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JP DU MARDI 27 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal parlé de 12h de ce mardi 27 décembre 2022

  • Le Centre international d’évangélisation solidaire des personnes nécessiteuses. Il  a organisé une journée de partage avec les veuves, les orphelins, les démunis et les enfants la veille de la Noël 2022.
  • La population de yagha crie famine par manque de ravitaillement. Pourtant des camions sont chargés de vivres mais sont stationnés à dori.

Présentation Liliane DERA

JP DU VENDREDI 23 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal

-Compassion des membres de l’alt aux soldats blessés dans la lutte contre le terrorisme, le président était au camp sangoulé lamizana. visite des des blessés encouragement du personnel soignant

-Les mérites de 17 agents de la primature reconnus par la nation. en cette fin d’année, 8 ont été fait chevalier de l’ordre de l’étalon et 9 du mérite

Présentation: Franck TAPSOBA

Système des Nations Unis au Burkina: Barbara Manzi, coordinatrice Résidente est déclarée « persona non grata» sur le territoire national du Burkina Faso.

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Dans un communiqué lu à la télévision du Burkina, la ministre des affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabé de l’extérieur du Burkina, informe l’opinion nationale et internationale que madame Barbara Manzi, coordinatrice Résidente du Système des Nations Unis au Burkina est déclarée « persona non grata» sur le territoire national du Burkina Faso.
Selon toujours le communiqué « elle est priée de quitter le Burkina Faso aujourd’hui même 23 décembre 2022 »
Pour plus de détails lire le communiqué ci-dessous

JP DU MARDI 20 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal

-Une aviation civile sur et dynamique plus compétitive sur le plan régional c’est l’objectif de l’ASECNA qui tient la 2eme Edition des journées portes ouvertes de l’aviation civile. Les concertations se tiennent du 19 au 21 décembre 2022

-« Résilience administrative et défis sécuritaires », c’est le thème qui a guidé la réflexion au cours du panel organiser par l’ENAM. Un panel qui annonce les couleurs de la sortie de la promotion 2020 2022 de l’école

Présentation: Franck TAPSOBA

Burkina Faso : l’importation et l’usage des pétards sont interdits ( communiqué)

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Un communiqué du ministère burkinabè  du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises daté du 19 décembre 2022, rappelle l’interdiction de production, d’importation, de vente des pétards sur le territoire national.

 

Santé au Burkina : L’efficience, dans la gratuité des soins au profit des femmes et des enfants, évaluée à Ouagadougou

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Les partenaires techniques et financiers et les acteurs de la santé se sont réunis ce lundi 19 décembre 2022 à Ouagadougou pour faire le bilan annuel de la gratuité des soins et services au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans. Cette septième rencontre depuis la mise en œuvre du programme en 2015, est placée sous le thème : « Renforcement de l’efficience, de la transparence et de la pérennité dans le financement de la gratuité des soins ».

Le programme de la gratuité des soins et services au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans a été mis en œuvre en 2016. « Il s’agit d’une mesure d’assistance médicale majeure au profit de deux groupes dont les femmes et les enfants qui constituent une priorité du gouvernement pour les interventions de santé publique. Ensemble, nous avons construit une architecture technique de mise en œuvre dans la progressivité et dans le principe d’apprendre en faisant, en tenant compte des ressources financières disponibles. C’est ainsi que le panier de soins gratuits a connu une amélioration avec l’ajout des soins au niveau communautaire, puis de l’ajout de la planification familiale et récemment avec l’ajout des soins en faveurs des PV VIH que nous lancerons très bientôt », a indiqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Jean-Claude Kargougou.

Le taux de mortalité infanto-juvénile de 81,7 pour 1000 à 48 pour 1000 entre 2015 et 2021, a laissé entendre Dr Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé

La mise en œuvre de cette politique, selon le ministre, a contribué à améliorer la santé des populations bénéficiaires. Il a ajouté qu’une forte augmentation de l’utilisation des services de santé est aussi constatée. « Le nombre de nouveaux contacts par an chez les enfants de moins de 5 ans a été multiplié par trois. Le taux d’accouchement assisté a atteint 94%, la prévalence contraceptive 32% en 2021, selon les dernières données de l’étude de la santé a poursuivi Jean-Claude Kargougou, ajoutant qu’une diminution significative des décès a été constatée : « Le ratio de mortalité maternelle est passé de 330 à 223 décès pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infanto-juvénile de 81,7 pour 1000 à 48 pour 1000 entre 2015 et 2021 », a laissé entendre Dr Kargougou.

Une facturation globale de plus de 204 milliards de FCFA a été émise par l’ensemble des formations sanitaires entre 2016 à fin septembre 2022, a relevé M. Kargougou. « Le gouvernement a pu couvrir 184 644 063 615 FCFA, soit un taux de couverture financière de 90,5%. Ce fort engagement politique et économique de l’Etat est soutenu par la recherche continue du bien-être de la population et par la volonté manifeste d’accélérer les progrès du Burkina Faso dans sa marche pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle d’ici 2030. Au cours de l’année 2021 spécifiquement, nous avons réalisé des opérations directes de renforcement de la santé financière de la CAMEG dans le but d’améliorer la disponibilité en médicaments. Au total, environ 19 494 126 205 milliards FCFA ont été négociés et virés directement à la CAMEG au compte d’avances de paiement des dettes des formations sanitaires qui avaient atteint 23 milliards FCFA en début d’année. La situation faite en date du 14 décembre nous indique que nous restons redevables à la CAMEG d’un montant de 9 343 736 563 FCFA. Nous comptons terminer l’année 2022 avec moins de 5 milliards FCFA de dettes envers la CAMEG », a souligné le ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Pour le Dr Pierre Yaméogo, médecin spécialiste en santé publique, secrétaire technique chargé des réformes sur le financement de la santé, cette rencontre a pour objectif de faire le bilan des acquis mais aussi de se donner des idées pour les perspectives. « Pour cette rencontre, nous allons discuter des réformes majeures pour permettre d’être plus efficaces dans l’utilisation des ressources financières. Nous allons intégrer la digitalisation qui va nous permettre d’aller vite. La digitalisation rime avec la transparence parce que si tout est informatisé, on pourra atteindre un certain niveau de transparence », confie le technicien.

Dr Pierre Yaméogo rassure que la gratuité des soins et services est effective au Burkina Faso

Dr Yaméogo rassure que la gratuité des soins et services est effective au Burkina Faso, même s’il y a quelque fois des ruptures de stocks dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). « La gratuité, elle, est effective parce que sur une facture estimée à 1,5 millions de FCFA, ce qu’on va demander comme contribution ne dépassera pas 20 000 FCFA parce qu’il y a peut-être un médicament en rupture. C’est ce qui fait que très souvent les gens pensent que la gratuité n’est pas effective », explique le médecin.

Il a rappelé que cinq biens et services sont gratuits. Il s’agit des frais de consultation, des examens complémentaires, des frais de transport, des médicaments et des frais d’hospitalisation. « Quand vous prenez les quatre biens et services, le coût dépasse même le coût des médicaments. Généralement, quand on dit gratuité, on pense seulement à la gratuité des médicaments alors que la gratuité des soins va au-delà des médicaments », a dit Dr Yaméogo.

Cependant, il est conscient que la disponibilité de tous les produits est nécessaire. Le médecin a assuré que des efforts sont en train d’être faits pour limiter au maximum les ruptures de stocks.

Pour lutter contre le racket et les détournements de produits en milieu sanitaire, Dr Pierre Yaméogo demande à ce que chaque personne qui achète un produit dans un centre de santé réclame un reçu. C’est en ce sens que les détournements pourront prendre fin, d’après le médecin.

COP15 : signature d’un “accord historique” sur la biodiversité

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Les pays du monde entier ont adopté lundi un accord historique à Montréal pour tenter d’enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources, indispensables à l’humanité.

Après quatre années de négociations difficiles, dix jours et une nuit de marathon diplomatique, plus de 190 États sont parvenus à un accord sous l’égide de la Chine, présidente de la COP15, malgré une opposition de la République démocratique du Congo.

Ce “pacte de paix avec la nature” appelé “accord de Kunming-Montréal” vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique.

Les pays se sont mis d’accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement.

“L’accord a été adopté”, a déclaré Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, lors d’une séance plénière organisée en pleine nuit, avant de laisser retomber son marteau sous les applaudissements des délégués aux traits tirés par la fatigue.

“Nous avons ensemble franchi un pas historique”, s’est félicité Steven Guilbeault, le ministre de l’Environnement du Canada, pays hôte du sommet.

La création d’aires protégées sur 30% de la planète, la plus connue de la vingtaine de mesures, a été présentée comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. A ce jour, 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

Mais le texte donne également des garanties pour les peuples autochtones, gardiens de 80% de la biodiversité subsistante sur Terre, propose de restaurer 30% des terres dégradées et de réduire de moitié le risque lié aux pesticides.

Et pour tenter de résoudre la question financière toujours brûlante entre le Nord et le Sud, la Chine propose par ailleurs d’atteindre “au moins 20 milliards de dollars” d’aide internationale annuelle pour la biodiversité d’ici 2025 et “au moins 30 milliards d’ici 2030”.

“Etoile polaire”

“La plupart des gens disent que c’est mieux que ce que nous attendions des deux côtés, pour les pays riches comme pour ceux en développement. C’est la marque d’un bon texte”, a confié à l’AFP Lee White, ministre gabonais de l’Environnement.

Pour Masha Kalinina de l’ONG Pew Charitable Trusts: “protéger au moins 30% des terres et des mers d’ici 2030 est la nouvelle étoile polaire que nous utiliserons pour naviguer vers le rétablissement de la nature”.

“Les élans, les tortues de mer, les perroquets, les rhinocéros, les fougères rares font partie du million d’espèces dont les perspectives d’avenir seront considérablement améliorées” par cet accord a complété Brian O’Donnell, de l’ONG Campaign for nature.

Ce texte est “un pas en avant significatif dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre, mais cela ne suffira pas”, a noté auprès de l’AFP Bert Wander de l’ONG Avaaz.

“Les gouvernements devraient écouter ce que dit la science et accroître rapidement leurs ambitions pour protéger la moitié de la Terre d’ici 2030”, a-t-il ajouté.

D’autres défenseurs de l’environnement craignaient également des échéances trop lointaines au vu de l’urgence actuelle.

Car les scientifiques sont formels, le temps presse. 75% des écosystèmes mondiaux sont altérés par l’activité humaine, plus d’un million d’espèces sont menacées de disparition et la prospérité du monde est en jeu: plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature et de ses services.

D’autant plus que le plan décennal précédent signé au Japon en 2010 n’a atteint quasiment aucun de ses objectifs, notamment en raison de l’absence de mécanismes d’application véritables.

Estimant que l’humanité était devenue une “arme d’extinction massive”, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait appelé les parties à conclure un “pacte de paix avec la nature”.

Le financement au cœur des débats

Mais les discussions ont bien failli achopper sur la question financière, qui est resté jusqu’au bout au cœur des débats même pendant la session plénière d’adoption avec des objections de plusieurs pays africains. Comme lors des discussions sur le climat en Egypte en novembre, cela a créé des tensions entre pays riches et pays du Sud.

En échange de leurs efforts, les pays les moins développés réclamaient aux pays riches 100 milliards de dollars par an. Soit au moins 10 fois l’aide internationale actuelle pour la biodiversité.

Outre les subventions, les pays du Sud poussaient aussi fortement à la création d’un fonds mondial dédié à la biodiversité – une question de principe – à l’image de celui obtenu en novembre pour les aider à affronter les dégâts climatiques.

Sur ce point, la Chine propose comme compromis d’établir dès 2023 une branche dédiée à la biodiversité au sein de l’actuel Fonds mondial pour l’environnement (FEM), dont le fonctionnement actuel est jugé très déficient par les pays les moins développés.

Elevage : Des agro-éleveurs du projet FAPROVIAQ bénéficient de broyeurs pour aliments bétail

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Le projet Fourrages et Aliments locaux pour l’intensification de l’embouche et la Production de Viande de Qualité en Afrique de l’Ouest (FAPROVIAQ), à travers le Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES), a procédé le vendredi 2 décembre 2022 à une remise de broyeurs pour aliments bétail à des agro-éleveurs. Au nombre de trois, ces broyeurs constitueront la charnière d’unités pilotes de fabrication de l’aliment pour bétail au profit de chacun des trois pays concernés par le projet à savoir le Burkina Faso, le Mali et la Côte-d’Ivoire.

Cette remise de broyeurs d’aliments pour bétail a eu lieu dans la cour du Centre International de Recherche Développement sur l’Elevage en zone Subhumide (CIRDES) par Dr Pousga Salimata, Directrice Scientifique du CIRDES. Elle s’inscrit dans l’objectif spécifique 2 du projet FAPROVIAQ qui est d’améliorer la fabrication d’aliments concentrés pour bétail, afin de pouvoir rentabiliser l’embouche des ruminants. A cet effet, les bénéficiaires issus de ces trois pays ont au préalable bénéficié d’une session de formation de deux jours (les 1er et 2 décembre 2022) en vue de renforcer leurs capacités sur l’utilisation du broyeur avec différents types de fourrages grossiers.

En effet, en Afrique de l’Ouest, le secteur de l’élevage de ruminants s’articule essentiellement sur des échanges commerciaux de bétail entre les zones de production sahéliennes (Niger, Mali, Burkina Faso, etc.) et les centres de consommations côtiers (Côte d’Ivoire, Ghana, Benin, Togo, etc.). La hausse de la demande en viande de qualité est donc un défi pour les acteurs de la filière bétail-viande des zones de production et des centres de consommation.

Cependant, les ressources naturelles permettant d’accroître l’offre de bovins de boucherie de qualité (300-500 kg) restent limitées par la réduction des espaces pastoraux, le déficit fourrager des pâturages naturels pendant la saison sèche, l’insuffisance des résidus de récoltes et la cherté des aliments bétail sur le marché. Pour pallier ces contraintes, les éleveurs ont besoin d’être accompagnés vers des pratiques de production plus intensives, durables et à coût limité.

C’est dans ce cadre que la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Sikasso, au Mali, a bénéficié d’une aide financière de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) pour une durée de deux ans (2021-2023), à travers son Programme d’Appui à la Commercialisation du Bétail en Afrique de l’Ouest (PACBAO) dans les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour la mise en œuvre d’un projet de recherche-développement, afin d’apporter des solutions aux obstacles de la production bovine en Afrique de l’Ouest.

Ce projet intitulé « Fourrages et Aliments locaux pour l’intensification de l’embouche et la Production de Viande de Qualité en Afrique de l’Ouest (FAPROVIAQ) » est un projet de recherche-développement, qui vise à accompagner des producteurs vers des pratiques de production plus intensives, durables et à coût limité par la promotion auprès des éleveurs du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Remise symbolique de broyeur pour aliments bétail

Les activités de ce projet sont exécutées en partenariat avec l’Association des vendeurs d’herbes fraîches pour bétail de Bobo-Dioulasso (AVHF/B), l’Association pour la promotion d’espèces locales (APEL) au Burkina Faso, l’Union régionale de la filière bétail viande (URFBV) du Mali, l’Institut d’Economie Rural (IER) du Mali, la Société coopérative des éleveurs de la région du Poro (SCOOPERPO) de la Côte d’Ivoire , la Direction régionale des Services vétérinaires de Korhogo, l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGC-K) et bien évidemment le CIRDES.

La présente activité est un appui en équipements de fabrication d’aliments avec les ressources locales. Les fourrages et les autres ressources alimentaires locales seront utilisés pour composer des rations alimentaires afin de produire des animaux de bonne conformation pour contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire des populations.

Le Dr Souleymane Sanogo, Chef de l’Unité de recherche systèmes de production agropastoraux et environnementaux (USPAE) au CIRDES, et point focal du projet FAPROVIAQ, dans son intervention a présenté le CIRDES qui est une institution intergouvernementale créée en 1991, composée de 8 Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Togo Mali, Guinée Bissau et Guinée) dont le pays hôte est le Burkina Faso. Il a pour mandat de mener des activités de recherche-développement pour améliorer la santé des animaux et accroître leur productivité dans le but de satisfaire les besoins croissants des populations et augmenter leurs revenus dans le respect de l’équilibre écologique.

Dr Souleymane Sanogo, chef de l’Unité de recherche systèmes de production agropastoraux et environnementaux (USPAE) au CIRDES, et point focal du projet FAPROVIAQ

L’objectif visé par cette remise d’équipements est d’installer par pays une unité pilote de fabrication d’aliments à base de ressources locales disponibles. « Ce sont donc des unités pilotes de fabrication d’aliments que nous sommes en train de promouvoir », a souligné Dr Sanogo qui a aussi confié que leurs attentes sont très grandes, compte tenu des difficultés que les éleveurs transhumants rencontrent tout au long des frontières suite à l’affectation des couloirs de transhumance par notamment l’extension des superficies de cultures et d’autres usages, à cause de la population grandissante .

Le développement, la promotion et l’adoption des banques fourragères ou « banques de protéines » à base de ligneux fourragers (Leucaena leucocephala, Gliricidia sepium, Albizia lebbeck, etc.), de légumineuses herbacées et suffrutescents (Mucuna deeringiana, Vigna unguiculata, Cajanus cajan, etc.) et de cultures fourragères à base de graminées (Panicum maximum, Brachiaria ruziziensis, etc.) d’une part, et la promotion et l’adoption des aliments bétail concentrés à base de ressources locales dans l’alimentation des animaux par les éleveurs, d’autres part, contribueront à réduire ces conflits recensés au niveau des frontières, dus à l’occupation des pistes jadis dédiées à la transhumance.

Sidi Mamadou Coulibaly, conseiller technique de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso au Mali et promoteur du projet FAPROVIAQ

M. Sidi Mamadou Coulibaly, Conseiller technique de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso au Mali et promoteur du projet FAPROVIAQ, a remercié l’ensemble des partenaires qui leur ont permis d’acquérir ces broyeurs à travers le financement de ARAA. Pour Sidi Mamadou, la formation leur a permis de connaître le fonctionnement et l’entretien de ce broyeur. Comme attentes, il a souhaité la remise d’autres broyeurs à travers le projet et a souhaité également une prolongation du projet FAPROVIAQ qui tire presque à sa fin.

Représentant des bénéficiaires du Burkina Faso, Ayouba Traoré de l’Association pour la promotion des espèces locales (APEL)

Le représentant des bénéficiaires du Burkina Faso, Ayouba Traoré de l’Association pour la promotion des espèces locales (APEL) a également remercié le CIRDES qui a œuvré pour la mise en œuvre du projet FAPROVIAQ dans les trois régions frontalières avec le Mali et le RCI. Il s’agit des Hauts Bassins, le Sud-Ouest et les Cascades. Selon lui, cet équipement pourrait contribuer dans le règlement des conflits agriculteurs éleveurs par la diminution de la divagation des animaux grâce à la transformation des fourrages grossiers en aliment plus accessible par le bétail.

Barry Boubacar de la Société coopérative des éleveurs de la région du Poro, à Korhogo

Pour la gestion de ce broyeur, il indique qu’une structure sera mise en place et tout producteur pourrait le louer à un prix raisonnable. Par ailleurs, ceux qui voudraient acquérir ce type de broyeur n’auront qu’à contacter le CIRDES.

JP DU LUNDI 19 DECEMBRE 2022

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Les titres du journal

Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, à l’unanimité des 70 votants du jour, la loi amendée portant institution des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Donc désormais une loi encadre le corps des VDP au BF

Cérémonie d’ouverture du salon international du prêt à porter africain SIPAO 2022 le samedi dernier à la place de la nation de Ouagadougou. L’initiative vise à promouvoir le consommons local

Dans le but de contribuer à la promotion et la protection de ces droits le BF a initié une nuit des droits humains célébré a l’occasion de la commémoration du 74ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. L’activité a permis de reconnaitre le mérite des personnes physiques et morales qui se sont distinguées dans le domaine.

Présentation: Franck TAPSOBA

Assemblée législative de transition : Les députés adoptent la loi amendée portant institution des VDP

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Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, ce samedi 17 décembre 2022, et à l’unanimité, la loi amendée portant institution des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Cette retouche vise à prendre en compte les réalités actuelles en matière de sécurité.

« La loi existait depuis (janvier) 2020. Mais compte tenu du contexte actuel, il était devenu nécessaire de la revoir parce qu’elle ne prenait pas en compte l’ensemble du territoire ; c’étaient quelques communes et villages qui s’organisaient en VDP. Il est donc devenu important de l’ouvrir à l’échelle nationale. C’est cet amendement que les honorables ont pris en compte ce matin, et ont donné l’onction au gouvernement », a rappelé le président de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), Bangré Levis Ouédraogo, insistant sur l’enjeu de l’amendement. La loi contient 21 articles répartis en cinq chapitres.

Ici, le président de la CAGIDH, Bangré Lévis Ouédraogo (à gauche) et le rapporteur, Yasser Adama Ouédraogo (à droite).

Avant son adoption, les députés ont soulevé quelques préoccupations de fond et de forme. Ainsi, certains ont souhaité que le décret d’application puisse rapidement suivre pour permettre une opérationnalisation effective de la loi, tandis que d’autres ont souhaité la mise en place d’un dispositif de prise en charge psychologique des VDP et des enquêtes de moralité poussées pour connaître la qualité des hommes et femmes recrutés.

Des membres du gouvernement, dont le ministre d’État en charge de la défense (à droite).

Des députés ont également demandé si les policiers et militaires radiés en 2011 ne pouvaient pas être pris en compte, enquête de moralité au préalable, dans ce dispositif des VDP.

Toujours au titre des préoccupations, des intervenants ont posé le sujet de la prise en charge des VDP malades pour autres causes que des blessures de guerre. « Cela est un problème. Aussi, la famille du VDP ne reçoit de l’aide qu’après sa mort. Pourtant, avec la situation dans leurs zones, les VDP ne peuvent plus cultiver. Les 60 000 francs qu’ils vont recevoir, c’est dans ça qu’ils doivent mettre le carburant pour les déplacements, pour se nourrir et gérer leur famille.