’initiative de l’UNESCO est intervenue au lendemain de deux (02) tragédies en Afrique : d’abord suite à l’assassinat, le 21 octobre 1993, du président burundais Melchior Ndadaye, un génocide de plus de cent mille (100 000) Tutsis en moins d’un (01) mois est commis qui a débouché sur une guerre civile ; ensuite, le 6 avril 1994, le président rwandais, Juvénal Habyarimana, est tué dans un attentat contre son avion personnel.

Un génocide d’environ huit cent mille (800 000) Tutsi est perpétré en l’espace de quatre (04) mois. Les années 1993 et 1994 sont donc des années de génocide en Afrique et particulièrement dans la région des Grands Lacs. Même s’il n’y a pas une relation de cause à effet évidente entre ces génocides et l’adoption du 16-Novembre comme la Journée internationale de la tolérance, ces tragédies ont probablement leur part de raison dans cette décision.

De nos jours, les génocides ne sont certes plus des préoccupations immédiates mais le monde et, singulièrement, notre continent vivent hélas dans l’ère de la radicalisation et de l’extrémisme violent caractérisée par l’effritement des relations intercommunautaires et interconfessionnelles, les replis identitaires, la constitution de groupes transnationaux armés qui sèment la mort et la désolation et dont l’intention avouée est d’imposer leur religion aux adeptes des autres religions ou d’obliger leurs coreligionnaires à adopter les préceptes et les pratiques de leur courant doctrinal.

Ainsi, en Afrique de l’Ouest, les morts et les blessés se comptent par dizaines de milliers, les personnes déplacées internes par millions, les infrastructures socio-économiques détruites ou fermées par dizaines de milliers… L’autre conséquence de cette situation marquée par le terrorisme est la crise humanitaire qui frappe des dizaines de millions de personnes.

Ce tableau plus que sombre renforce l’impérativité de la promotion de la tolérance à l’échelle mondiale, africaine, régionale et nationale. En rappel, la tolérance est la valeur qui conduit la personne humaine à avoir du respect pour ce qu’elle n’admettrait pas instinctivement, par exemple lorsque cela est différent ou va à l’encontre de ses propres traditions, coutumes, convictions.

Elle est un ingrédient nécessaire à la démocratie en ce que l’exercice de tout droit et de toute liberté exige en contrepartie un devoir de tolérance vis-à-vis de la jouissance, par autrui, de sa liberté et de son droit. Cependant, même s’il ne faut pas haïr l’intolérant, il faut faire preuve de vigilance à son endroit et œuvrer de sorte qu’il adopte des comportements tolérants.

Pour le Burkina Faso qui est un pays multiethnique où vivent près de soixante-dix (70) groupes socio-ethniques et pluriconfessionnels avec une dizaine de religions (dont les principales sont, par ordre alphabétique, le christianisme, l’islam et les religions traditionnelles), l’existence de la République et la construction de l’Etat-nation ne sont possibles sans une bonne dose de tolérance au sein de la collectivité politique.

Dans cette optique, tous ceux qui détiennent une part de pouvoir ou d’autorité (chefs traditionnels et coutumiers, leaders religieux, responsables politiques et administratifs, opérateurs économiques…) ont, à n’en pas douter, un devoir d’exemplarité. Ce devoir d’exemplarité est d’autant plus à l’ordre du jour que les autorités de la Transition, à travers la charte, en font, à juste titre, leur cheval de bataille.

Fait à Ouagadougou, le 16 octobre 2022

Pour l’ATR/DI, le Secrétaire Permanent
Drissa Modeste SESSOUMA