Lors du culte du 20 octobre 2024 de l’église EE/SIM Temple Maranatha secteur 11 de Fada, le diacre Timothée Tindano a livré un message fort et édifiant sur le véritable disciple du Christ, un croyant appelé à porter des fruits qui reflètent la grandeur et la gloire de son Maître. À travers les Écritures, il a mis en lumière les caractéristiques essentielles du disciple authentique et les défis qui accompagnent cette vocation.
Le Disciple Authentique : Ami et Serviteur de Jésus
En s’appuyant sur Jean 15:15, le diacre Tindano a souligné que le disciple authentique n’est pas seulement un serviteur, mais aussi un ami de Jésus. Ce disciple, bien qu’attaché à sa famille et ses proches, met l’œuvre de Dieu au premier rang de ses priorités. Il s’engage à suivre les préceptes de Christ, même si cela demande de renoncer à certains conforts, comme l’illustrent les paroles de Luc 14:26-27.
Les Fruits que Doit Porter le Disciple Authentique
Un autre point fort de la prédication fut la question des fruits. Se référant à Matthieu 7:16, le prédicateur a invité les fidèles à examiner la qualité des fruits qu’ils portent. À travers Jean 15:1 et Galates 5:22, il a insisté sur la nécessité de produire des fruits qui glorifient Dieu : des fruits de l’Esprit tels que l’amour, la paix, la patience et la bonté. Ce sont ces fruits qui distinguent le disciple véritable et témoignent de sa marche avec le Seigneur.
Le Courage Face aux Difficultés
Le chemin du disciple n’est pas exempt de défis. Le diacre Tindano a cité l’exemple de David dans 1 Samuel 17:28-35 pour illustrer la force et le courage nécessaires face aux épreuves. Tout en servant Dieu et en portant des fruits, les croyants seront confrontés à des obstacles, mais ils doivent faire preuve de persévérance. Comme Dieu a soutenu Josué, Caleb, Daniel et ses compagnons dans des moments de grande difficulté, Il sera aussi avec nous dans nos combats spirituels.
La Présence Constante de Dieu
Le diacre Timothée Tindano a rappelé aux fidèles de l’église EE/SIM Temple Maranatha l’assurance de la présence divine à chaque étape de leur vie de disciple. Dieu les soutiendra dans leur mission d’accomplir la Grande Commission, malgré les épreuves, car, comme le dit Matthieu 16:25 :
« Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. »
Le véritable disciple est donc appelé à porter des fruits qui témoignent de sa foi, tout en restant ferme face aux défis, car Dieu est avec lui.
Dans le monde actuel, de nombreux chrétiens se demandent comment ils doivent aborder le domaine des affaires tout en restant fidèles à leur foi. Est-il possible de concilier les exigences du marché avec les principes bibliques ? Comment être un témoin de Christ dans un environnement souvent dominé par la compétition, la recherche du profit, et parfois l’injustice ?
1. Les affaires comme une vocation
La Bible ne condamne pas le fait de s’engager dans les affaires. Au contraire, Dieu appelle certains à entreprendre pour participer à la prospérité de la société, subvenir à leurs besoins et à ceux des autres. Dans Colossiens 3:23, l’apôtre Paul déclare : “Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes.” Cela signifie que même dans le monde des affaires, le chrétien doit voir son travail comme un service rendu à Dieu, avec un cœur intègre et droit.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons des exemples de personnes comme Lydia, une marchande de pourpre, qui utilisait ses ressources pour l’œuvre de Dieu (Actes 16:14). De même, Abraham, Job, et Joseph étaient des hommes prospères dans leurs activités tout en restant fidèles à Dieu. Ces exemples montrent que les affaires peuvent être une vocation divine, un moyen d’exprimer sa foi à travers son travail et d’être une bénédiction pour les autres.
2. L’intégrité, une valeur centrale
Dans le monde des affaires, il est fréquent de rencontrer des tentations liées à la malhonnêteté, la fraude, ou la recherche de gains rapides au détriment de l’éthique. Cependant, pour le chrétien, l’intégrité doit être une valeur non négociable. Proverbes 11:1 dit : “La balance fausse est en horreur à l’Éternel, mais le poids juste lui est agréable.” Cela signifie que Dieu déteste la malhonnêteté, que ce soit dans les transactions commerciales, la gestion des affaires, ou la relation avec les clients.
Le chrétien entrepreneur doit se démarquer par une gestion honnête, transparente, et éthique de ses affaires. Il doit refléter les valeurs de Christ dans toutes ses interactions professionnelles, qu’il s’agisse de ses employés, partenaires, ou clients. Faire des affaires de manière éthique peut parfois sembler coûteux dans un monde où beaucoup prennent des raccourcis, mais Dieu promet de bénir ceux qui marchent dans la droiture (Proverbes 22:1).
3. La tentation de l’amour de l’argent
Le domaine des affaires est souvent associé à la recherche du profit. Si le gain est un résultat naturel des affaires, il ne doit jamais devenir une obsession. 1 Timothée 6:10 nous avertit que “l’amour de l’argent est la racine de tous les maux.” Un chrétien doit toujours garder à l’esprit que l’argent n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir Dieu et les autres. La prospérité financière ne doit jamais éclipser les valeurs spirituelles et la quête de la justice, de l’amour, et de la vérité.
Jésus lui-même a dit dans Matthieu 6:24 : “Nul ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.” L’argent peut devenir un piège qui détourne le cœur du chrétien de son véritable appel. C’est pourquoi il est crucial de rester attaché à Dieu et de ne pas laisser le succès matériel prendre la première place dans notre vie.
4. L’importance de la générosité et du partage
Un autre aspect essentiel dans l’implication du chrétien dans les affaires est l’appel à la générosité. Dieu bénit ses enfants pour qu’ils soient une bénédiction pour les autres. Proverbes 3:9 nous invite à “honorer l’Éternel avec nos biens.” Cela signifie qu’une partie de ce que nous gagnons doit être dédiée à soutenir l’œuvre de Dieu, à aider les plus démunis, et à contribuer au bien-être de la société.
Les chrétiens entrepreneurs sont appelés à utiliser leurs ressources pour le Royaume de Dieu. Cela inclut des actions philanthropiques, des initiatives pour aider les moins fortunés, mais aussi la création d’emplois et d’opportunités pour les autres. En étant un gestionnaire fidèle de ses ressources, le chrétien dans les affaires peut glorifier Dieu à travers la manière dont il utilise ses richesses.
5. Le chrétien, un témoin dans le monde des affaires
Les affaires offrent aussi une plateforme pour témoigner de la foi chrétienne. Que ce soit par la manière de traiter les employés avec respect et équité, ou par la manière de gérer les crises et les défis avec sagesse et foi, un chrétien dans les affaires peut être un exemple de ce que signifie vivre selon les principes du Royaume de Dieu.
Comme l’enseigne Matthieu 5:16, “Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Les affaires peuvent être un puissant moyen d’influencer positivement la société et de montrer que la foi chrétienne peut coexister avec la réussite économique tout en maintenant des principes spirituels élevés.
le chrétien peut et doit s’engager dans les affaires s’il y est appelé par Dieu. Toutefois, il est primordial de le faire avec un cœur centré sur Christ, en mettant toujours l’intégrité, la générosité, et le service des autres au-dessus de la quête du profit. Que vos affaires prospèrent tout en étant un témoignage de votre foi, pour la gloire de Dieu et l’avancement de son Royaume.
La gestion du temps est un sujet crucial dans un monde où les responsabilités et les attentes ne cessent d’augmenter. Qu’il s’agisse de nos vies personnelles, professionnelles, ou spirituelles, savoir gérer son temps est fondamental pour atteindre ses objectifs, réduire le stress, et améliorer sa qualité de vie. La productivité, souvent associée à l’efficacité, découle d’une bonne utilisation du temps. Comment alors mieux gérer son temps pour devenir plus productif et équilibré ?
La valeur du temps
La Bible met en évidence l’importance du temps. Dans Ecclésiaste 3:1, il est dit : “Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux.” Cette vérité nous rappelle que chaque moment de notre vie a une signification et doit être utilisé à bon escient. En tant qu’humains, nous avons un temps limité sur terre, et chaque jour est une occasion de faire des choix conscients sur la manière dont nous employons ce temps.
Reconnaître la valeur du temps est la première étape pour améliorer sa gestion. Il est facile de se laisser distraire par des activités futiles, mais comprendre que chaque minute compte peut nous aider à devenir plus intentionnels dans l’organisation de nos journées.
Établir des priorités
L’un des principes fondamentaux pour mieux gérer son temps est d’apprendre à prioriser. Toutes les tâches que nous avons à accomplir ne sont pas également importantes. Le chrétien est encouragé à discerner ce qui est essentiel dans sa vie et à investir son temps en conséquence. Matthieu 6:33 nous exhorte à “chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice”, ce qui nous enseigne à placer les priorités divines au sommet de notre emploi du temps.
Une méthode efficace consiste à lister ses tâches quotidiennes et à les classer par ordre d’importance et d’urgence. Se concentrer d’abord sur les choses essentielles permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’augmenter son impact à long terme.
Planification et organisation
Planifier à l’avance est une clé majeure pour maximiser sa productivité. Proverbes 21:5 nous enseigne : “Les projets de l’homme diligent mènent à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette.” Cela nous montre l’importance de l’organisation et de la prévoyance. Un emploi du temps bien planifié réduit les distractions et permet d’optimiser chaque moment de la journée.
Utiliser des outils comme des agendas, des applications de gestion de tâches, ou simplement des listes journalières peut être très bénéfique. La planification aide non seulement à structurer la journée, mais aussi à anticiper les défis et à éviter de perdre du temps sur des tâches imprévues ou non essentielles.
Éviter la procrastination
La procrastination est l’un des principaux obstacles à la productivité. Il s’agit de remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant. Cependant, ce retard ne fait qu’accroître la pression et réduire l’efficacité. Proverbes 6:6 nous exhorte à regarder l’exemple de la fourmi, qui travaille diligemment et prévoit pour l’avenir.
Pour vaincre la procrastination, il est utile de diviser les grandes tâches en étapes plus petites et réalisables. Cela rend les tâches moins intimidantes et plus gérables, facilitant ainsi leur accomplissement. Un autre conseil est de commencer par les tâches les plus difficiles ou les plus importantes, ce qui libère l’esprit pour aborder les autres avec plus de légèreté.
Savoir dire non
Une bonne gestion du temps implique également la capacité de dire non à certaines sollicitations. Beaucoup de personnes s’épuisent parce qu’elles acceptent trop de responsabilités ou d’engagements qui ne correspondent pas à leurs priorités. Savoir dire non est essentiel pour protéger son temps et se concentrer sur ce qui compte vraiment.
Dans Ecclésiaste 3:1, il est mentionné qu’il y a un temps pour chaque chose, ce qui sous-entend qu’on ne peut pas tout faire en même temps. Il est donc sage de discerner ce qui mérite notre attention et de décliner poliment les activités qui ne contribuent pas à nos objectifs prioritaires.
Trouver un équilibre entre travail et repos
Être productif ne signifie pas travailler sans cesse. Le repos est une partie essentielle de la productivité. Dieu lui-même a instauré le principe du repos dans Exode 20:9-10, en ordonnant un jour de sabbat. Cela nous montre que le repos est crucial pour être plus efficace et éviter l’épuisement.
Prendre des pauses régulières, bien dormir et s’accorder du temps pour se ressourcer sont des éléments indispensables pour maintenir une productivité saine à long terme. Le travail excessif, sans moments de récupération, conduit souvent à une baisse de performance et à un déséquilibre dans la vie personnelle et spirituelle.
La discipline personnelle
La gestion du temps et l’amélioration de la productivité reposent en grande partie sur la discipline personnelle. Être discipliné, c’est savoir respecter les engagements que l’on prend avec soi-même. Cela demande de la constance et de la rigueur. Proverbes 12:24 nous dit : “La main des diligents dominera, mais la main paresseuse sera tributaire.”
En cultivant la discipline, nous devenons plus fiables et plus efficaces dans nos activités quotidiennes. Cela demande de faire des choix conscients chaque jour, de respecter les délais et de ne pas céder aux distractions.
La gestion du temps est un aspect de la bonne intendance. Dieu nous a confié cette ressource précieuse pour que nous l’utilisions sagement. En apprenant à mieux gérer notre temps, nous devenons non seulement plus productifs, mais nous honorons également Dieu en maximisant les talents et les opportunités qu’il nous a donnés.
Gérer son temps efficacement implique de connaître ses priorités, de planifier, d’éviter la procrastination, de savoir dire non, et d’intégrer du repos dans son emploi du temps. Tout cela nous aide à vivre de manière plus équilibrée, plus épanouie, et plus en accord avec notre mission spirituelle et personnelle.
Le dimanche 6 octobre 2024, au Temple Salem des Assemblées de Dieu de Silmissin, le pasteur Raphaël YARA a délivré un message sur l’importance de l’unité dans la vie des croyants. S’appuyant sur plusieurs passages bibliques, il a rappelé à l’assemblée que l’unité est non seulement essentielle à la vie chrétienne, mais qu’elle ouvre également la voie à des bénédictions divines.
L’Unité dans les Écritures
Le pasteur YARA a commencé son sermon avec Actes 2:42, qui décrit la persévérance des premiers chrétiens dans l’enseignement, la communion fraternelle, la prière, et la fraction du pain. Ce verset souligne l’importance de l’unité comme fondement de la communauté chrétienne.
Le pasteur YARA a ensuite insisté sur 1 Corinthiens 13 :1-13, soulignant que l’amour est l’élément central de la vie chrétienne. Bien que l’amour, la foi, la repentance, la sanctification et la nouvelle naissance soient indispensables, c’est l’unité qui donne du sens et de la force à ces vertus.
Il a poursuivi avec Jean 17:9-13, où Jésus lui-même prie pour l’unité de ses disciples :
“Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous.”
Ce passage montre que l’unité des croyants est un désir profond du Christ, car elle constitue la clé de leur force spirituelle.
Les Bénéfices de l’Unité Chrétienne
Le pasteur YARA a ensuite énuméré trois avantages majeurs liés à l’unité :
1. La Présence de Dieu : L’unité attire la présence divine et procure la joie de Christ au sein de la communauté.
2. L’Onction Spirituelle : L’unité permet une plus grande efficacité spirituelle et libère une onction puissante sur les croyants.
3. Les Bénédictions de Dieu : Là où règne l’unité, les bénédictions de Dieu se manifestent abondamment.
Le Pasteur YARA a conclu en exhortant les fidèles à persévérer dans cette unité afin de vivre pleinement la grâce et les bénédictions divines.
Dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, lancées le 2 octobre 2024, le gouvernorat de la région du Centre a organisé une journée de salubrité le 5 octobre 2024. Plusieurs arrondissements dont le 5 et le 12 et des communes rurales, ont mené des opérations afin d’assainir leurs environnements.
Dans le cadre de la lutte contre le Cancer du sein et du col de l’utérus, une clinique mobile a été mis à la disposition de la région du sahel. La clinique a été présentée aux populations le samedi 5 octobre 2024 à Dori.
L’Eglise catholique a demandé pardon mardi, lors de l’ouverture du synode sur l’avenir de l’Église, pour ses erreurs pendant l’esclavage et le colonialisme. Par la voix du cardinal Michael Czerny, le pape François a reconnu la complicité de l’Église catholique dans des systèmes ayant contribué à l’esclavage et au colonialisme.
A l’occasion du cérémonial de montée des couleurs au sein de son institution, ce jeudi 3 octobre 2024, le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, a porté son message sur la rentrée scolaire. Il a appelé les parents à s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants.
La Ve édition du Mois du consommer local se tient, du 1er au 7 octobre 2024, au Burkina Faso. Placée sur le thème, « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition a été officiellement lancée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ce jeudi 03 octobre, à Ouagadougou.
L’Algérie et le Niger veulent mutualiser leurs forces dans le cadre du projet de gazoduc transsaharien. Ce projet devrait permettre à l’Algérie de consolider son influence sur le marché énergétique international.
En réaction à la décision israélienne de déclarer le secrétaire général de l’ONU persona non grata, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé son plein soutien à Antonio Guterres.
Le Conseil d’Orientation du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) a tenu hier 30 septembre sa 3e session ordinaire de l’année 2024. Présidé par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, cette session était consacrée à l’examen et l’adoption du troisième rapport de gestion 2024 du fonds, l’examen et l’adoption du projet d’affectation des ressources aux bénéficiaires.
Les députés de l’ALT réunis en séance plénière ce lundi 30 septembre 2024, ont examiné 2 projets de loi. Le premier relatif au financement partiel du projet d’urgence de production d’engrais minéraux et le deuxième relatif à la ligne de financement conclu pour l’importation des produits pétroliers au Burkina Faso au profit de la SONABHY. À l’issue de l’examen desdits projets, les députés ont donné leur quitus.
Le ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) ce lundi 30 septembre 2024, au nom du Burkina Faso. Il a, entre autres, indiqué, sous les acclamations de l’assemblée, que près de 70% du territoire national sont désormais sous le contrôle de l’État, contre 40% en 2022.
Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a remis, le vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, les chèques de la subvention de l’État aux entreprises de presse privée pour l’exercice 2024.
Pour cet exercice, les médias audiovisuels se partagent la somme de 135 millions de FCFA, soit 71,9% du montant total de la subvention. Parmi cette somme, les chaînes de télévision bénéficiaires empochent 17 949 493 FCFA, tandis que les radios se voient attribuer les 117 millions de FCFA restants. Les médias en ligne, pour leur part, se partagent 54 929 059 FCFA, représentant 28,91% du montant total. Pour les bénéficiaires, c’est un accompagnement et une invite qui les amène à redoubler d’effort pour fournir de l’information aux populations. Comme l’exprime Stéphane Agnigbayo Kodjio, de la radio LPC de Bobo-Dioulasso qui a reçu un chèque de 4 254 947 FCFA. « Nous venons de bénéficier de ce fonds. Pour ce qui nous concerne, nous allons axer ça sur l’achat des équipements pour renforcer nos installations. Equipements, naturellement qui vont nous permettre d’améliorer notre système de diffusion et de communication pour participer aux efforts, aux combats que recommandent les autorités de la part des médias du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Le premier responsable du FAPP a précisé que la commission de répartition a examiné 102 dossiers, dont 100 provenant d’entreprises de presse privée et deux d’autres structures bénéficiaires. Pour les entreprises de presse privée, on dénombrait 66 médias audiovisuels (60 radios et 6 télévisions), 26 médias en ligne, 4 presses écrites en langue française et 4 en langue nationale, toutes des publications trimestrielles. Toutefois, selon Daniel Bonzi, 87 dossiers sur les 102 ont été acceptés, 15 ayant été rejetés, notamment 3 médias en ligne, 8 presses écrites en langue française et nationale, ainsi que 4 médias audiovisuels. Le rejet de certains dossiers s’explique par plusieurs raisons, telles que l’absence de liste nominative visée par la CNSS, l’absence de quittance de renouvellement de contrat de bail ou encore l’absence de situation fiscale, le manque de récépissé de déclaration d’existence, l’attestation de dépôt légal délivrée par le CSC, l’attestation de parution régulière ou les captures d’écran des sites montrant le compteur des visites. À cela s’ajoutent le dépôt tardif des justificatifs d’utilisation de la subvention de 2023, la falsification de pièces administratives et le non-respect du nombre d’années d’existence légales requis pour certains. Pour le premier responsable du FAPP, la mauvaise production des pièces justificatives d’utilisation de la subvention par les bénéficiaires devient une menace pour la pérennité de l’aide et constitue une préoccupation majeure pour le FAPP et ses deux tutelles. Il a néanmoins rassuré qu’une solution est en cours, avec l’expérimentation d’un projet de dépenses cette année. Le représentant le ministre en charge de la communication a invité les bénéficiaires à une meilleure gestion des fonds. « Cela répond à la volonté du gouvernement d’accompagner ces organes de presse, ou du moins c’est une forme de compensation à leurs efforts aussi pour les questions de droit à l’information des populations.
C’est l’occasion pour nous de les interpeller à une meilleure gestion, à une meilleure approche de la démarche administrative, à une meilleure gestion également de leurs revenus », a-t-il souligné.
Avant la répartition proprement dite, le Directeur général (DG) du FAPP, a expliqué que des prélèvements obligatoires ont été effectués sur le montant total au profit de l’Observatoire burkinabè des médias et de l’Association des éditeurs et publicateurs des journaux en langue nationale, chacun recevant 4 millions FCFA. La commission de répartition de la subvention, pour son fonctionnement, a quant à elle reçu 2 millions FCFA. En rappel, le Fonds d’Appui à la Presse Privée (FAPP) a été créé en 1997 par le gouvernement dans le but de soutenir les organes presse privée pour leur fonctionnement.
Ceci est un message de l’Union nationale des Associations des Parents d’Elèves du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES-B), à l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025, adressé aux acteurs du système scolaire.
« A tous les acteurs du système éducatif du Burkina Faso : aux décideurs politiques, aux fondateurs d’établissements, aux enseignants, aux syndicats, aux parents d’élèves, aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, aux étudiants.
Victor HUGO, célèbre écrivain et poète du XIXème siècle, homme politique écrivait : « Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison », et il ajoute : « la liberté commence où l’ignorance s’arrête. »
Pouvoir aller à l’Ecole reste toujours une chance. L’Ecole permet d’être constamment accompagné et aidé dans la conquête de la liberté.
A la veille de la rentrée scolaire 2024-2025, c’est avec un réel plaisir que le Bureau national de l’Union Nationale des Associations des Parents d’élèves du Post-primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B) adresse à l’ensemble des acteurs du système éducatif, ses vœux de bonne rentrée et de bonne année scolaire et universitaire.
La Faîtière des associations des parents d’élèves et d’étudiants saisit cette opportunité pour dresser un bilan de l’année scolaire écoulée et dégager des perspectives. L’année scolaire 2024-2025 va ouvrir ses portes avec de grands défis à relever pour notre pays.
La crise sécuritaire que connaît le Burkina Faso depuis 2016 continue d’impacter négativement le secteur de l’éducation qui, malgré tout, reste résilient.
Les résultats aux différents examens qui s’améliorent d’année en année, aussi bien au CEP, au BEPC et au Baccalauréat, le confirment.
Pour l’année 2024, ils sont les suivants :
CEP: 82,16% contre 71,48% en 2023 soit une amélioration de 10,68 points par rapport à la session précédente ;
BEPC: 47,19% contre 38,27% en 2023 soit une hausse de 8,92 points par rapport à la session précédente ;
BAC: 52,61% contre 39,27% en 2023 soit une hausse considérable de 13,34 points par rapport à la session précédente ;
EFTP : 68,73% contre 75,57% en 2023. Le taux national de succès est en régression de 6,84 points par rapport au taux de succès de la session de 2023. En dépit de cette régression, la progression de l’enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) reste bel et bien perceptible à travers l’augmentation du nombre d’inscrits et du nombre d’admis.
Cher(e) apprenant (e)s,
Après plus de trois mois de vacances, vous allez reprendre le chemin de l’école. Pour certains, vous avez profité de cette occasion pour voyager, jouer, vous distraire et pour d’autres, aider les parents dans leurs activités commerciales, artisanales, de production agricole et autres. Ce temps est fini ! L’Ecole reprend ses droits. Elle va ouvrir ses portes d’ici quelques jours et je vous invite à la rejoindre dès ce mardi 01 octobre 2024.
Vos seconds parents que sont vos enseignants et le personnel de la vie scolaire vous y attendent, prêts à vous accueillir, à vous mettre dans de bonnes conditions d’apprentissage et à vous accompagner dans l’efflorescence des talents qui sommeillent en vous. L’Etat aussi n’est pas en reste. Il a mis en place et à temps les moyens devant permettre à vos enseignants de démarrer les cours dès le 1er jour des classes.
Chers apprenants, la meilleure manière de témoigner votre gratitude à l’égard de l’Etat et de vos enseignants, c’est d’être ponctuels, assidus, pugnaces et attentifs. N’oubliez pas qu’en plus d’être l’espoir de vos parents, vous êtes aussi l’avenir de notre pays, le BURKINA FASO.
Pour cette nouvelle année scolaire, nous formulons pour vous, chers enfants, des vœux de réussite, fruit d’un travail personnel et collectif. Vos parents vous exhortent à l’assiduité à l’école, à la discipline, au respect de vos enseignants, au dialogue et à la tolérance entre vous, vis-à-vis de vos formateurs et de vos parents.
Chers enseignants et formateurs,
Le métier que vous avez choisi n’est pas un métier comme les autres. En dépit des nombreuses contraintes et exigences qu’il renferme, il est indéniablement le plus beau métier du monde. Soyez-en fiers car vos sacrifices n’ont pas de prix. Certes, vous avez besoin du minimum vital pour accomplir votre mission dans de bonnes conditions. L’Etat en est conscient et s’y emploie.
A la veille de cette nouvelle année scolaire, le mieux que nous puissions vous souhaiter, c’est d’être en bonne santé, condition sine qua non de l’accomplissement de vos obligations professionnelles telles qu’elles sont inscrites dans les différents actes réglementaires et dans vos cahiers des charges.
L’UNAPES-B vous sait capables de donner le meilleur de vous-mêmes, de surmonter les obstacles qui jalonnent votre parcours afin de faire de l’Ecole burkinabè la meilleure Ecole de la sous-région et de l’Afrique.
Conscients des conditions difficiles dans lesquelles vous accomplissez votre tâche, nous ne pouvons que vous assurez de notre disponibilité à vous accompagner dans la mesure de nos possibilités aussi bien dans les établissements que dans nos coordinations provinciales, régionales et nationale.
Chers parents d’élèves,
Point n’est besoin de vous apprendre ce qui relève de vos devoirs vis-à-vis de vos enfants. Cependant, l’UNAPES-B voudrait vous rappeler sur quelques obligations auxquelles vous ne devez pas vous dérober :
– la mise à disposition d’un minimum de fournitures pour leur permettre de développer les compétences attendues d’eux.
– les contacts périodiques avec leurs enseignants qui vous permettront de vous assurer de leur présence effective au cours et du sérieux dont ils font montre dans leurs apprentissages.
– l’assurance d’une alimentation saine et équilibrée, gage d’une bonne santé mentale et physique.
Le Faso Dan Fani comme tenue scolaire sera généralisé à tous les établissements publics et privés du Burkina Faso.
Pour cette rentrée scolaire, le port du Faso Dan Fani sera généralisé après la phase pilote au cours de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire de trois communes urbaines (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou) et une commune rurale (Sabou). « Il convient de généraliser le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans les établissements d’enseignement publics et privés », a déclaré le Ministre Jacques Sosthène DINGARA, précisant que le port de cette tenue se fera au moins tous les lundi et jeudi et sera sans contrainte.
Au plan associatif, nous invitons les différents bureaux des APE des établissements scolaires à entretenir des relations fructueuses avec les communautés éducatives afin de développer avec elles, une synergie d’action.
Les coordinations régionales, provinciales, communales et autres bureaux APE de base dont les mandats sont échus sont invités à procéder sans délai au renouvellement de leurs structures. En tant que président de l’UNAPES-B, j’y veillerai personnellement. La communication permanente et la transparence dans la gestion constituent des conditions de succès.
L’UNAPES-B demande aux autorités d’ouvrir un œil avisé sur certaines réalités de notre système éducatif qui ne nous font pas honneur. Des établissements d’enseignement privés sont ouverts sans autorisation, en violation manifeste des dispositions règlementaires, et parfois avec des non- professionnels ; ils abusent de la naïveté des parents et compromettent l’avenir de nos enfants.
L’UNAPES-B salue la décision du gouvernement de réintroduire l’instruction civique à l’école dès cette rentrée ; cela va sans doute contribuer à cultiver les valeurs d’intégrité et de patriotisme aux jeunes Burkinabè. Les leaders politiques, les notabilités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté, sont invités à collaborer à restaurer ces valeurs à l’école.
Dans ces moments difficiles pour notre pays, l’UNPAS-B exprime sa solidarité aux personnes vivant dans les zones à fort défi sécuritaire, à celles qui souffrent dans leur chair les affres du terrorisme.
Nous nous tenons aux côtés des acteurs de l’éducation dans ces zones, à nos vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui ne ménagent aucun effort pour la reconquête de notre territoire national. Nous renouvelons notre confiance en l’avenir qui ne sera pas terroriste, mais pacifique et tolérant.
S’il est vrai que les défis à relever sont nombreux, je fais mienne les propos de LA ROCHEFOUCAULD qui dit : « Il y’a peu de choses impossibles d’elles-mêmes, et l’application pour les faire réussir nous manque plus que les moyens ».
Bonne rentrée, bonne année scolaire et académique à toutes et à tous !
Vive l’école burkinabè !
Vive le Burkina Faso !
Que Dieu bénisse les efforts de tous les acteurs ! »
Dans 06 mois, le Burkina Faso produira 100 tonnes de pâtes alimentaires par jour. La pose de la prière de cette usine est intervenue hier jeudi à Koupela.
Et puis en sport, double confrontation entre le Burkina Faso et le Burundi. Bertrand Traoré et Issouf Dayo de retour. La liste des joueurs retenus a été dévoilée hier par la FBF
Dans cette édition, nous parlerons de concert de Charité. Cette initiative portée par le chantre pasteur ATI Wendlassida, vise à récolter des fonds pour venir en aide aux enfants en situation difficile. Dans un instant nous serons au téléphone avec l’initiateur dudit projet.